Selon l’OMS, 2.618 personnes ont succombé en Chine, sur 77.362 cas de contamination. Au cours des dernières 24 heures, la Chine a signalé 416 nouveaux cas confirmés et 150 décès. « Nous sommes encouragés par le déclin continu des cas en Chine », a déclaré le Directeur général de l’OMS lors d’une conférence de presse, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Mais l’épidémie de pneumonie virale s’est accélérée lundi à travers le globe, avec notamment la Corée du Sud et l’Iran qui se retrouvent en première ligne, avec respectivement le plus grand nombre de cas de contamination et de décès en dehors de la Chine.
Au total, plus d’une trentaine de pays sont désormais touchés, avec un bilan qui dépasse largement les 30 morts hors de Chine. « En dehors de la Chine, il y a maintenant 2.074 cas dans 28 pays et 23 décès. L’augmentation soudaine du nombre de cas en Italie, en Iran et en République de Corée est très préoccupante », a dit aux médias, Dr Tedros.
Avec 231 nouveaux cas de contamination en l’espace de 24 heures, la Corée du Sud dénombre désormais plus de 763 patients contaminés, dont sept mortellement. De son côté, Téhéran a pour sa part annoncé quatre nouveaux décès, portant à 8 le nombre de victimes de l’épidémie en République islamique. Avec 43 personnes contaminées en Iran, ce taux de mortalité d’un sur cinq semble beaucoup plus élevé que celui constaté jusqu’à présent en Chine.
Sur le continent européen, le tableau de bord de l’OMS sur la maladie fait état de trois morts Italie sur 132 cas.
L’agence onusienne a indiqué que « sa décision d’utiliser ou non le mot ‘pandémie’ pour décrire une épidémie est basée sur une évaluation continue de la propagation géographique du virus, de la gravité de la maladie qu’il provoque et de son impact sur l’ensemble de la société ».
Malgré l’expansion du virus, l’OMS indique pour l’instant, « nous n’assistons pas à la propagation mondiale incontrôlée de ce coronavirus, et nous n’assistons pas à une ampleur à grande échelle de la maladie ou du nombre de morts ». « Ce virus a-t-il un potentiel pandémique ? Absolument. Y sommes-nous déjà parvenus ? D’après notre évaluation, pas encore », a ajouté Dr Tedros.
En revanche, ce que constatent les équipes de l’OMS, c’est une épidémie dans différentes parties du monde, qui affecte des pays de différentes manières et nécessite donc « une réponse adaptée ». Selon le chef de l’OMS, « l’augmentation soudaine des nouveaux cas est certainement très préoccupante ».
« J’ai toujours parlé de la nécessité de disposer de faits, et non de craintes », a-t-il dit, tout en ajoutant qu’utiliser le mot « pandémie » maintenant ne correspond pas aux faits, mais « cela peut certainement susciter de la peur ». « Nous ne vivons pas dans un monde binaire, en noir et blanc. Ce n’est pas l’un ou l’autre. Nous devons nous concentrer sur l’endiguement, tout en faisant tout notre possible pour nous préparer à une éventuelle pandémie », a-t-il fait valoir.
Une façon pour l’OMS de rappeler qu’il n’y a pas d’approche unique dans ce combat contre le Covid-19. Selon Dr Tedros, chaque pays doit procéder à sa propre évaluation des risques à son propre contexte. Mais l’OMS avance au moins 3 priorités. Il s’agit pour tous les pays de donner la priorité à la protection des travailleurs de la santé.
Pour l’agence onusienne, on doit également inciter les communautés à protéger les personnes les plus exposées aux maladies graves, en particulier les personnes âgées et les personnes souffrant de problèmes de santé sous-jacents. Enfin, l’OMS plaide pour la protection « des pays les plus vulnérables, en faisant tout notre possible pour contenir les épidémies dans les pays qui en ont la capacité ».
Alors qu’il se trouvait lundi à Genève, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est rendu au siège de l’OMS.
Lors d’un point de presse, il a salué les efforts de l’agence onusienne pour contenir l’épidémie et appelé tous les pays à assumer leurs responsabilités et à tout faire pour se préparer à contenir la maladie.
Il a appelé les donateurs à répondre aux appels de financement de l’OMS, soulignant que ces appels de fonds étaient essentiels pour aider les États membres à éviter que des épidémies ne deviennent des cauchemars sanitaires mondiaux.
Un.org
Mais l’épidémie de pneumonie virale s’est accélérée lundi à travers le globe, avec notamment la Corée du Sud et l’Iran qui se retrouvent en première ligne, avec respectivement le plus grand nombre de cas de contamination et de décès en dehors de la Chine.
Au total, plus d’une trentaine de pays sont désormais touchés, avec un bilan qui dépasse largement les 30 morts hors de Chine. « En dehors de la Chine, il y a maintenant 2.074 cas dans 28 pays et 23 décès. L’augmentation soudaine du nombre de cas en Italie, en Iran et en République de Corée est très préoccupante », a dit aux médias, Dr Tedros.
L’OMS plaide pour une réponse adaptée
Avec 231 nouveaux cas de contamination en l’espace de 24 heures, la Corée du Sud dénombre désormais plus de 763 patients contaminés, dont sept mortellement. De son côté, Téhéran a pour sa part annoncé quatre nouveaux décès, portant à 8 le nombre de victimes de l’épidémie en République islamique. Avec 43 personnes contaminées en Iran, ce taux de mortalité d’un sur cinq semble beaucoup plus élevé que celui constaté jusqu’à présent en Chine.
Sur le continent européen, le tableau de bord de l’OMS sur la maladie fait état de trois morts Italie sur 132 cas.
L’agence onusienne a indiqué que « sa décision d’utiliser ou non le mot ‘pandémie’ pour décrire une épidémie est basée sur une évaluation continue de la propagation géographique du virus, de la gravité de la maladie qu’il provoque et de son impact sur l’ensemble de la société ».
Malgré l’expansion du virus, l’OMS indique pour l’instant, « nous n’assistons pas à la propagation mondiale incontrôlée de ce coronavirus, et nous n’assistons pas à une ampleur à grande échelle de la maladie ou du nombre de morts ». « Ce virus a-t-il un potentiel pandémique ? Absolument. Y sommes-nous déjà parvenus ? D’après notre évaluation, pas encore », a ajouté Dr Tedros.
En revanche, ce que constatent les équipes de l’OMS, c’est une épidémie dans différentes parties du monde, qui affecte des pays de différentes manières et nécessite donc « une réponse adaptée ». Selon le chef de l’OMS, « l’augmentation soudaine des nouveaux cas est certainement très préoccupante ».
Le monde doit se préparer à une « éventuelle pandémie »
« J’ai toujours parlé de la nécessité de disposer de faits, et non de craintes », a-t-il dit, tout en ajoutant qu’utiliser le mot « pandémie » maintenant ne correspond pas aux faits, mais « cela peut certainement susciter de la peur ». « Nous ne vivons pas dans un monde binaire, en noir et blanc. Ce n’est pas l’un ou l’autre. Nous devons nous concentrer sur l’endiguement, tout en faisant tout notre possible pour nous préparer à une éventuelle pandémie », a-t-il fait valoir.
Une façon pour l’OMS de rappeler qu’il n’y a pas d’approche unique dans ce combat contre le Covid-19. Selon Dr Tedros, chaque pays doit procéder à sa propre évaluation des risques à son propre contexte. Mais l’OMS avance au moins 3 priorités. Il s’agit pour tous les pays de donner la priorité à la protection des travailleurs de la santé.
Pour l’agence onusienne, on doit également inciter les communautés à protéger les personnes les plus exposées aux maladies graves, en particulier les personnes âgées et les personnes souffrant de problèmes de santé sous-jacents. Enfin, l’OMS plaide pour la protection « des pays les plus vulnérables, en faisant tout notre possible pour contenir les épidémies dans les pays qui en ont la capacité ».
Alors qu’il se trouvait lundi à Genève, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est rendu au siège de l’OMS.
Lors d’un point de presse, il a salué les efforts de l’agence onusienne pour contenir l’épidémie et appelé tous les pays à assumer leurs responsabilités et à tout faire pour se préparer à contenir la maladie.
Il a appelé les donateurs à répondre aux appels de financement de l’OMS, soulignant que ces appels de fonds étaient essentiels pour aider les États membres à éviter que des épidémies ne deviennent des cauchemars sanitaires mondiaux.
Un.org