. Selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), ce résultat est imputable à la baisse des valeurs ajoutées des secteurs secondaire (-0,6%) et tertiaire (-0,1%) ainsi que des taxes nettes de subventions sur les produits (-10,0%). En revanche, ajoute l’Ansd, le secteur primaire s’est renforcé de 3,3%.
Comparée au quatrième trimestre de 2022, la valeur ajoutée réelle du secteur primaire s’est bonifiée de 3,3%. Cette augmentation est consécutive aux évolutions des activités de la pêche (+11,7%) et de l’agriculture (+3,7%). Dans le même sillage, le secteur de l’élevage (+0,7%) et de la sylviculture (0,7%) ont enregistré un accroissement de leur activité.
Concernant le du secteur secondaire (en volume Cvs), sa valeur ajoutée a baissé de 0,6% au premier trimestre de 2023, comparativement au trimestre précédent. Ce fléchissement est en liaison avec la contraction des valeurs ajoutées des activités extractives (-26,9%) due notamment à la diminution de la production d’or (-26,7%) et de la fabrication des produits agroalimentaires (-1,4%) consécutive au repli de la transformation et conservation des poissons (-9,4%) et du travail des grains (-0,3%).
En ce qui concerne le tertiaire, sa valeur ajoutée, en volume Cvs, s’est contractée de 0,1% au premier trimestre de 2023. Ce résultat est imputable à la contre performance des activités d’information et de communication (-2,9%), des transports (-2,7%) et du commerce (-1,0%).
Cependant, le repli de la valeur ajoutée du secteur est atténué par l’accroissement de celle des services d’administration publique (+3,2%), immobiliers (+2,7%) ainsi que de ceux de l’hébergement et la restauration (+2,2%). S’agissant des composantes de la demande, en variation trimestrielle, la formation brute de capitale fixe (Fbcf) s’est amoindrie de 11,6% sous l’effet de la baisse concomitante de sa composante publique (-56,4%) et privée (-6,7%). Les exportations de biens et services ont fléchi de 5,6% tandis que la consommation finale s’est rehaussée de 9,6%.
Adou Faye
Comparée au quatrième trimestre de 2022, la valeur ajoutée réelle du secteur primaire s’est bonifiée de 3,3%. Cette augmentation est consécutive aux évolutions des activités de la pêche (+11,7%) et de l’agriculture (+3,7%). Dans le même sillage, le secteur de l’élevage (+0,7%) et de la sylviculture (0,7%) ont enregistré un accroissement de leur activité.
Concernant le du secteur secondaire (en volume Cvs), sa valeur ajoutée a baissé de 0,6% au premier trimestre de 2023, comparativement au trimestre précédent. Ce fléchissement est en liaison avec la contraction des valeurs ajoutées des activités extractives (-26,9%) due notamment à la diminution de la production d’or (-26,7%) et de la fabrication des produits agroalimentaires (-1,4%) consécutive au repli de la transformation et conservation des poissons (-9,4%) et du travail des grains (-0,3%).
En ce qui concerne le tertiaire, sa valeur ajoutée, en volume Cvs, s’est contractée de 0,1% au premier trimestre de 2023. Ce résultat est imputable à la contre performance des activités d’information et de communication (-2,9%), des transports (-2,7%) et du commerce (-1,0%).
Cependant, le repli de la valeur ajoutée du secteur est atténué par l’accroissement de celle des services d’administration publique (+3,2%), immobiliers (+2,7%) ainsi que de ceux de l’hébergement et la restauration (+2,2%). S’agissant des composantes de la demande, en variation trimestrielle, la formation brute de capitale fixe (Fbcf) s’est amoindrie de 11,6% sous l’effet de la baisse concomitante de sa composante publique (-56,4%) et privée (-6,7%). Les exportations de biens et services ont fléchi de 5,6% tandis que la consommation finale s’est rehaussée de 9,6%.
Adou Faye