Selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), cette situation est consécutive au repli des valeurs ajoutées des secteurs primaire (-4,7%), secondaire (-2,9%) et tertiaire (-0,7%). En outre, les taxes nettes des subventions sur les produits fléchissent de 4,0%. Par rapport au quatrième trimestre de 2023, la valeur ajoutée (Va) réelle du secteur primaire se replie de 4,7%, sous l’effet du ralentissement des activités des sous-secteurs de l’agriculture (-8,7%).
Toutefois, les sous-secteurs de la pêche, de l’élevage et de la sylviculture se rehaussent respectivement de 13,4%, 2,8% et 2,2%. Le bon comportement de l’activité de pêche est imputable à l’accroissement des débarquements au niveau de la pêche artisanale (+28,0%) et industrielle (+60,8%). S’agissant du secteur secondaire (en volume CVS), sa valeur ajoutée baisse de 2,9% au premier trimestre de 2024, comparativement au trimestre précédent.
Ce repli est principalement tiré par le ralentissement des activités extractives (-22,7%), du raffinage du pétrole et cokéfaction (-13,1%) et de la fabrication de produits chimiques de base (-11,6%). En ce qui concerne le tertiaire, sa valeur ajoutée, en volume CVS, s’est rétractée de 0,7% au premier trimestre de 2024. Ce résultat est en liaison avec la diminution des activités d’hébergement et de restauration (-5,1%), des activités financières et d’assurance (-4,8%) ainsi que des services de transports (-1,3%).
S’agissant des composantes de la demande intérieure, la consommation finale globale a progressé de 2,1%. Toutefois, la formation brute du capital fixe et les exportations reculent, respectivement, de 8,3% et 6,6%. Le Produit intérieur brut nominal est estimé à 4 293,5 milliards de FCFA au premier trimestre de 2024.
Adou Faye
Toutefois, les sous-secteurs de la pêche, de l’élevage et de la sylviculture se rehaussent respectivement de 13,4%, 2,8% et 2,2%. Le bon comportement de l’activité de pêche est imputable à l’accroissement des débarquements au niveau de la pêche artisanale (+28,0%) et industrielle (+60,8%). S’agissant du secteur secondaire (en volume CVS), sa valeur ajoutée baisse de 2,9% au premier trimestre de 2024, comparativement au trimestre précédent.
Ce repli est principalement tiré par le ralentissement des activités extractives (-22,7%), du raffinage du pétrole et cokéfaction (-13,1%) et de la fabrication de produits chimiques de base (-11,6%). En ce qui concerne le tertiaire, sa valeur ajoutée, en volume CVS, s’est rétractée de 0,7% au premier trimestre de 2024. Ce résultat est en liaison avec la diminution des activités d’hébergement et de restauration (-5,1%), des activités financières et d’assurance (-4,8%) ainsi que des services de transports (-1,3%).
S’agissant des composantes de la demande intérieure, la consommation finale globale a progressé de 2,1%. Toutefois, la formation brute du capital fixe et les exportations reculent, respectivement, de 8,3% et 6,6%. Le Produit intérieur brut nominal est estimé à 4 293,5 milliards de FCFA au premier trimestre de 2024.
Adou Faye