Pouvez-vous nous présenter le projet AMPROLAIT ?
C’est un projet qui implique 20 pays en Afrique de l’Ouest et du Centre. Il a démarré il y a 4 ans maintenant. C’est un projet qui est bâti sur ce que nous appelons les plateformes d’innovations qui, à partir d’une concertation des acteurs qui sont intéressés par cette problématique de l’amélioration de l’élevage, se rencontrent, discutent ensemble pour voir quels sont les problèmes et comment les résoudre. Ces problèmes sont rapportés au niveau des techniciens. C’est l’Ecole inter-Etats des sciences et médecine vétérinaire qui assure la coordination et avec les techniciens des autres structures nous apportent les solutions. Pour cette plateforme, il faut d’abord former. C’est un projet qui a permis de former plus de 900 bénéficiaires directs c’est-à-dire ceux qui participent directement à la plateforme et autres discussions et où ils mettent en œuvre. Mais il y a ceux qu’on appelle les bénéficiaires indirects qui sont des milliers de personnes qui profitent de ce projet.
Quelles sont les technologies qui sont utilisées ?
On parle de contraintes. Il y a la question de l’alimentation qui est posée. C’est bien de nourrir, mais avec quoi ? Qu’est ce qui peut permettre à l’éleveur d’assurer une nourriture permanente. Donc on lui apprend à s’approvisionner de manière correcte pour pouvoir faire des stocks d’aliment. Le deuxième aspect, si vous arrivez à bien nourrir, l’animal va bien produire. Mais qu’est ce que vous pouvez faire avec cette production ? Il faut d’abord que les produits qui sortent de cette production soit de qualité. Et cette qualité, comment l’obtenir, cela fait partie des modules de formation. Une fois que vous obtenez des produits de qualité, comment obtenir de la plus-value en transformant? Là aussi, ce sont des modules de formation qu’on leur inculque. C’est comme cela que les producteurs arrivent, non seulement à assurer leur sécurité alimentaire, mais également à avoir des revenus en termes d’amélioration de leur production.
On a vu certains éleveurs qui ont déjà cette technologie. Est-ce que vous allez démultiplier ce dispositif ?
Comme on l’a dit, c’est un dispositif qui est basé sur des plateformes d’innovations. Au niveau de ce dispostif, nous voulons toucher le plus grand nombre d’éleveurs possible. Donc, à partir de ce moment, il y a des alliances qui se font avec certaines ONG, avec certaines structures qui sont informées de ce que les choses se passent. C’est comme cela qu’on peut avoir le plus grand nombre de bénéficiaires. C’est pourquoi je parlais de bénéficiaires indirects.
Quelles ont été les contraintes dans le cadre du déroulement du projet AMPROLAIT ?
Sur le plan technique, je ne pense pas qu’il y a eu tellement de problèmes. Par contre, c’est sur le plan de l’appui financier qu’il y a eu des moments où effectivement qu’il y a problèmes compte tenu du montage projet. Parce que l’Union européenne et le Canada financent le projet. Mais c’est à travers un mécanisme qui est géré par la Banque mondiale. Et souvent avec ses procédures, il y a eu des moments où on avait besoin des ressources financières qui n’arrivaient pas à temps. Donc ce sont ces genres de contraintes que nous avons eu.
Quelles appréciations faites vous de l’intervention de l’Union européenne et du Canada ?
Cette intervention a permis à notre organisation d’ête consolidée dans son rôle de promotion de cette coopération entre les acteurs au niveau de la recherche et du développement agricole. Notre organisation est composé de ce qu’on appelle les systèmes nationaux de recherches agricoles qui, avec ce pré-appui, ont adopté les plateformes d’innovations. Nous sommes dans le domaine de l’élevage. Mais, ces plateformes existent également dans d’autres domaines : productions de céréales jusqu’à leur transformation, la conservation de sols et autres. L’appui de l’Union européenne et du Canada nous a renforcés dans nos capacités. Nous ne pouvons que réitérer nos remerciements à ces partenaires
Quel est le coût global de ce projet ?
Pour ce projet, le coût était au départ à peu près de 500.000 dollars. Mais compte tenu du succès que nous voyons avec sa mise en œuvre, on a décidé à un moment d’y adjoindre d’autres pays qui ne faisaient pas partie de ce projet. Aujourd’hui, c’est un financement de 800.000 dollars qui a été mobilisé pour ce projet AMPROLAIT.
Les pays bénéficiaire du projet sont le Sénégal, le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Tchad et le Cameroun. Au Sénégal, en dehors de la plateforme de Kaolack, il y a celle de Kaffrine et Fatick.
Le projet prend fin en septembre 2016. Il a démarré, il y a 4 ans.
Entretien réalisé par El Hadj Diakhaté
C’est un projet qui implique 20 pays en Afrique de l’Ouest et du Centre. Il a démarré il y a 4 ans maintenant. C’est un projet qui est bâti sur ce que nous appelons les plateformes d’innovations qui, à partir d’une concertation des acteurs qui sont intéressés par cette problématique de l’amélioration de l’élevage, se rencontrent, discutent ensemble pour voir quels sont les problèmes et comment les résoudre. Ces problèmes sont rapportés au niveau des techniciens. C’est l’Ecole inter-Etats des sciences et médecine vétérinaire qui assure la coordination et avec les techniciens des autres structures nous apportent les solutions. Pour cette plateforme, il faut d’abord former. C’est un projet qui a permis de former plus de 900 bénéficiaires directs c’est-à-dire ceux qui participent directement à la plateforme et autres discussions et où ils mettent en œuvre. Mais il y a ceux qu’on appelle les bénéficiaires indirects qui sont des milliers de personnes qui profitent de ce projet.
Quelles sont les technologies qui sont utilisées ?
On parle de contraintes. Il y a la question de l’alimentation qui est posée. C’est bien de nourrir, mais avec quoi ? Qu’est ce qui peut permettre à l’éleveur d’assurer une nourriture permanente. Donc on lui apprend à s’approvisionner de manière correcte pour pouvoir faire des stocks d’aliment. Le deuxième aspect, si vous arrivez à bien nourrir, l’animal va bien produire. Mais qu’est ce que vous pouvez faire avec cette production ? Il faut d’abord que les produits qui sortent de cette production soit de qualité. Et cette qualité, comment l’obtenir, cela fait partie des modules de formation. Une fois que vous obtenez des produits de qualité, comment obtenir de la plus-value en transformant? Là aussi, ce sont des modules de formation qu’on leur inculque. C’est comme cela que les producteurs arrivent, non seulement à assurer leur sécurité alimentaire, mais également à avoir des revenus en termes d’amélioration de leur production.
On a vu certains éleveurs qui ont déjà cette technologie. Est-ce que vous allez démultiplier ce dispositif ?
Comme on l’a dit, c’est un dispositif qui est basé sur des plateformes d’innovations. Au niveau de ce dispostif, nous voulons toucher le plus grand nombre d’éleveurs possible. Donc, à partir de ce moment, il y a des alliances qui se font avec certaines ONG, avec certaines structures qui sont informées de ce que les choses se passent. C’est comme cela qu’on peut avoir le plus grand nombre de bénéficiaires. C’est pourquoi je parlais de bénéficiaires indirects.
Quelles ont été les contraintes dans le cadre du déroulement du projet AMPROLAIT ?
Sur le plan technique, je ne pense pas qu’il y a eu tellement de problèmes. Par contre, c’est sur le plan de l’appui financier qu’il y a eu des moments où effectivement qu’il y a problèmes compte tenu du montage projet. Parce que l’Union européenne et le Canada financent le projet. Mais c’est à travers un mécanisme qui est géré par la Banque mondiale. Et souvent avec ses procédures, il y a eu des moments où on avait besoin des ressources financières qui n’arrivaient pas à temps. Donc ce sont ces genres de contraintes que nous avons eu.
Quelles appréciations faites vous de l’intervention de l’Union européenne et du Canada ?
Cette intervention a permis à notre organisation d’ête consolidée dans son rôle de promotion de cette coopération entre les acteurs au niveau de la recherche et du développement agricole. Notre organisation est composé de ce qu’on appelle les systèmes nationaux de recherches agricoles qui, avec ce pré-appui, ont adopté les plateformes d’innovations. Nous sommes dans le domaine de l’élevage. Mais, ces plateformes existent également dans d’autres domaines : productions de céréales jusqu’à leur transformation, la conservation de sols et autres. L’appui de l’Union européenne et du Canada nous a renforcés dans nos capacités. Nous ne pouvons que réitérer nos remerciements à ces partenaires
Quel est le coût global de ce projet ?
Pour ce projet, le coût était au départ à peu près de 500.000 dollars. Mais compte tenu du succès que nous voyons avec sa mise en œuvre, on a décidé à un moment d’y adjoindre d’autres pays qui ne faisaient pas partie de ce projet. Aujourd’hui, c’est un financement de 800.000 dollars qui a été mobilisé pour ce projet AMPROLAIT.
Les pays bénéficiaire du projet sont le Sénégal, le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Tchad et le Cameroun. Au Sénégal, en dehors de la plateforme de Kaolack, il y a celle de Kaffrine et Fatick.
Le projet prend fin en septembre 2016. Il a démarré, il y a 4 ans.
Entretien réalisé par El Hadj Diakhaté