Selon de nouvelles projections de changement climatique issues d'une étude financée par le PNUE et ses partenaires, les récifs du monde commenceront en moyenne à souffrir de blanchiment annuel en 2043. Ce phénomène constituerait une grave menace pour l'un des écosystèmes les plus importants de la planète.
Ces projections du changement climatique permettent de prédire quels coraux seront les premiers touchés et à quel rythme. Les chercheurs ont ainsi découvert que les récifs de Taïwan et de l'archipel des Turcs et Caïques seraient parmi les premiers à subir un blanchiment annuel, suivis par les récifs au large des côtes de Bahreïn, au Chili et en Polynésie française.
«Ces prédictions sont un trésor pour ceux qui luttent pour protéger l'un des écosystèmes les plus magnifiques et les plus importants du monde des ravages du changement climatique», a déclaré le Directeur exécutif du PNUE, Erik Solheim, soulignant qu'elles permettent aux conservateurs et aux gouvernements de donner la priorité à la protection des récifs qui peuvent encore avoir le temps de s'acclimater à nos mers qui se réchauffent.
L'Accord de Paris sur les changements climatiques vise à limiter la hausse de la température à moins de 2 degrés Celsius. Si les gouvernements tiennent leurs promesses de réduction des émissions conformément à cet accord, les coraux auront encore 11 ans pour s'adapter aux mers de plus en plus chaudes.
Pathé TOURE
Ces projections du changement climatique permettent de prédire quels coraux seront les premiers touchés et à quel rythme. Les chercheurs ont ainsi découvert que les récifs de Taïwan et de l'archipel des Turcs et Caïques seraient parmi les premiers à subir un blanchiment annuel, suivis par les récifs au large des côtes de Bahreïn, au Chili et en Polynésie française.
«Ces prédictions sont un trésor pour ceux qui luttent pour protéger l'un des écosystèmes les plus magnifiques et les plus importants du monde des ravages du changement climatique», a déclaré le Directeur exécutif du PNUE, Erik Solheim, soulignant qu'elles permettent aux conservateurs et aux gouvernements de donner la priorité à la protection des récifs qui peuvent encore avoir le temps de s'acclimater à nos mers qui se réchauffent.
L'Accord de Paris sur les changements climatiques vise à limiter la hausse de la température à moins de 2 degrés Celsius. Si les gouvernements tiennent leurs promesses de réduction des émissions conformément à cet accord, les coraux auront encore 11 ans pour s'adapter aux mers de plus en plus chaudes.
Pathé TOURE