Dans ses deux dernières Études économiques de l’Union européenne et de la zone euro, l’OCDE examine les facteurs qui expliquent la vigueur de la reprise, ainsi que les défis auquel l’Europe va se trouver confrontée. Les auteurs des Études prévoient que la croissance devrait dépasser les 2 % pour la période 2018-19 et présentent un programme d’action permettant de stimuler la croissance à long terme et les niveaux de vie dans toute l’Europe.
Dans les deux Études, présentées à Bruxelles par le Secrétaire général de l’OCDE Angel Gurría, la nécessité de réformer le budget de l’UE, de mettre en œuvre des politiques plus efficaces pour réduire les fractures régionales et de poursuivre les efforts visant à approfondir le marché unique est mise en relief. L’OCDE montre également comment le parachèvement de l’union bancaire, la création d’un mécanisme de soutien budgétaire commun et la simplification des règles budgétaires sont autant de mesures qui permettraient de rendre la zone euro plus résiliente face aux chocs économiques.
«Après des années de crise, une dynamique économique positive a pris corps dans toute l’Europe», a déclaré Gurría. « La croissance se poursuit à un rythme soutenu, et s’est généralisée parmi les secteurs et parmi les pays. Les conditions sont réunies pour procéder à une nouvelle vague de réformes afin de relancer le projet européen et de faire en sorte que les avantages en soient partagés par tous».
D’après les Études, la politique macroéconomique devrait être ajustée de façon à soutenir l’expansion économique tout en réduisant les déséquilibres. La politique monétaire devrait rester accommodante jusqu’à ce que l’inflation ait renoué durablement avec son objectif, quand bien même la BCE devrait se préparer à une normalisation très progressive de sa politique. Dans le contexte actuel d’expansion économique, les gouvernements devraient s’efforcer de réduire leurs ratios dette/PIB. Des règles budgétaires simplifiées et une attention plus grande accordée à l’augmentation des dépenses devraient contribuer à la réalisation de cet objectif sans compromettre la reprise.
Pour conforter les progrès économiques futurs, il est indispensable de garantir la stabilité de l’union monétaire et d’accroître la résilience de la monnaie commune aux récessions. Un partage plus large des risques sera nécessaire. Les auteurs des Études appellent à la mise en place d’un régime de réassurance chômage permettant de faire face aux chocs économiques trop massifs pour pouvoir être contrés uniquement par des politiques budgétaires ou monétaires nationales. Il importe également d’engager des réformes pour développer l’union des marchés de capitaux et, parallèlement, réduire rapidement le volume des prêts non performants, afin de permettre à l’Union économique et monétaire de mieux fonctionner.
Pathé TOURE
Dans les deux Études, présentées à Bruxelles par le Secrétaire général de l’OCDE Angel Gurría, la nécessité de réformer le budget de l’UE, de mettre en œuvre des politiques plus efficaces pour réduire les fractures régionales et de poursuivre les efforts visant à approfondir le marché unique est mise en relief. L’OCDE montre également comment le parachèvement de l’union bancaire, la création d’un mécanisme de soutien budgétaire commun et la simplification des règles budgétaires sont autant de mesures qui permettraient de rendre la zone euro plus résiliente face aux chocs économiques.
«Après des années de crise, une dynamique économique positive a pris corps dans toute l’Europe», a déclaré Gurría. « La croissance se poursuit à un rythme soutenu, et s’est généralisée parmi les secteurs et parmi les pays. Les conditions sont réunies pour procéder à une nouvelle vague de réformes afin de relancer le projet européen et de faire en sorte que les avantages en soient partagés par tous».
D’après les Études, la politique macroéconomique devrait être ajustée de façon à soutenir l’expansion économique tout en réduisant les déséquilibres. La politique monétaire devrait rester accommodante jusqu’à ce que l’inflation ait renoué durablement avec son objectif, quand bien même la BCE devrait se préparer à une normalisation très progressive de sa politique. Dans le contexte actuel d’expansion économique, les gouvernements devraient s’efforcer de réduire leurs ratios dette/PIB. Des règles budgétaires simplifiées et une attention plus grande accordée à l’augmentation des dépenses devraient contribuer à la réalisation de cet objectif sans compromettre la reprise.
Pour conforter les progrès économiques futurs, il est indispensable de garantir la stabilité de l’union monétaire et d’accroître la résilience de la monnaie commune aux récessions. Un partage plus large des risques sera nécessaire. Les auteurs des Études appellent à la mise en place d’un régime de réassurance chômage permettant de faire face aux chocs économiques trop massifs pour pouvoir être contrés uniquement par des politiques budgétaires ou monétaires nationales. Il importe également d’engager des réformes pour développer l’union des marchés de capitaux et, parallèlement, réduire rapidement le volume des prêts non performants, afin de permettre à l’Union économique et monétaire de mieux fonctionner.
Pathé TOURE