Étrangères aux remords, ajoute-t-elle, et encore plus à l’obligation de rendre compte, les parties aux conflits continuent de bafouer ouvertement l’une des règles les plus élémentaires de la guerre : la protection des enfants.
Au Yémen, par exemple, le conflit aurait coûté la vie à plus de 220 enfants et en aurait blessé plus de 330 autres depuis le début de l’année. Près de 4,3 millions d’enfants risquent désormais de mourir de faim, ce qui représente une hausse de 24 % par rapport aux chiffres de 2017. Une épidémie de diarrhée aqueuse aiguë et de choléra, qui a tué plus de 400 enfants de moins de 5 ans l’année dernière, menace de faire encore plus de jeunes victimes alors que la saison des pluies commence et que les conditions d’hygiène ne cessent de se détériorer.
De même, en Syrie, les espoirs de paix restent faibles. Plus de 70 attaques ciblant des hôpitaux et des infrastructures de santé ont été confirmées durant les trois premiers mois de l’année, privant les enfants et les familles de services de santé vitaux. Plus de 300 infrastructures scolaires ont été attaquées depuis le début du conflit.
À Gaza, des enfants sont tués et blessés dans des manifestations depuis le début du mois de mars. Lundi, ce qui semble avoir été la journée de violence la plusmortelle depuis la guerre de Gaza a fait encore davantage de victimes parmi les enfants.
Au Bangladesh, plus de 400 000 enfants rohingyas réfugiés qui ont survécu aux atrocités récemment perpétrées au Myanmar ont besoin d’une assistance humanitaire. À l’approche de la mousson, le spectre du choléra et des maladies transmises par l’eau est plus menaçant que jamais.
Au Soudan du Sud, le premier pays que j’ai visité en ma qualité de Directrice générale de l’UNICEF, au moins 2,6 millions d’enfants ont été contraints de fuir leur maison. Plus d’un million d’enfants souffrent de malnutrition aiguë, dont plus de 250 000, de malnutrition aiguë sévère, et risquent davantage de mourir.
Dans tous ces pays et dans bien d’autres encore, les équipes dévouées de l’UNICEF et de ses partenaires mettent tout en œuvre pour atténuer les souffrances des plus vulnérables, de ceux qui sont séparés de leur famille, de ceux qui sont terrifiés et seuls, de ceux qui tombent malades dans des camps de réfugiés surpeuplés, de ceux qui se déplacent pour fuir la mousson et les inexorables sécheresses, de ceux qui sont affamés.
«Toutefois, seule, l’aide humanitaire ne suffit pas. Les enfants ont besoin de paix et de protection en toutes circonstances. Le droit de la guerre interdit de prendre des civils pour cible, d’attaquer des établissements scolaires ou des hôpitaux, d’utiliser, de recruter et de détenir illégalement des enfants, et de bloquer l’accès de l’aide humanitaire», conclu-elle.
Pathé TOURE
Au Yémen, par exemple, le conflit aurait coûté la vie à plus de 220 enfants et en aurait blessé plus de 330 autres depuis le début de l’année. Près de 4,3 millions d’enfants risquent désormais de mourir de faim, ce qui représente une hausse de 24 % par rapport aux chiffres de 2017. Une épidémie de diarrhée aqueuse aiguë et de choléra, qui a tué plus de 400 enfants de moins de 5 ans l’année dernière, menace de faire encore plus de jeunes victimes alors que la saison des pluies commence et que les conditions d’hygiène ne cessent de se détériorer.
De même, en Syrie, les espoirs de paix restent faibles. Plus de 70 attaques ciblant des hôpitaux et des infrastructures de santé ont été confirmées durant les trois premiers mois de l’année, privant les enfants et les familles de services de santé vitaux. Plus de 300 infrastructures scolaires ont été attaquées depuis le début du conflit.
À Gaza, des enfants sont tués et blessés dans des manifestations depuis le début du mois de mars. Lundi, ce qui semble avoir été la journée de violence la plusmortelle depuis la guerre de Gaza a fait encore davantage de victimes parmi les enfants.
Au Bangladesh, plus de 400 000 enfants rohingyas réfugiés qui ont survécu aux atrocités récemment perpétrées au Myanmar ont besoin d’une assistance humanitaire. À l’approche de la mousson, le spectre du choléra et des maladies transmises par l’eau est plus menaçant que jamais.
Au Soudan du Sud, le premier pays que j’ai visité en ma qualité de Directrice générale de l’UNICEF, au moins 2,6 millions d’enfants ont été contraints de fuir leur maison. Plus d’un million d’enfants souffrent de malnutrition aiguë, dont plus de 250 000, de malnutrition aiguë sévère, et risquent davantage de mourir.
Dans tous ces pays et dans bien d’autres encore, les équipes dévouées de l’UNICEF et de ses partenaires mettent tout en œuvre pour atténuer les souffrances des plus vulnérables, de ceux qui sont séparés de leur famille, de ceux qui sont terrifiés et seuls, de ceux qui tombent malades dans des camps de réfugiés surpeuplés, de ceux qui se déplacent pour fuir la mousson et les inexorables sécheresses, de ceux qui sont affamés.
«Toutefois, seule, l’aide humanitaire ne suffit pas. Les enfants ont besoin de paix et de protection en toutes circonstances. Le droit de la guerre interdit de prendre des civils pour cible, d’attaquer des établissements scolaires ou des hôpitaux, d’utiliser, de recruter et de détenir illégalement des enfants, et de bloquer l’accès de l’aide humanitaire», conclu-elle.
Pathé TOURE