Mataki qui signifie «mesures» en langue haoussa, une des langues les plus parlées en Afrique de l’Ouest, est une synthèse des contributions citoyennes au débat de WATHI qui avait porté en juillet/août 2016 sur la question de la qualité de l’enseignement primaire et secondaire, question cruciale pour le présent et l’avenir de chacun des pays de la région.
Le document propose cinq pistes pour orienter l’action collective des citoyens et des décideurs. Il s’agit d’inscrire les projets éducatifs nationaux comme priorité stratégique des plans de transformation économique, sociale et culturelle à long terme dans tous les pays ; en créant dans chaque pays. De mettre en place des calendriers scolaires et des programmes adaptés aux contextes économiques et sociaux locaux, en particulier dans les zones rurales ; en tenant compte des calendriers agricoles et de manière générale des contraintes économiques et sociales pour déterminer le calendrier.
De faire de la formation des enseignants, de leur accompagnement et de leur supervision effective la première des priorités des réformes dans le domaine de l’éducation; en mettant en place des programmes d’urgence de remise à niveau des enseignants hâtivement recrutés à travers des formations intensives pendant les vacances scolaires. Mais aussi, mettre en œuvre de manière contrôlée et progressive une révision profonde des curriculums avec une focalisation pendant les dix premières années d’école primaire et secondaire sur les apprentissages et les connaissances qui correspondent aux exigences les plus fondamentales pour l’intégration des enfants dans leur environnement économique, social et culturel.
De plus, il faut envisager avec pragmatisme toutes les options pour faire face au défi extraordinaire que représente la fourniture d’une éducation publique de qualité à tous les enfants dans des contextes de forte croissance démographique et de ressources humaines et financières limitées.
Pathé TOURE
Le document propose cinq pistes pour orienter l’action collective des citoyens et des décideurs. Il s’agit d’inscrire les projets éducatifs nationaux comme priorité stratégique des plans de transformation économique, sociale et culturelle à long terme dans tous les pays ; en créant dans chaque pays. De mettre en place des calendriers scolaires et des programmes adaptés aux contextes économiques et sociaux locaux, en particulier dans les zones rurales ; en tenant compte des calendriers agricoles et de manière générale des contraintes économiques et sociales pour déterminer le calendrier.
De faire de la formation des enseignants, de leur accompagnement et de leur supervision effective la première des priorités des réformes dans le domaine de l’éducation; en mettant en place des programmes d’urgence de remise à niveau des enseignants hâtivement recrutés à travers des formations intensives pendant les vacances scolaires. Mais aussi, mettre en œuvre de manière contrôlée et progressive une révision profonde des curriculums avec une focalisation pendant les dix premières années d’école primaire et secondaire sur les apprentissages et les connaissances qui correspondent aux exigences les plus fondamentales pour l’intégration des enfants dans leur environnement économique, social et culturel.
De plus, il faut envisager avec pragmatisme toutes les options pour faire face au défi extraordinaire que représente la fourniture d’une éducation publique de qualité à tous les enfants dans des contextes de forte croissance démographique et de ressources humaines et financières limitées.
Pathé TOURE