«Malgré cette situation difficile, où nombre de pays sont en stagnation ou récession, notre économie reste résiliente. Le classement de World Economics, qui fait autorité en matière de données statistiques, reconnait en effet le Sénégal comme pays à la croissance la plus régulière sur la décennie 2011-2021 », s’est félicité le chef de l’Etat.
«Cette année, notre déficit budgétaire s’est rétréci. Notre taux de croissance, établi à 4,8 %, devrait atteindre un niveau sans précédent de 10% en 2023, avec le début d’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières », a déclaré Macky Sall. Il a révélé que nos recettes intérieures ont augmenté de 23% au cours de l’année 2022, grâce à la bonne performance de nos régies financières qui ont réussi un taux de recouvrement plus que satisfaisant de 90% par rapport à l’objectif fixé. «Ces efforts nous ont donné plus d’autonomie budgétaire, en permettant de couvrir 85% des dépenses publiques internes de l’Etat », a-t-il dit.
Dans le même esprit de bonne gouvernance des affaires publiques, affirme le chef de l’Etat, l’exploitation du rapport de la Cour des comptes sur la gestion financière de la pandémie de Covid-19 suivra son cours conformément aux dispositions légales et réglementaires en la matière. Dans son discours, il a rappelé le contexte mondial particulièrement difficile, marqué par une hausse généralisée des prix. C’est pourquoi, il a souhaité faire de 2022 une année sociale, dédiée à la protection du pouvoir d’achat des ménages.
C’est le sens des mesures portant sur l’augmentation substantielle des salaires pour un montant cumulé de 236 milliards de FCFA ; la subvention des prix du carburant, du gaz et des denrées de première nécessité pour plus de 750 milliards ; la renonciation, par l’Etat, de 157 milliards de recettes fiscales sur des produits importés comme le riz, le blé, le maïs, le sucre et l’huile, afin d’éviter leur renchérissement pour le consommateur ; enfin, le soutien direct à 543 000 familles vulnérables par transfert d’argent pour plus de 43 milliards.
A cela s’ajoutent selon lui, les décisions issues des concertations nationales sur la lutte contre la vie chère, visant à contenir la tendance inflationniste des prix, y compris le loyer.
«L’effort de protection sociale sera renforcé en 2023 avec la mobilisation de plus de 450 milliards au titre des subventions des produits alimentaires et énergétiques.
Celles concernant le carburant et l’électricité seront cependant ajustées et mieux ciblées en faveur des couches sociales les plus nécessiteuses », a annoncé Macky Sall.
En outre, a-t-il dit, les bourses de sécurité familiale seront portées de 25 000 fcfa à 35 000 fcfa par trimestre et élargies à de nouveaux bénéficiaires sur la base de critères de vulnérabilité.
«C’est dire, mes chers compatriotes, que le Gouvernement reste dans le temps de l’action, de la sensibilité sociale par la veille, l’écoute et la proximité ; mais également de l’offensive économique. En somme, le Sénégal est aujourd’hui passé d’un état d’indigence à un état d’émergence », a fait savoir le président de la République.
Adou FAYE
«Cette année, notre déficit budgétaire s’est rétréci. Notre taux de croissance, établi à 4,8 %, devrait atteindre un niveau sans précédent de 10% en 2023, avec le début d’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières », a déclaré Macky Sall. Il a révélé que nos recettes intérieures ont augmenté de 23% au cours de l’année 2022, grâce à la bonne performance de nos régies financières qui ont réussi un taux de recouvrement plus que satisfaisant de 90% par rapport à l’objectif fixé. «Ces efforts nous ont donné plus d’autonomie budgétaire, en permettant de couvrir 85% des dépenses publiques internes de l’Etat », a-t-il dit.
Dans le même esprit de bonne gouvernance des affaires publiques, affirme le chef de l’Etat, l’exploitation du rapport de la Cour des comptes sur la gestion financière de la pandémie de Covid-19 suivra son cours conformément aux dispositions légales et réglementaires en la matière. Dans son discours, il a rappelé le contexte mondial particulièrement difficile, marqué par une hausse généralisée des prix. C’est pourquoi, il a souhaité faire de 2022 une année sociale, dédiée à la protection du pouvoir d’achat des ménages.
C’est le sens des mesures portant sur l’augmentation substantielle des salaires pour un montant cumulé de 236 milliards de FCFA ; la subvention des prix du carburant, du gaz et des denrées de première nécessité pour plus de 750 milliards ; la renonciation, par l’Etat, de 157 milliards de recettes fiscales sur des produits importés comme le riz, le blé, le maïs, le sucre et l’huile, afin d’éviter leur renchérissement pour le consommateur ; enfin, le soutien direct à 543 000 familles vulnérables par transfert d’argent pour plus de 43 milliards.
A cela s’ajoutent selon lui, les décisions issues des concertations nationales sur la lutte contre la vie chère, visant à contenir la tendance inflationniste des prix, y compris le loyer.
«L’effort de protection sociale sera renforcé en 2023 avec la mobilisation de plus de 450 milliards au titre des subventions des produits alimentaires et énergétiques.
Celles concernant le carburant et l’électricité seront cependant ajustées et mieux ciblées en faveur des couches sociales les plus nécessiteuses », a annoncé Macky Sall.
En outre, a-t-il dit, les bourses de sécurité familiale seront portées de 25 000 fcfa à 35 000 fcfa par trimestre et élargies à de nouveaux bénéficiaires sur la base de critères de vulnérabilité.
«C’est dire, mes chers compatriotes, que le Gouvernement reste dans le temps de l’action, de la sensibilité sociale par la veille, l’écoute et la proximité ; mais également de l’offensive économique. En somme, le Sénégal est aujourd’hui passé d’un état d’indigence à un état d’émergence », a fait savoir le président de la République.
Adou FAYE