Il s’exprimait à la conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique tenue 15 au 21 mars 2023 en Éthiopie. Pour lui, la dépendance de l’Afrique vis-à-vis des importations rend le continent vulnérable aux chocs des prix des produits de base.
En 2021, il a été indiqué lors de cette rencontre, que 39 pays africains étaient importateurs nets de produits alimentaires. De plus, en 2021, l’Afrique n’a exporté que 5,7 milliards de dollars de produits pétroliers raffinés mais en a importé pour plus de 44 milliards de dollars.
« Sortir des faibles niveaux de revenus et de richesse est d’autant plus ardu que pose la menace du changement climatique, comme en témoignent les récentes inondations à Madagascar, au Malawi et au Mozambique », a souligné M. Muchanga, notant qu’« il faut ajouter à cela la crise de la dette qui s’annonce et qui pourrait remettre en cause tous les acquis de croissance des 23 dernières années ».
Les experts et les ministres présents à la conférence ont noté que les pays africains continuent de faire face à des revenus en baisse, à un endettement croissant et à un espace budgétaire de plus en plus restreint.
En 2022, le ratio dette publique/Pib en Afrique était de 64,5%, ce qui est nettement supérieur au chiffre pré-pandémique de 2019 qui était de 57,1%.
La conférence de deux jours des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique a été organisée sous le thème, « Favoriser la reprise et la transformation en Afrique pour réduire les inégalités et les vulnérabilités ».
Bassirou MBAYE
En 2021, il a été indiqué lors de cette rencontre, que 39 pays africains étaient importateurs nets de produits alimentaires. De plus, en 2021, l’Afrique n’a exporté que 5,7 milliards de dollars de produits pétroliers raffinés mais en a importé pour plus de 44 milliards de dollars.
« Sortir des faibles niveaux de revenus et de richesse est d’autant plus ardu que pose la menace du changement climatique, comme en témoignent les récentes inondations à Madagascar, au Malawi et au Mozambique », a souligné M. Muchanga, notant qu’« il faut ajouter à cela la crise de la dette qui s’annonce et qui pourrait remettre en cause tous les acquis de croissance des 23 dernières années ».
Les experts et les ministres présents à la conférence ont noté que les pays africains continuent de faire face à des revenus en baisse, à un endettement croissant et à un espace budgétaire de plus en plus restreint.
En 2022, le ratio dette publique/Pib en Afrique était de 64,5%, ce qui est nettement supérieur au chiffre pré-pandémique de 2019 qui était de 57,1%.
La conférence de deux jours des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique a été organisée sous le thème, « Favoriser la reprise et la transformation en Afrique pour réduire les inégalités et les vulnérabilités ».
Bassirou MBAYE