«La valeur ajoutée du secteur secondaire s’est accrue de 2,6% en 2022, après un bond de 7,1% en 2021. Cette décélération est, d’une part, attribuable à la diminution du rythme de progression de la valeur ajoutée de la quasi-totalité de ses sous-branches et, d’autre part, accentuée par les replis des activités extractives (-1,1%), du raffinage du pétrole et sa cokéfaction (-20,1%) et de la construction (-5,3%). Les activités extractives ont été affectées par la baisse de la production d’or en 2022 », informe l’Ansd.
A cet égard, la valeur ajoutée de l’activité d’extraction des minerais métalliques s’est contractée de 13,6% en 2022 à la suite d’une hausse de 22,9% en 2021. Cette situation, explique-t-on, résulte de la baisse de la teneur en or au niveau des sites d’exploitation. Par ailleurs, les entreprises s’activant dans l’extraction des autres produits tels que le zircon, le sel et le natron, le sable, le gravillon, etc. ont enregistré un repli de 2,1% de leur valeur ajoutée.
La chute de la valeur ajoutée du « raffinage de pétrole et de la cokéfaction », est imputable à l’arrêt métal de la Société africaine de Raffinage (Sar). En effet, entre le 30 novembre 2021 et le 15 mai 2022, l’usine a été mise à l’arrêt pour entretien, révision générale et rajout des nouvelles unités dans le cadre du projet d’augmentation de la capacité des unités et adaptation au traitement du brut sénégalais (Acatbs).
En ce qui a trait à l’activité de construction, le ralentissement s’explique, en partie, par la hausse généralisée des prix des matériaux de construction (+9,8% par rapport à 2021), en particulier le fer à bêton (+21,4%) et le ciment (+4,9%). A cela s’ajoute la réduction des de 44,6% des nouveaux crédits immobiliers mis en place, par rapport à 2021, suite au relèvement du taux d’intérêt moyen débiteur pour ce type de crédit de 0,8 point de pourcentage .
Toutefois, certaines branches d’activités du secondaire se sont bien comportées. Il s’agit notamment des branches « fabrication de produits chimiques de base » (5,2% en 2022 contre 3,6% en 2021), « production et distribution d’électricité » (6,5% en 2021 à 12,4% en 2022) et le « captage, traitement et distribution d’eau » (8,9% en 2022 contre 5,8% en 2021).
«Au total, la contribution du secteur secondaire à la croissance du Pib s'est établie à 0,6 point de pourcentage en 2022, après s’être chiffrée à 1,6 point en 2021 », fait savoir l’Ansd.
Adou Faye
A cet égard, la valeur ajoutée de l’activité d’extraction des minerais métalliques s’est contractée de 13,6% en 2022 à la suite d’une hausse de 22,9% en 2021. Cette situation, explique-t-on, résulte de la baisse de la teneur en or au niveau des sites d’exploitation. Par ailleurs, les entreprises s’activant dans l’extraction des autres produits tels que le zircon, le sel et le natron, le sable, le gravillon, etc. ont enregistré un repli de 2,1% de leur valeur ajoutée.
La chute de la valeur ajoutée du « raffinage de pétrole et de la cokéfaction », est imputable à l’arrêt métal de la Société africaine de Raffinage (Sar). En effet, entre le 30 novembre 2021 et le 15 mai 2022, l’usine a été mise à l’arrêt pour entretien, révision générale et rajout des nouvelles unités dans le cadre du projet d’augmentation de la capacité des unités et adaptation au traitement du brut sénégalais (Acatbs).
En ce qui a trait à l’activité de construction, le ralentissement s’explique, en partie, par la hausse généralisée des prix des matériaux de construction (+9,8% par rapport à 2021), en particulier le fer à bêton (+21,4%) et le ciment (+4,9%). A cela s’ajoute la réduction des de 44,6% des nouveaux crédits immobiliers mis en place, par rapport à 2021, suite au relèvement du taux d’intérêt moyen débiteur pour ce type de crédit de 0,8 point de pourcentage .
Toutefois, certaines branches d’activités du secondaire se sont bien comportées. Il s’agit notamment des branches « fabrication de produits chimiques de base » (5,2% en 2022 contre 3,6% en 2021), « production et distribution d’électricité » (6,5% en 2021 à 12,4% en 2022) et le « captage, traitement et distribution d’eau » (8,9% en 2022 contre 5,8% en 2021).
«Au total, la contribution du secteur secondaire à la croissance du Pib s'est établie à 0,6 point de pourcentage en 2022, après s’être chiffrée à 1,6 point en 2021 », fait savoir l’Ansd.
Adou Faye