Le premier accord est relatif au Projet de dépollution de la Baie de Hann et porte sur une subvention d’un montant de vingt millions (20 000 000) d’Euros, soit treize milliards cent dix-neuf millions (13 119 000 000) de FCFA, octroyée au Sénégal par le Royaume des Pays-Bas.
Selon Amadou Ba, cet important concours auquel s’ajoute le financement de trente millions (30 000 000) d’Euros conclu avec l’Agence française de Développement permet de prendre en charge, de manière durable, la question de la dépollution et de la valorisation de la Baie de Hann.
"En effet, la réalisation de ce projet, pour lequel nos partenaires des Pays-Bas engagent d’importantes ressources financières, est devenue une nécessité au regard du niveau de pollution de la Baie de Hann et de ses impacts nocifs sur l’environnement", note le ministre de l'Economie et des Finances.
A cet égard, poursuit-il, le chef de l'État nous a demandé, dans les meilleurs délais, de boucler son financement et de mettre en œuvre toutes les activités devant permettre d’améliorer le cadre de vie et d’assurer le bien-être des populations riveraines en particulier par la dépollution et la décontamination de la Baie de Hann, à travers une meilleure gestion des eaux usées déversées sur la baie par les industries établies dans cette zone.
"L’enjeu est donc pour nous d’avoir une économie, par l’industrialisation notamment, portée par une croissance forte et soutenue mais durable. Cette notion d’économie durable ne peut donc se concevoir que si nous intégrons la question de la préservation de l’environnement dans toutes nos activités de développement", poursuit l'argentier de l'État.
C’est en ce sens que l’appui considérable que le Gouvernement du Royaume des Pays-Bas accorde au Sénégal pour la réalisation de cet important projet constitue une réponse pertinente aux préoccupations des populations riveraines de la Baie de Hann exposées quotidiennement aux déchets toxiques et polluants des industriels et des professionnels du secteur des hydrocarbures.
Le second accord porte sur le financement d’une étude de faisabilité pour la mise en place du projet relatif à l’électrification des infrastructures de santé en Casamance. Cette subvention s’élève à 400 000 euros, soit environ 261,7 millions FCFA. Ledit projet sera exécuté par l’Agence nationale pour les Energies renouvelables (ANER) qui va en assurer la maitrise d’ouvrage.
Ainsi, au cours des douze dernières années, le Gouvernement du Royaume des Pays-Bas a octroyé au Sénégal plusieurs financements (essentiellement des subventions) au titre de l’appui au développement, de la lutte contre la désertification ainsi que de la protection et de la préservation des ressources naturelles et de l’environnement.
A titre d’exemple : il y'a le programme de renforcement et de consolidation des acquis (PRCA) pour un montant d’un peu plus de huit milliards cinq cent vingt-sept millions (8 527 000 000) de FCFA ; le projet de développement du Port de Ziguinchor en cours de réalisation pour un montant de quinze millions deux cent quarante-huit mille (15 248 000) Euros soit environ dix milliards (10 000 000 000) de FCFA et qui vise à renforcer le désenclavement et le développement des régions du sud par la facilitation de l’accès au port de Ziguinchor et l’installation d’équipements de base essentiels pour générer un flux plus important de bateaux vers la cette régions ; le projet d’amélioration de la performance du secteur de la santé en milieu rural dans le bassin arachidier du Sénégal d’un montant d'un million six cent douze mille (1 612 000) Euros soit un milliard cinq cent soixante-quatorze millions (1 574 000 000) de FCFA. Ce projet vise à faciliter l’accès à l'électricité par voie solaire à 120 structures de santé (postes de santé et cases de santé) dans les régions de Diourbel, Fatick, Kaolack et Kaffrine pour une population bénéficiaire d’environ 832 000 habitants.
"Je voudrais vous réaffirmer la volonté et l’engagement du Gouvernement du Sénégal à faire exécuter le Projet de dépollution de la Baie de Hann dans les meilleures conditions de succès afin d’atteindre les objectifs sur lesquels nos deux Etats se sont accordés pour aboutir à cet important financement que nous venons de conclure", rassure Amadou Ba.
Selon lui, cette volonté politique s’est déjà manifestée à travers, notamment, l’engagement de l’Etat du Sénégal à couvrir des dépenses d'un montant de 2,2 millions d'euros pour des coûts imprévus lors de la mise en œuvre de la phase 1 du projet. Ces fonds seront réservés sur le budget national.
De même, l’Office national de l’Assainissement (ONAS) du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, en sa qualité de Maitre d’Ouvrage, veillera à la maintenance durable des installations et ne ménagera aucun effort pour un suivi correct du projet.
Pathe TOURE
Selon Amadou Ba, cet important concours auquel s’ajoute le financement de trente millions (30 000 000) d’Euros conclu avec l’Agence française de Développement permet de prendre en charge, de manière durable, la question de la dépollution et de la valorisation de la Baie de Hann.
"En effet, la réalisation de ce projet, pour lequel nos partenaires des Pays-Bas engagent d’importantes ressources financières, est devenue une nécessité au regard du niveau de pollution de la Baie de Hann et de ses impacts nocifs sur l’environnement", note le ministre de l'Economie et des Finances.
A cet égard, poursuit-il, le chef de l'État nous a demandé, dans les meilleurs délais, de boucler son financement et de mettre en œuvre toutes les activités devant permettre d’améliorer le cadre de vie et d’assurer le bien-être des populations riveraines en particulier par la dépollution et la décontamination de la Baie de Hann, à travers une meilleure gestion des eaux usées déversées sur la baie par les industries établies dans cette zone.
"L’enjeu est donc pour nous d’avoir une économie, par l’industrialisation notamment, portée par une croissance forte et soutenue mais durable. Cette notion d’économie durable ne peut donc se concevoir que si nous intégrons la question de la préservation de l’environnement dans toutes nos activités de développement", poursuit l'argentier de l'État.
C’est en ce sens que l’appui considérable que le Gouvernement du Royaume des Pays-Bas accorde au Sénégal pour la réalisation de cet important projet constitue une réponse pertinente aux préoccupations des populations riveraines de la Baie de Hann exposées quotidiennement aux déchets toxiques et polluants des industriels et des professionnels du secteur des hydrocarbures.
Le second accord porte sur le financement d’une étude de faisabilité pour la mise en place du projet relatif à l’électrification des infrastructures de santé en Casamance. Cette subvention s’élève à 400 000 euros, soit environ 261,7 millions FCFA. Ledit projet sera exécuté par l’Agence nationale pour les Energies renouvelables (ANER) qui va en assurer la maitrise d’ouvrage.
Ainsi, au cours des douze dernières années, le Gouvernement du Royaume des Pays-Bas a octroyé au Sénégal plusieurs financements (essentiellement des subventions) au titre de l’appui au développement, de la lutte contre la désertification ainsi que de la protection et de la préservation des ressources naturelles et de l’environnement.
A titre d’exemple : il y'a le programme de renforcement et de consolidation des acquis (PRCA) pour un montant d’un peu plus de huit milliards cinq cent vingt-sept millions (8 527 000 000) de FCFA ; le projet de développement du Port de Ziguinchor en cours de réalisation pour un montant de quinze millions deux cent quarante-huit mille (15 248 000) Euros soit environ dix milliards (10 000 000 000) de FCFA et qui vise à renforcer le désenclavement et le développement des régions du sud par la facilitation de l’accès au port de Ziguinchor et l’installation d’équipements de base essentiels pour générer un flux plus important de bateaux vers la cette régions ; le projet d’amélioration de la performance du secteur de la santé en milieu rural dans le bassin arachidier du Sénégal d’un montant d'un million six cent douze mille (1 612 000) Euros soit un milliard cinq cent soixante-quatorze millions (1 574 000 000) de FCFA. Ce projet vise à faciliter l’accès à l'électricité par voie solaire à 120 structures de santé (postes de santé et cases de santé) dans les régions de Diourbel, Fatick, Kaolack et Kaffrine pour une population bénéficiaire d’environ 832 000 habitants.
"Je voudrais vous réaffirmer la volonté et l’engagement du Gouvernement du Sénégal à faire exécuter le Projet de dépollution de la Baie de Hann dans les meilleures conditions de succès afin d’atteindre les objectifs sur lesquels nos deux Etats se sont accordés pour aboutir à cet important financement que nous venons de conclure", rassure Amadou Ba.
Selon lui, cette volonté politique s’est déjà manifestée à travers, notamment, l’engagement de l’Etat du Sénégal à couvrir des dépenses d'un montant de 2,2 millions d'euros pour des coûts imprévus lors de la mise en œuvre de la phase 1 du projet. Ces fonds seront réservés sur le budget national.
De même, l’Office national de l’Assainissement (ONAS) du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, en sa qualité de Maitre d’Ouvrage, veillera à la maintenance durable des installations et ne ménagera aucun effort pour un suivi correct du projet.
Pathe TOURE