Expliquant l'importance du projet pour le Sénégal, Louise Cord, directrice des opérations de la Banque mondiale au Sénégal, a rappelé que le Sénégal possède l'un des meilleurs taux d'accès globaux à l'électricité en Afrique subsaharienne, mais son prix de production est relativement plus élevé que la moyenne régionale, et l’accès dans les zones rurales demeure faible.
Elle a ajouté que l’objectif de ce nouveau projet «est de promouvoir le développement et le partage de l'électricité hydroélectrique, qui a été la clé de la réduction des coûts de l'électricité au Sénégal, au Mali et en Mauritanie».
Ainsi, ajoute-elle, chacun de ces pays pourra accéder à des sources d'énergie nouvelles et plus diversifiées, garantissant plus de fiabilité et de flexibilité, tout en diminuant le coût de l'électricité.
Selon Charles-Joseph Cormier, directeur sectoriel «Énergie» à la Banque mondiale, «avec une population croissante dans les trois pays, la demande d'énergie devrait croître, nécessitant une capacité de production supplémentaire pour la région». Le projet proposé « n'augmentera pas seulement le commerce de l'électricité entre les trois pays, mais intégrera le système OMVS au Système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA)», ajoute-t-il.
Une fourniture d’électricité plus fiable devrait également avoir des effets positifs sur la productivité de la population ainsi que les avantages comparatifs des entreprises dans les pays de l'OMVS et, à terme, créer des emplois et stimuler la croissance économique, ont souligné Louise Cord et Charles-Joseph Cormier.
Le projet financera la construction d'une nouvelle ligne de transmission et des sous-stations associées pour renforcer et étendre le Réseau interconnecté de Manantali (RIMA), l'épine dorsale du réseau électrique OMVS. La nouvelle ligne reliera l’actuelle sous-station de Kayes, au Mali, à la sous-station de Tambacounda au Sénégal, qui fait partie du système WAPP élargi. Elle sera ainsi connectée au système de l'Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Gambie, OMVG).
Pathé TOURE
Elle a ajouté que l’objectif de ce nouveau projet «est de promouvoir le développement et le partage de l'électricité hydroélectrique, qui a été la clé de la réduction des coûts de l'électricité au Sénégal, au Mali et en Mauritanie».
Ainsi, ajoute-elle, chacun de ces pays pourra accéder à des sources d'énergie nouvelles et plus diversifiées, garantissant plus de fiabilité et de flexibilité, tout en diminuant le coût de l'électricité.
Selon Charles-Joseph Cormier, directeur sectoriel «Énergie» à la Banque mondiale, «avec une population croissante dans les trois pays, la demande d'énergie devrait croître, nécessitant une capacité de production supplémentaire pour la région». Le projet proposé « n'augmentera pas seulement le commerce de l'électricité entre les trois pays, mais intégrera le système OMVS au Système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA)», ajoute-t-il.
Une fourniture d’électricité plus fiable devrait également avoir des effets positifs sur la productivité de la population ainsi que les avantages comparatifs des entreprises dans les pays de l'OMVS et, à terme, créer des emplois et stimuler la croissance économique, ont souligné Louise Cord et Charles-Joseph Cormier.
Le projet financera la construction d'une nouvelle ligne de transmission et des sous-stations associées pour renforcer et étendre le Réseau interconnecté de Manantali (RIMA), l'épine dorsale du réseau électrique OMVS. La nouvelle ligne reliera l’actuelle sous-station de Kayes, au Mali, à la sous-station de Tambacounda au Sénégal, qui fait partie du système WAPP élargi. Elle sera ainsi connectée au système de l'Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Gambie, OMVG).
Pathé TOURE