« Nous sommes réunis aujourd’hui pour le lancement de l’édition 2021 du programme conjoint Cofeb- Hec Paris de renforcement de capacités managériales des dirigeants des secteurs bancaire et financier. », dit d’emblée le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao). Dans son allocution d’ouverture de ce lancement, Tiémoko Meyliet Koné indique que ce programme s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement que la Bceao a jugé opportun d’apporter aux acteurs de cet écosystème en particulier dans le contexte de la crise de la Covid-19.
C’est le lieu de rappeler, lance-t-il, que l’édition 2020 du programme conjoint Cofeb-Hec Paris avait mis l’accent sur les mesures urgentes et coordonnées prises au plans mondial et communautaire pour juguler les effets négatifs de la Covid-19. Dans la même logique, le patron de la Bceao confie qu’une attention particulière avait été portée sur l’accompagnement du secteur bancaire pour l’adoption des stratégies appropriées de gestion en période de crise.
A cet égard, Tiémoko Meyliet Koné dit « noter avec satisfaction que les efforts consentis ont contribué à atténuer les effets de cette pandémie sur le secteur bancaire et aussi sur les économies de notre sous-région ». Raison pour laquelle, il a saisi l’opportunité de cette rencontre pour saluer l’engagement de la profession bancaire aux côtés de la Bceao et des Etats pour relever ensemble les défis enregistrés.
Pour l’édition 2021, il confie que la Bceao a décidé de mettre l’accent sur les nouveaux enjeux stratégiques liés aux mutations du système bancaire et financier. Au rang de ce défi, figure, selon lui, la transformation digitale qui « ouvre à nos populations l’accès à des services financiers plus adaptés à leurs besoins et surtout moins coûteux ».
Ce qui l’amène à soutenir que le séminaire international sur le thème « Enjeu de transformation digitale pour les banques africaines », trouve là, toute sa justification. En effet, argue-t-il, il nous permettra d’approfondir les échanges sur ces problématiques, de mesurer pleinement la transformation digitale que vit le secteur bancaire et financier mais également de réfléchir aux enjeux pour enfin formuler des recommandations afin d’aller de l’avant.
A cet égard, « je voudrais me réjouir de l’agrément accordé en 2019, à la première banque 100% digitale de l’Union », déclare M. Koné. Lequel fait savoir que celle-ci met à la disposition de ses clients, via la téléphonie mobile, des services de paiements, d’épargne ainsi des crédits à la consommation et des prêts immobiliers.
Pour relever le défi de l’accès universel à des services financiers digitaux, il rappelle que le système bancaire de l’Union est appelé à développer des partenariats avec des entreprises de fintech tout en veillant à la protection des consommateurs, à la qualité des services et à la sécurité des transactions. C’est dans cette logique, martèle M. Koné, que la Bceao a créé récemment un Comité interne dédié aux fintech.
Aussi, renchérit le gouverneur, au plan réglementaire, nous avons édicté déjà en 2015, une institution qui élargit les privilèges d’émission et de gestion de la monnaie électronique dans les pays de l’Uemoa à des acteurs non bancaires, créée et agrée à cet effet. Cette activité était jusque-là réservée aux banques, précise-t-il. Je tiens à souligner ici, qu’à la faveur de ces mesures, le taux d’inclusion financière dans notre Union est passé de 22% en 2010 à près de 63% en 2020, relève le gouverneur de la Bceao. Qui ajoute que cette forte progression est imputable à la digitalisation des services financiers, notamment par le biais de la téléphonie mobile.
A l’en croire, une revue récente des résultats obtenus montre que 5 pays de l’Union ont rejoint aujourd’hui le top des pays africains affichant les plus forts taux d’inclusion financière. Il s’agit, énumère M. Koné, de la Côte d’Ivoire 82,5%, du Togo 80,9%, du Benin avec 78,8%, du Sénégal avec 73,9% et du Burkina avec 70,9%.
Pour sa part, Anne-Valérie Corboz a tenu à saluer l’immense travail effectué par les équipes et qui a permis de former, depuis plus de 9 ans, environ 600 cadres. Ce professeur qui a rejoint Hec Paris en tant que nouveau doyen associé en charge des Programmes executive education, souligne que l’Afrique tient une place spéciale dans le calendrier de Hec Paris.
Pour elle, ces formations ouvertes aux cadres des établissements bancaires et financiers de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), sont une belle opportunité de travailler ensemble sur l’excellence de l’écosystème financier et bancaire de l’Union en impulsant une culture entrepreneuriale de performance aux standards internationaux.
Dans la foulée, la dame a appuyé que c’est un investissement considérable qui confirme une volonté d’accompagner les acteurs du système bancaire en proposant des formations en ligne avec les besoins exprimés et les challenges du moment. En ce sens, dit-elle, la programmation 2021 est tournée vers la transformation digitale bancaire.
Je profite de ce moment d’échanges pour souhaiter la bienvenue aux participants qui s’inscriront dans les programmes, lance-t-elle à l’endroit des cadres des bancaires et financiers. Avant de leur souhaiter, enfin, une expérience transformatrice accompagnés par des professeurs de renom.
Bassirou MBAYE
C’est le lieu de rappeler, lance-t-il, que l’édition 2020 du programme conjoint Cofeb-Hec Paris avait mis l’accent sur les mesures urgentes et coordonnées prises au plans mondial et communautaire pour juguler les effets négatifs de la Covid-19. Dans la même logique, le patron de la Bceao confie qu’une attention particulière avait été portée sur l’accompagnement du secteur bancaire pour l’adoption des stratégies appropriées de gestion en période de crise.
A cet égard, Tiémoko Meyliet Koné dit « noter avec satisfaction que les efforts consentis ont contribué à atténuer les effets de cette pandémie sur le secteur bancaire et aussi sur les économies de notre sous-région ». Raison pour laquelle, il a saisi l’opportunité de cette rencontre pour saluer l’engagement de la profession bancaire aux côtés de la Bceao et des Etats pour relever ensemble les défis enregistrés.
Pour l’édition 2021, il confie que la Bceao a décidé de mettre l’accent sur les nouveaux enjeux stratégiques liés aux mutations du système bancaire et financier. Au rang de ce défi, figure, selon lui, la transformation digitale qui « ouvre à nos populations l’accès à des services financiers plus adaptés à leurs besoins et surtout moins coûteux ».
Ce qui l’amène à soutenir que le séminaire international sur le thème « Enjeu de transformation digitale pour les banques africaines », trouve là, toute sa justification. En effet, argue-t-il, il nous permettra d’approfondir les échanges sur ces problématiques, de mesurer pleinement la transformation digitale que vit le secteur bancaire et financier mais également de réfléchir aux enjeux pour enfin formuler des recommandations afin d’aller de l’avant.
A cet égard, « je voudrais me réjouir de l’agrément accordé en 2019, à la première banque 100% digitale de l’Union », déclare M. Koné. Lequel fait savoir que celle-ci met à la disposition de ses clients, via la téléphonie mobile, des services de paiements, d’épargne ainsi des crédits à la consommation et des prêts immobiliers.
Pour relever le défi de l’accès universel à des services financiers digitaux, il rappelle que le système bancaire de l’Union est appelé à développer des partenariats avec des entreprises de fintech tout en veillant à la protection des consommateurs, à la qualité des services et à la sécurité des transactions. C’est dans cette logique, martèle M. Koné, que la Bceao a créé récemment un Comité interne dédié aux fintech.
Aussi, renchérit le gouverneur, au plan réglementaire, nous avons édicté déjà en 2015, une institution qui élargit les privilèges d’émission et de gestion de la monnaie électronique dans les pays de l’Uemoa à des acteurs non bancaires, créée et agrée à cet effet. Cette activité était jusque-là réservée aux banques, précise-t-il. Je tiens à souligner ici, qu’à la faveur de ces mesures, le taux d’inclusion financière dans notre Union est passé de 22% en 2010 à près de 63% en 2020, relève le gouverneur de la Bceao. Qui ajoute que cette forte progression est imputable à la digitalisation des services financiers, notamment par le biais de la téléphonie mobile.
A l’en croire, une revue récente des résultats obtenus montre que 5 pays de l’Union ont rejoint aujourd’hui le top des pays africains affichant les plus forts taux d’inclusion financière. Il s’agit, énumère M. Koné, de la Côte d’Ivoire 82,5%, du Togo 80,9%, du Benin avec 78,8%, du Sénégal avec 73,9% et du Burkina avec 70,9%.
Pour sa part, Anne-Valérie Corboz a tenu à saluer l’immense travail effectué par les équipes et qui a permis de former, depuis plus de 9 ans, environ 600 cadres. Ce professeur qui a rejoint Hec Paris en tant que nouveau doyen associé en charge des Programmes executive education, souligne que l’Afrique tient une place spéciale dans le calendrier de Hec Paris.
Pour elle, ces formations ouvertes aux cadres des établissements bancaires et financiers de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), sont une belle opportunité de travailler ensemble sur l’excellence de l’écosystème financier et bancaire de l’Union en impulsant une culture entrepreneuriale de performance aux standards internationaux.
Dans la foulée, la dame a appuyé que c’est un investissement considérable qui confirme une volonté d’accompagner les acteurs du système bancaire en proposant des formations en ligne avec les besoins exprimés et les challenges du moment. En ce sens, dit-elle, la programmation 2021 est tournée vers la transformation digitale bancaire.
Je profite de ce moment d’échanges pour souhaiter la bienvenue aux participants qui s’inscriront dans les programmes, lance-t-elle à l’endroit des cadres des bancaires et financiers. Avant de leur souhaiter, enfin, une expérience transformatrice accompagnés par des professeurs de renom.
Bassirou MBAYE