De même, elle a indiqué avec satisfaction que la reprise de l’économie mondiale est en bonne voie et elle repose sur une large assise et devrait se poursuivre l’année prochaine. Par ailleurs, elle a mis en garde face à la complaisance et aux risques, parmi lesquels une vulnérabilité financière élevée, une productivité faible et des inégalités croissantes.
«La période de croissance actuelle doit être utilisée comme une opportunité: il s’agit de continuer de préserver le secteur financier en accumulant des volants de fonds propres et en renforçant les bilans des entreprises et des banques, de s’attaquer à la stagnation des salaires réels, qui peut compromettre la reprise et alimenter le mécontentement, et de s’attaquer aux déséquilibres excessifs des transactions courantes en veillant à ce que tant les pays en excédent que les pays en déficit jouent leur rôle», indique-t-elle.
Pour y arriver, Christine Lagarde a souligné la nécessité d’accélérer la réforme du commerce. Il s’agit essentiellement de réduire les obstacles, les subventions et d’autres mesures qui faussent les échanges commerciaux. Nous pouvons renforcer le système commercial mondial en réaffirmant notre détermination à bien appliquer des règles qui encouragent la concurrence tout en mettant en place des conditions égales pour tous.
Mais aussi, accroître les investissements productifs dans les infrastructures. Cela stimulerait l’emploi et la croissance à court terme et la productivité à moyen terme.Dans la même veine, Lagarde a insisté sur l’investissement dans le capital humain. Il s’agit de mieux équiper les populations face aux progrès technologiques et aux changements économiques structurels. C’est particulièrement important dans le contexte de l’automatisation accrue et de l’utilisation de l’intelligence artificielle.
Pathé TOURE
«La période de croissance actuelle doit être utilisée comme une opportunité: il s’agit de continuer de préserver le secteur financier en accumulant des volants de fonds propres et en renforçant les bilans des entreprises et des banques, de s’attaquer à la stagnation des salaires réels, qui peut compromettre la reprise et alimenter le mécontentement, et de s’attaquer aux déséquilibres excessifs des transactions courantes en veillant à ce que tant les pays en excédent que les pays en déficit jouent leur rôle», indique-t-elle.
Pour y arriver, Christine Lagarde a souligné la nécessité d’accélérer la réforme du commerce. Il s’agit essentiellement de réduire les obstacles, les subventions et d’autres mesures qui faussent les échanges commerciaux. Nous pouvons renforcer le système commercial mondial en réaffirmant notre détermination à bien appliquer des règles qui encouragent la concurrence tout en mettant en place des conditions égales pour tous.
Mais aussi, accroître les investissements productifs dans les infrastructures. Cela stimulerait l’emploi et la croissance à court terme et la productivité à moyen terme.Dans la même veine, Lagarde a insisté sur l’investissement dans le capital humain. Il s’agit de mieux équiper les populations face aux progrès technologiques et aux changements économiques structurels. C’est particulièrement important dans le contexte de l’automatisation accrue et de l’utilisation de l’intelligence artificielle.
Pathé TOURE