A l’issue de l’activité, le directeur général de l’Adepme a confié que ce qu’on peut retenir c’est qu’il est indispensable de mettre en place un cadre permettant de faire des Petites et moyennes entreprises (Pme) le moteur de la transformation de l’économie.
Idrissa Diabira a souligné que l’un des principaux défis est de mettre en cohérence les efforts et accompagnements mis à la disposition des entreprises. « Nous avons besoin de cohérence et, au-delà de ce que chacun de nous peut faire de son côté, nous avons un horizon plus important qui est d’être plus efficaces ensemble pour relever les défis », a-t-il soutenu.
Pour M. Diabira, c’est « la synergie des actions » qui va permettre de relever les défis et de voir l’impact qui se traduira par la « formalisation massivement d’entreprises, la création d’emplois formels, décents pour les populations ».
Le défi ultime est, selon lui, « être en capacité de formaliser massivement nos entreprises ». « On n’a que neuf (09) entreprises formelles pour 10 mille habitants quand le Maroc a 500 entreprises formelles pour 10 mille habitants »
Par ailleurs, le Dg de l’Adepme a rappelé que le principal problème lié à l’accès des entreprises aux financements est le « manque d’informations ». Il a renseigné que les banques et les acteurs de capital investissement « ne donnent pas leurs ressources à un acteur dont ils n’ont pas une visibilité suffisante grâce à l’information sur les entreprises ».
« Ce que nous avons réussi avec l’Adepme, c’est de disposer d’un outil qui permet de lire et d’évaluer la performance des entreprises. C’est le e-reting qui est doublement certifié aux plus hauts standards internationaux : Iso 9001 et Iso 27001. Nous sommes des rares pays en Afrique à en disposer », a expliqué Idrissa Diabira.
D’après lui, cela permet aux entreprises d’avoir accès aux financements, aux accompagnements, aux marchés de sous-traitance comme le ‘’Contenu local etc’’
Il a rappelé qu’au cours de l’année 2023, ils ont mis systématiquement cette évaluation au cœur de leurs activités. En ce sens, M. Diabira a confié que qu’ils ont évalué « plus de 5000 entreprises dans le cadre des programmes avec la Banque mondiale et la Banque africaine de développement ».
Il a ajouté tout de même qu’il faut certainement en faire 10 fois plus parce que les entreprises non évaluées (qui sont informelles) sont nombreuses.
Par ailleurs, le principal problème soulevé par les entrepreneurs et chefs d’entreprises reste l’accès difficile aux ressources financières. La contrainte relative à l’enclavement de certaines zones de production a été également évoquée par les entreprises qui ont des « difficultés énormes à écouler leurs produits ».
Les débats ont aussi permis aux acteurs de l’écosystème entrepreneurial de souligner l’importance voire la nécessité de la « rationalisation » des Structures d’appui et d’encadrement (Sae).
« Pour avoir de l’accompagnement, il te faut parfois faire des va-et-vient à n’en plus finir et cela peut décourager certains entrepreneurs », a expliqué un acteur de l’écosystème entrepreneurial qui participait aux débats.
Bassirou MBAYE
Idrissa Diabira a souligné que l’un des principaux défis est de mettre en cohérence les efforts et accompagnements mis à la disposition des entreprises. « Nous avons besoin de cohérence et, au-delà de ce que chacun de nous peut faire de son côté, nous avons un horizon plus important qui est d’être plus efficaces ensemble pour relever les défis », a-t-il soutenu.
Pour M. Diabira, c’est « la synergie des actions » qui va permettre de relever les défis et de voir l’impact qui se traduira par la « formalisation massivement d’entreprises, la création d’emplois formels, décents pour les populations ».
Le défi ultime est, selon lui, « être en capacité de formaliser massivement nos entreprises ». « On n’a que neuf (09) entreprises formelles pour 10 mille habitants quand le Maroc a 500 entreprises formelles pour 10 mille habitants »
Par ailleurs, le Dg de l’Adepme a rappelé que le principal problème lié à l’accès des entreprises aux financements est le « manque d’informations ». Il a renseigné que les banques et les acteurs de capital investissement « ne donnent pas leurs ressources à un acteur dont ils n’ont pas une visibilité suffisante grâce à l’information sur les entreprises ».
« Ce que nous avons réussi avec l’Adepme, c’est de disposer d’un outil qui permet de lire et d’évaluer la performance des entreprises. C’est le e-reting qui est doublement certifié aux plus hauts standards internationaux : Iso 9001 et Iso 27001. Nous sommes des rares pays en Afrique à en disposer », a expliqué Idrissa Diabira.
D’après lui, cela permet aux entreprises d’avoir accès aux financements, aux accompagnements, aux marchés de sous-traitance comme le ‘’Contenu local etc’’
Il a rappelé qu’au cours de l’année 2023, ils ont mis systématiquement cette évaluation au cœur de leurs activités. En ce sens, M. Diabira a confié que qu’ils ont évalué « plus de 5000 entreprises dans le cadre des programmes avec la Banque mondiale et la Banque africaine de développement ».
Il a ajouté tout de même qu’il faut certainement en faire 10 fois plus parce que les entreprises non évaluées (qui sont informelles) sont nombreuses.
Par ailleurs, le principal problème soulevé par les entrepreneurs et chefs d’entreprises reste l’accès difficile aux ressources financières. La contrainte relative à l’enclavement de certaines zones de production a été également évoquée par les entreprises qui ont des « difficultés énormes à écouler leurs produits ».
Les débats ont aussi permis aux acteurs de l’écosystème entrepreneurial de souligner l’importance voire la nécessité de la « rationalisation » des Structures d’appui et d’encadrement (Sae).
« Pour avoir de l’accompagnement, il te faut parfois faire des va-et-vient à n’en plus finir et cela peut décourager certains entrepreneurs », a expliqué un acteur de l’écosystème entrepreneurial qui participait aux débats.
Bassirou MBAYE