"Les autorités publiques doivent desserrer l’étreinte autour du secteur privé et améliorer l’environnement des affaires, pour favoriser la croissance économique. Des réformes ont été entreprises par l’Etat, mais nous estimons qu’il n'y a pas une accélération pouvant permettre à l’investisseur de prendre des risques", a affirmé M. Cama.
Il intervenait vendredi à un forum sur "l'investissement et l’environnement des affaires". La réunion était organisée par l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, la Fondation Trustafrica et le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) du gouvernement canadien.
"Les autorités publiques doivent relever les défis de la politique économique, de la fiscalité et de l’environnement juridique, pour motiver les investisseurs et accroitre la croissance économique", a plaidé le président de la CNES, l'une des plus importantes organisations patronales du pays.
Il estime que l’environnement juridique au Sénégal est confronté à des "lenteurs" et à des "dysfonctionnements [qui] pourraient décourager les investisseurs".
Durant ces dernières années, le gouvernement sénégalais a opéré des changements qui lui ont valu un meilleur classement au Doing Business, l'instrument avec lequel la Banque mondiale évalue les politiques d'incitation à l'investissement privé de nombreux pays.
Le ministre du Plan, Abdoulaye Baldé, qui participait aussi au forum, est d'avis que l'économie informelle occupe "une place prépondérante" dans l'économie sénégalaise.
L'analyse de l'environnement des affaires doit prendre en compte les "contraintes" relatives à la diversification et au développement des activités industrielles, a-t-il souligné.
Il a préconisé une "meilleure adéquation" entre la formation universitaire et le marché du travail.
"J’insisterai sur tous les avantages que l’économie pourrait tirer du dialogue constant entre le monde académique et celui de l’entreprise. Une meilleure adéquation de la formation avec l'emploi" doit être recherchée, a dit M. Baldé, en présence d'universitaires et de représentants du secteur privé.
Cette adéquation devrait entraîner "une plus grande compétitivité de notre économie", espère-t-il.
APS
Il intervenait vendredi à un forum sur "l'investissement et l’environnement des affaires". La réunion était organisée par l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, la Fondation Trustafrica et le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) du gouvernement canadien.
"Les autorités publiques doivent relever les défis de la politique économique, de la fiscalité et de l’environnement juridique, pour motiver les investisseurs et accroitre la croissance économique", a plaidé le président de la CNES, l'une des plus importantes organisations patronales du pays.
Il estime que l’environnement juridique au Sénégal est confronté à des "lenteurs" et à des "dysfonctionnements [qui] pourraient décourager les investisseurs".
Durant ces dernières années, le gouvernement sénégalais a opéré des changements qui lui ont valu un meilleur classement au Doing Business, l'instrument avec lequel la Banque mondiale évalue les politiques d'incitation à l'investissement privé de nombreux pays.
Le ministre du Plan, Abdoulaye Baldé, qui participait aussi au forum, est d'avis que l'économie informelle occupe "une place prépondérante" dans l'économie sénégalaise.
L'analyse de l'environnement des affaires doit prendre en compte les "contraintes" relatives à la diversification et au développement des activités industrielles, a-t-il souligné.
Il a préconisé une "meilleure adéquation" entre la formation universitaire et le marché du travail.
"J’insisterai sur tous les avantages que l’économie pourrait tirer du dialogue constant entre le monde académique et celui de l’entreprise. Une meilleure adéquation de la formation avec l'emploi" doit être recherchée, a dit M. Baldé, en présence d'universitaires et de représentants du secteur privé.
Cette adéquation devrait entraîner "une plus grande compétitivité de notre économie", espère-t-il.
APS