Selon Mamadou Moustapha Ba, beaucoup d’efforts ont certes été consentis pour améliorer les performances du secteur agricole mais, force est de constater que la contribution de l’agriculture dans la formation du Pib, qui est de l’ordre de 15 %, reste encore faible au regard des 70% de la population active qu’elle emploie. Selon lui, cette réalité, largement partagée par les pays en développement, demeure la principale entrave à la réalisation de la souveraineté alimentaire.
«Il nous faut, dès lors, pour parvenir à une agriculture performante, bâtir une large coalition des différents acteurs autour d’une approche holistique, incluant sécurisation foncière, développement des chaînes de valeur agricoles, préservation des écosystèmes, gestion durable des ressources, etc », a expliqué le patron des Finances.
A son avis, il s’agit là bien entendu d’une approche impliquant la mobilisation de tous : les acteurs étatiques, la société civile, le secteur privé, les universitaires, les chercheurs, les collectivités territoriales, les populations à travers un dialogue multi acteurs. C’est le lieu pour lui de se féliciter de la création de la Plateforme nationale de dialogue sur la gouvernance foncière au Sénégal (Pngf) qui offre à tous ces acteurs, le cadre idéal pour œuvrer ensemble à la prise en charge des enjeux de développement liés à la gestion foncière.
Selon Mamadou Moustapha Ba, c’est en étant parfaitement conscient de ces enjeux, que le Président Macky Sall a mis en place, dès 2012, la Commission nationale de réforme foncière (Cnrf) en vue de reconfigurer le paysage foncier de notre pays. Il a relevé que le travail substantiel effectué par cette commission a permis d'établir une cartographie exhaustive des différentes contraintes, et de nous éclairer sur la meilleure démarche à adopter dans le cadre de la relance du débat sur les réformes du secteur foncier.
«Ainsi, il est apparu que la sécurisation foncière et la souveraineté alimentaire sont des préalables indispensables pour réaliser toute perspective de développement durable, harmonieux et solidaire. C’est pour cette raison qu’au-delà de la nécessité d’une ouverture vers l’agriculture intensive, il nous faut impérativement protéger les droits des communautés villageoises avec la promotion et la protection de l’exploitation familiale », a expliqué M. Ba. Il a ajouté que c’est ce qui a motivé son département à initier et à proposer au Chef de l’Etat, le décret numéro 2022 -2307 du 30 décembre 2022, introduisant les droits collectifs sur le domaine national. C’est dans ce sens, poursuit le ministre des Finances, qu’il faut également comprendre la mise en place du Projet cadastre et sécurisation foncière (Procasef), en partenariat avec la Banque mondiale, qui a bien voulu consentir un financement de 80 millions de dollars pour une durée de cinq (05) ans.
Adou Faye
«Il nous faut, dès lors, pour parvenir à une agriculture performante, bâtir une large coalition des différents acteurs autour d’une approche holistique, incluant sécurisation foncière, développement des chaînes de valeur agricoles, préservation des écosystèmes, gestion durable des ressources, etc », a expliqué le patron des Finances.
A son avis, il s’agit là bien entendu d’une approche impliquant la mobilisation de tous : les acteurs étatiques, la société civile, le secteur privé, les universitaires, les chercheurs, les collectivités territoriales, les populations à travers un dialogue multi acteurs. C’est le lieu pour lui de se féliciter de la création de la Plateforme nationale de dialogue sur la gouvernance foncière au Sénégal (Pngf) qui offre à tous ces acteurs, le cadre idéal pour œuvrer ensemble à la prise en charge des enjeux de développement liés à la gestion foncière.
Selon Mamadou Moustapha Ba, c’est en étant parfaitement conscient de ces enjeux, que le Président Macky Sall a mis en place, dès 2012, la Commission nationale de réforme foncière (Cnrf) en vue de reconfigurer le paysage foncier de notre pays. Il a relevé que le travail substantiel effectué par cette commission a permis d'établir une cartographie exhaustive des différentes contraintes, et de nous éclairer sur la meilleure démarche à adopter dans le cadre de la relance du débat sur les réformes du secteur foncier.
«Ainsi, il est apparu que la sécurisation foncière et la souveraineté alimentaire sont des préalables indispensables pour réaliser toute perspective de développement durable, harmonieux et solidaire. C’est pour cette raison qu’au-delà de la nécessité d’une ouverture vers l’agriculture intensive, il nous faut impérativement protéger les droits des communautés villageoises avec la promotion et la protection de l’exploitation familiale », a expliqué M. Ba. Il a ajouté que c’est ce qui a motivé son département à initier et à proposer au Chef de l’Etat, le décret numéro 2022 -2307 du 30 décembre 2022, introduisant les droits collectifs sur le domaine national. C’est dans ce sens, poursuit le ministre des Finances, qu’il faut également comprendre la mise en place du Projet cadastre et sécurisation foncière (Procasef), en partenariat avec la Banque mondiale, qui a bien voulu consentir un financement de 80 millions de dollars pour une durée de cinq (05) ans.
Adou Faye