Fort de ce constat, l’Etat du Sénégal avait inscrit dans les axes prioritaires de développement de la maîtrise de l’énergie, l’amélioration de l’efficacité énergétique de l’éclairage avec le lancement du programme national de diffusion de lampes à économie d’énergie.
En 2011, afin d’accompagner ce programme, l’Etat avait pris le décret N° 2011-160 du 28 janvier 2011 portant interdiction de l’importation et de la production au Sénégal de lampes à incandescence et promotion des lampes à économie d’énergie. Cette mesure était entrée en vigueur à partir de mars de la même année et devait se traduire par l’arrêt de l’entrée dans le pays des lampes à incandescence classiques.
Malgré la prise de ce décret, les lampes à incandescence classiques sont toujours importées et distribuées sur le marché national. Par ailleurs, des importations de plus en plus importantes ont été notées sur les lampes à économie d’énergie, mais leur qualité reste douteuse et aucun contrôle n’est effectué sur leur conformité aux normes nationales applicables.
Au regard de ce constat, un atelier sur les nouvelles mesures relatives à l’éclairage a été organisé par l’AEME appuyée par la coopération allemande. Cette activité s’inscrit dans le cadre du programme Eclairage Efficace.
Selon le Directeur Général de l’AEME, le programme Eclairage Efficace comporte plusieurs composantes parmi lesquelles la mise en place d’une réglementation rigoureuse qui devra concerner autant les lampes qualifiées de non performantes que celles qui sont performantes, conformément aux spécifications des normes de référence.
Parallèlement, des mesures visant à renforcer la qualité des lampes à économie d’énergie devaient également être prises. C’est dans ce contexte que le décret précité a été abrogé et remplacé par le décret 2017-1411 du 13 juillet 2017 portant interdiction de l’importation, de la production et de la commercialisation au Sénégal des lampes à incandescence et promotion des lampes à économie d’énergie, publié au journal officiel le 02 décembre 2017.
«Il est également en phase avec la préoccupation de son excellence Monsieur le Président de la République Macky Sall qui, lors d’un communiqué du conseil des ministres en 2015, avait formellement instruit sur l’accélération de la cadence pour régler rapidement cette question liée à l’éclairage efficace», dit-il.
En effet, l´énergie est un levier clé de la croissance économique et un facteur déterminant de développement et de compétitivité pour nos pays. C’est également un moyen de lutter contre la pauvreté et la précarité sociale. Si le Sénégal réussi le pari du blocage des importations de lampes à incandescence classiques et de leur commercialisation, toute la population va en tirer profit, car ayant des répercussions directes sur les dépenses d’électricité de tout un chacun.
«Au-delà de toutes ces considérations, la réalisation d’économies d’énergie contribue à équilibrer l’offre et la demande d’énergie, gage de stabilité économique comme social et facteur d’amélioration de l’accès a l’énergie pour nos pays encore en plein développement».
Pathé TOURE
En 2011, afin d’accompagner ce programme, l’Etat avait pris le décret N° 2011-160 du 28 janvier 2011 portant interdiction de l’importation et de la production au Sénégal de lampes à incandescence et promotion des lampes à économie d’énergie. Cette mesure était entrée en vigueur à partir de mars de la même année et devait se traduire par l’arrêt de l’entrée dans le pays des lampes à incandescence classiques.
Malgré la prise de ce décret, les lampes à incandescence classiques sont toujours importées et distribuées sur le marché national. Par ailleurs, des importations de plus en plus importantes ont été notées sur les lampes à économie d’énergie, mais leur qualité reste douteuse et aucun contrôle n’est effectué sur leur conformité aux normes nationales applicables.
Au regard de ce constat, un atelier sur les nouvelles mesures relatives à l’éclairage a été organisé par l’AEME appuyée par la coopération allemande. Cette activité s’inscrit dans le cadre du programme Eclairage Efficace.
Selon le Directeur Général de l’AEME, le programme Eclairage Efficace comporte plusieurs composantes parmi lesquelles la mise en place d’une réglementation rigoureuse qui devra concerner autant les lampes qualifiées de non performantes que celles qui sont performantes, conformément aux spécifications des normes de référence.
Parallèlement, des mesures visant à renforcer la qualité des lampes à économie d’énergie devaient également être prises. C’est dans ce contexte que le décret précité a été abrogé et remplacé par le décret 2017-1411 du 13 juillet 2017 portant interdiction de l’importation, de la production et de la commercialisation au Sénégal des lampes à incandescence et promotion des lampes à économie d’énergie, publié au journal officiel le 02 décembre 2017.
«Il est également en phase avec la préoccupation de son excellence Monsieur le Président de la République Macky Sall qui, lors d’un communiqué du conseil des ministres en 2015, avait formellement instruit sur l’accélération de la cadence pour régler rapidement cette question liée à l’éclairage efficace», dit-il.
En effet, l´énergie est un levier clé de la croissance économique et un facteur déterminant de développement et de compétitivité pour nos pays. C’est également un moyen de lutter contre la pauvreté et la précarité sociale. Si le Sénégal réussi le pari du blocage des importations de lampes à incandescence classiques et de leur commercialisation, toute la population va en tirer profit, car ayant des répercussions directes sur les dépenses d’électricité de tout un chacun.
«Au-delà de toutes ces considérations, la réalisation d’économies d’énergie contribue à équilibrer l’offre et la demande d’énergie, gage de stabilité économique comme social et facteur d’amélioration de l’accès a l’énergie pour nos pays encore en plein développement».
Pathé TOURE