Le 31 décembre 2016, la base de données de l’Aiea sur le trafic illicite contenait un total de 3068 incidents confirmés liés à la sécurité nucléaire et signalés par les Etats participants. Pour éviter un dangereux accident ou l’utilisation de ses ressources par les terroristes, l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea) organise un cours, à Dakar, pour les pays d’Afrique francophone du lundi 16 au vendredi 20 octobre. Le responsable de la Division sécurité de l’Aiea, Radek Hlavacka, a dit que sa structure a été sollicitée par les Etats Africains pour renforcer leurs capacités de réaction contre les incidents nucléaires. Il assure qu’avec cette formation, «nous allons voir comment répondre à un événement de sécurité nucléaire et familiariser les spécialistes des pays à la stratégie de réponse aux événements de sécurité nucléaire. Nous allons identifier les lacunes et les forces des différents pays pour renforcer les dispositifs nationaux».
Selon le représentant de la Primature, Babou Diabou Diop, qui a présidé la première séance, «dans la conduite de leurs politiques de sécurisation de ces matières qui nous sont utiles dans de multiples domaines mais qui, dans toutes les étapes de la procédure de leur utilisation, n’en présentent pas moins des dangers» et «la meilleure assurance que nous pouvons avoir de notre sécurité relativement à ses matières réside dans l’existence de ressources humaines expertes, capables de gérer avec efficacité et efficience toute les étapes du processus leur gestion, depuis leur transport jusqu’à leur mise hors circuit, en passant par le stockage et leur utilisation».
Le Directeur des Inspections de l’Autorité sénégalaise de radioprotection et de sûreté nucléaire (Arsn), Docteur Moustapha Sadibou Tall, dit lui que, le Programme d’assistance de l’Aiea sur les capacités d’intervention en matière de sécurité nucléaire comporte une étape de planification, de mise en œuvre et de pérennisation. Il vise également à aider les participants à l’élaboration d’un plan de développement des capacités d’intervention de leur pays en recensant l’ensemble des activités susceptibles d’être mises en œuvre au niveau national. «Au regard du contexte mondial actuel de recrudescence des actes terroristes de toute nature, une menace réelle dont la communauté internationale doit se prémunir, est de voir se développer la capacité de certaines organisations terroristes à acquérir des matières radioactives afin de produire un engin à dispersion radiologique dont l’explosion aurait des conséquences sanitaires et économiques considérable», explique Docteur Sadibou Tall.
Tidiane Diouf
Selon le représentant de la Primature, Babou Diabou Diop, qui a présidé la première séance, «dans la conduite de leurs politiques de sécurisation de ces matières qui nous sont utiles dans de multiples domaines mais qui, dans toutes les étapes de la procédure de leur utilisation, n’en présentent pas moins des dangers» et «la meilleure assurance que nous pouvons avoir de notre sécurité relativement à ses matières réside dans l’existence de ressources humaines expertes, capables de gérer avec efficacité et efficience toute les étapes du processus leur gestion, depuis leur transport jusqu’à leur mise hors circuit, en passant par le stockage et leur utilisation».
Le Directeur des Inspections de l’Autorité sénégalaise de radioprotection et de sûreté nucléaire (Arsn), Docteur Moustapha Sadibou Tall, dit lui que, le Programme d’assistance de l’Aiea sur les capacités d’intervention en matière de sécurité nucléaire comporte une étape de planification, de mise en œuvre et de pérennisation. Il vise également à aider les participants à l’élaboration d’un plan de développement des capacités d’intervention de leur pays en recensant l’ensemble des activités susceptibles d’être mises en œuvre au niveau national. «Au regard du contexte mondial actuel de recrudescence des actes terroristes de toute nature, une menace réelle dont la communauté internationale doit se prémunir, est de voir se développer la capacité de certaines organisations terroristes à acquérir des matières radioactives afin de produire un engin à dispersion radiologique dont l’explosion aurait des conséquences sanitaires et économiques considérable», explique Docteur Sadibou Tall.
Tidiane Diouf