L’information est de la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) dans sa Note de conjoncture pour le deuxième trimestre 2020. Selon la Dpee, cette situation est le résultat des effets conjugués de l’appréciation du franc Cfa (+2,0%) et du différentiel d’inflation défavorable (+0,2%), sur la période. Face aux pays membres de la zone de l’Uemoa, le différentiel d’inflation défavorable a induit une dégradation de la compétitivité-prix de l’économie nationale de 0,5%, en rythme trimestriel.
Par rapport aux pays partenaires membres de la zone euro, la Dpee ajoute qu’il est ressorti une stabilité du taux de change effectif réel résultant d’un même niveau d’inflation entre les deux économies. En glissement annuel, les pertes de compétitivité sont estimées à 3,1%. Elles s’expliquent, à la fois, par l’appréciation du franc CFA (+2,6%) et le différentiel d’inflation défavorable (+0,5%) sur la même période.
En moyenne sur le premier semestre de 2020, il ressort, également, des pertes de compétitivité de l’économie sénégalaise évaluées à 1,5%, en liaison avec l’appréciation de la monnaie locale par rapport à celles des principaux partenaires commerciaux (+1,8%), atténuée par le différentiel d’inflation favorable (-0,3%).
Adou FAYE
Par rapport aux pays partenaires membres de la zone euro, la Dpee ajoute qu’il est ressorti une stabilité du taux de change effectif réel résultant d’un même niveau d’inflation entre les deux économies. En glissement annuel, les pertes de compétitivité sont estimées à 3,1%. Elles s’expliquent, à la fois, par l’appréciation du franc CFA (+2,6%) et le différentiel d’inflation défavorable (+0,5%) sur la même période.
En moyenne sur le premier semestre de 2020, il ressort, également, des pertes de compétitivité de l’économie sénégalaise évaluées à 1,5%, en liaison avec l’appréciation de la monnaie locale par rapport à celles des principaux partenaires commerciaux (+1,8%), atténuée par le différentiel d’inflation favorable (-0,3%).
Adou FAYE