L’appareil pionnier qui ressemble à un Smartphone, utilise des nanotechnologies dernier cri permettant de détecter une infection par le paludisme, mais aussi toute résistance aux médicaments, en seulement 15 minutes à partir d’une gouttelette de sang, révèle l’UE. Elle annonce aussi que, les partenaires du projet Nanomal affirment qu’en cas de succès des essais de terrain un peu plus tard cette année, l’appareil pourrait être diffusé dans les pays en développement dès 2015. Par ailleurs, le projet, qui bénéficie d’un financement de 4 millions d’euros en provenance du 7e programme-cadre de recherche de l’UE, a été lancé en réponse à la mutation du parasite du paludisme, qui oppose une résistance croissante aux thérapies antipaludiques les plus puissantes basées sur des associations médicamenteuses comprenant l’artémisine. Pour sa part, Mme Máire Geoghegan-Quinn, Commissaire européenne chargée de la recherche, de l’innovation et de la science, soutient à ce propos que, «La moitié de la population mondiale est exposée au paludisme. Et dans la lutte contre ce fléau, la rapidité et l’exactitude du diagnostic sont aussi essentielles que les nouveaux vaccins et médicaments ou les méthodes de contrôle de sa diffusion, estime la Commissaire européenne. « Voilà pourquoi l’UE a investi depuis 2002 plus de 209 millions d’euros dans la recherche contre le paludisme», ajoute-t-elle.
Ismaila BA
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