En effet, cette semaine, à Nairobi, à l’occasion de la sixième Conférence internationale de Tokyo sur le développement africain, les pays africains et leurs partenaires doivent saisir cette occasion sans précédent de tracer la voie à suivre vers la mise en place d’un système de couverture sanitaire universelle (CSU). Le Groupe de la Banque mondiale annoncera aujourd’hui un engagement d’un montant de 15 milliards de dollars, étalé sur les cinq prochaines années, pour accélérer les progrès vers la mise en place d’une couverture de santé universelle en Afrique.
Si la Banque s’est engagée à travers de tels montants, estime son président, c’est parce qu’il existe un lien entre l’amélioration de la santé et des taux de survie notamment parmi les mères et les enfants et la croissance économique.
«Notre ralliement à la cause de la CSU doit commencer avant tout par une évaluation de la situation sanitaire actuelle en Afrique. Là où une accélération des progrès est possible et nécessaire, il est prioritaire de s’attaquer aux niveaux obstinément élevés de mortalité parmi les mères et les enfants ainsi qu’aux taux élevés de sous-nutrition», note Jim Yong Kim.
De même, le président de la Banque mondiale fait remarquer que la couverture universelle des services essentiels demande toutefois une transformation fondamentale du mode de financement des services de santé. La CSU implique le passage du système de paiement à l’usage qui pénalise les patients défavorisés et a appauvri plus de 11 millions d’Africains rien qu’en 2014 au système d’assurance maladie par cotisations qui protège les pauvres etdonneaux malades un accès rapide aux services de santé.
«Nous devons donner de l’argent directement aux femmes pauvres par le biais de programmes de transferts monétairesqui distribuent des allocations de santé, d’éducation et de nutrition aux femmes et aux enfants et contribuent fortement à promouvoir une croissance inclusive», note-t-il.
Pathé TOURE
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Si la Banque s’est engagée à travers de tels montants, estime son président, c’est parce qu’il existe un lien entre l’amélioration de la santé et des taux de survie notamment parmi les mères et les enfants et la croissance économique.
«Notre ralliement à la cause de la CSU doit commencer avant tout par une évaluation de la situation sanitaire actuelle en Afrique. Là où une accélération des progrès est possible et nécessaire, il est prioritaire de s’attaquer aux niveaux obstinément élevés de mortalité parmi les mères et les enfants ainsi qu’aux taux élevés de sous-nutrition», note Jim Yong Kim.
De même, le président de la Banque mondiale fait remarquer que la couverture universelle des services essentiels demande toutefois une transformation fondamentale du mode de financement des services de santé. La CSU implique le passage du système de paiement à l’usage qui pénalise les patients défavorisés et a appauvri plus de 11 millions d’Africains rien qu’en 2014 au système d’assurance maladie par cotisations qui protège les pauvres etdonneaux malades un accès rapide aux services de santé.
«Nous devons donner de l’argent directement aux femmes pauvres par le biais de programmes de transferts monétairesqui distribuent des allocations de santé, d’éducation et de nutrition aux femmes et aux enfants et contribuent fortement à promouvoir une croissance inclusive», note-t-il.
Pathé TOURE
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