En matière d’éducation, l’OCDE ne veut laisser personne en rade. D’ailleurs, dans un nouveau rapport, l’OCDE indique que les pays n’ont, pour la plupart, guère progressé ces dix dernières années en ce qui concerne l’aide apportée aux élèves les plus faibles afin qu’ils améliorent leurs résultats en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences. Selon ce rapport, cela signifie que trop de jeunes continuent de quitter l’école sans avoir acquis les compétences de base qui sont aujourd'hui nécessaires pour évoluer dans la société et sur le marché du travail, assombrissant ainsi leurs perspectives d’avenir et compromettant la croissance économique à long terme.
Le rapport intitulé : «Les élèves en difficulté : Pourquoi décrochent-ils et comment les aider à réussir?», estime qu’environ 4.5 millions de jeunes âgés de 15 ans des pays de l’OCDE, soit plus d’un quart d’entre eux, n’atteignent pas le niveau le plus élémentaire de compétences en compréhension de l’écrit, en mathématiques et/ou en sciences. Dans d’autres pays, cette part est souvent beaucoup plus importante.
De même, l’analyse des résultats de l’enquête PISA de l’OCDE entre 2003 et 2012 révèle que peu de pays ont enregistré des progrès chez les élèves peu performants, et qu’ils sont également peu nombreux à avoir vu augmenter leur part d’élèves en difficulté.
«Les gains sociaux et économiques de la lutte contre les mauvais résultats scolaires sont de loin supérieurs aux coûts de l’amélioration», indique Andreas Schleicher, Directeur de l’éducation et des compétences à l’OCDE.
Selon lui, les politiques et les pratiques éducatives peuvent contribuer à relever ce défi. La lutte contre la faible performance doit devenir une priorité et obtenir les ressources nécessaires pour faire en sorte que chaque enfant puisse réussir sa scolarité.
Pathé TOURE
Le rapport intitulé : «Les élèves en difficulté : Pourquoi décrochent-ils et comment les aider à réussir?», estime qu’environ 4.5 millions de jeunes âgés de 15 ans des pays de l’OCDE, soit plus d’un quart d’entre eux, n’atteignent pas le niveau le plus élémentaire de compétences en compréhension de l’écrit, en mathématiques et/ou en sciences. Dans d’autres pays, cette part est souvent beaucoup plus importante.
De même, l’analyse des résultats de l’enquête PISA de l’OCDE entre 2003 et 2012 révèle que peu de pays ont enregistré des progrès chez les élèves peu performants, et qu’ils sont également peu nombreux à avoir vu augmenter leur part d’élèves en difficulté.
«Les gains sociaux et économiques de la lutte contre les mauvais résultats scolaires sont de loin supérieurs aux coûts de l’amélioration», indique Andreas Schleicher, Directeur de l’éducation et des compétences à l’OCDE.
Selon lui, les politiques et les pratiques éducatives peuvent contribuer à relever ce défi. La lutte contre la faible performance doit devenir une priorité et obtenir les ressources nécessaires pour faire en sorte que chaque enfant puisse réussir sa scolarité.
Pathé TOURE