Selon toujours elle, la concentration sectorielle du portefeuille est assez équilibrée avec 19% des financements qui vont au secteur du développement humain (santé, éducation, protection sociale) ; 19% également qui vont au secteur des infrastructures et des transports ; 17% au secteur du développement rural (agriculture, élevage, pêche et changement climatique) ; 15% au secteur de l’énergie et de l’assistance technique du domaine gazier ; 5% pour des appuis budgétaires pour accompagner les réformes et 3% en appui au secteur privé.
«Si nous avons été capable de mobiliser ces ressources pour le Sénégal, c’est d’abord grâce à aux performances économiques du pays qui ont facilité notre plaidoyer auprès de notre Conseil d’administration pour plus de ressourcesmais égalementgrâceau succès de la reconstitution des ressources IDA18 (grâce à nos donateurs)», indique-t-elle.
Pour LouiseCord, pour importantes que soient ces allocationsfinancières, ce qui compte pour vous comme pour nous, c’est l’impact que ces Projets appuyés par la Banque peuvent avoir pour la réalisation des objectifs du Plan Senegal Emergent (PSE) en visant spécifiquementà réduire la pauvreté et à réaliser une croissance inclusive et en aidant le pays à relever certains défis fondamentaux de développement.
En effet, poursuit-elle, le capital humain est au cœur du potentiel de développement du pays. Le nouvel indice de capital humain (ICH) de la Banque mondiale montre que le Sénégal obtient un score de 0,42, sur une échelle allant de 0 à 1, ce qui signifie que la cohorte d’enfants nés aujourd’hui n’atteindra que 42% de son potentiel de productivité d’ici l’âge de 18 ans si les tendances dans l’éducation et la santé restent constantes.
«Ce score place le pays au 121 rang mondial (sur 157 pays classés), légèrement au-dessus de la moyenne de l’Afrique Sub-Saharienne (0.40) mais en-dessous des pays à revenus intermédiaires que le Sénégal aspire à émuler dans le contexte de l’émergence», assure-t-elle.
De même, la performance du Sénégal sur l'indice (HCI) est également contrastée en fonction des indicateurs pris en compte et d’autres variables complémentaires, avec une performance relativement bonne en termes de nutrition et de survie(le taux de retard de croissance le plus bas de toute l’Afrique, à 17%), mais des résultats décevants en matière de scolarité, avec des enfants qui restent moins à l’école que leurs homologues africains et des progrès insuffisants en matière de santé maternelle, néonatale et reproductive.
«Cependant, nous sommes convaincus que le Sénégal va faire des progrès puisque qu’il a accepté, avec 27 autres pays dans le monde, d’être un Pays Pionnier dans le contexte du Projet sur le Capital Humain (PCH) qui comprend un programme de renforcement de la recherche et des évaluations, ainsi qu'une aide pour aider les pays à accélérer leurs progrès», mentionne LouiseCord.
Elle poursuit en faisant savoir que les investissements dans le capital humain sont essentiels, et le Sénégal s'efforce de créer aujourd'hui des opportunités de productivité pour ses jeunes et d'exploiter le dividende démographique pour la prochaine génération.
«Grâce à notre partenariat avec le gouvernement, et en plus des projets déjà en cours dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de la nutrition, et de la protection sociale, nous sommes aussi en train de financer un projet pour l’amélioration de l’Employabilité des Jeunes à travers l’Apprentissage Informel pour soutenir la créativité et la productivité des jeunes y compris les jeunes filles», note-t-elle.
Pathé TOURE
«Si nous avons été capable de mobiliser ces ressources pour le Sénégal, c’est d’abord grâce à aux performances économiques du pays qui ont facilité notre plaidoyer auprès de notre Conseil d’administration pour plus de ressourcesmais égalementgrâceau succès de la reconstitution des ressources IDA18 (grâce à nos donateurs)», indique-t-elle.
Pour LouiseCord, pour importantes que soient ces allocationsfinancières, ce qui compte pour vous comme pour nous, c’est l’impact que ces Projets appuyés par la Banque peuvent avoir pour la réalisation des objectifs du Plan Senegal Emergent (PSE) en visant spécifiquementà réduire la pauvreté et à réaliser une croissance inclusive et en aidant le pays à relever certains défis fondamentaux de développement.
En effet, poursuit-elle, le capital humain est au cœur du potentiel de développement du pays. Le nouvel indice de capital humain (ICH) de la Banque mondiale montre que le Sénégal obtient un score de 0,42, sur une échelle allant de 0 à 1, ce qui signifie que la cohorte d’enfants nés aujourd’hui n’atteindra que 42% de son potentiel de productivité d’ici l’âge de 18 ans si les tendances dans l’éducation et la santé restent constantes.
«Ce score place le pays au 121 rang mondial (sur 157 pays classés), légèrement au-dessus de la moyenne de l’Afrique Sub-Saharienne (0.40) mais en-dessous des pays à revenus intermédiaires que le Sénégal aspire à émuler dans le contexte de l’émergence», assure-t-elle.
De même, la performance du Sénégal sur l'indice (HCI) est également contrastée en fonction des indicateurs pris en compte et d’autres variables complémentaires, avec une performance relativement bonne en termes de nutrition et de survie(le taux de retard de croissance le plus bas de toute l’Afrique, à 17%), mais des résultats décevants en matière de scolarité, avec des enfants qui restent moins à l’école que leurs homologues africains et des progrès insuffisants en matière de santé maternelle, néonatale et reproductive.
«Cependant, nous sommes convaincus que le Sénégal va faire des progrès puisque qu’il a accepté, avec 27 autres pays dans le monde, d’être un Pays Pionnier dans le contexte du Projet sur le Capital Humain (PCH) qui comprend un programme de renforcement de la recherche et des évaluations, ainsi qu'une aide pour aider les pays à accélérer leurs progrès», mentionne LouiseCord.
Elle poursuit en faisant savoir que les investissements dans le capital humain sont essentiels, et le Sénégal s'efforce de créer aujourd'hui des opportunités de productivité pour ses jeunes et d'exploiter le dividende démographique pour la prochaine génération.
«Grâce à notre partenariat avec le gouvernement, et en plus des projets déjà en cours dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de la nutrition, et de la protection sociale, nous sommes aussi en train de financer un projet pour l’amélioration de l’Employabilité des Jeunes à travers l’Apprentissage Informel pour soutenir la créativité et la productivité des jeunes y compris les jeunes filles», note-t-elle.
Pathé TOURE