Le modèle proposé pour la mutation institutionnelle du Fongip assimilé à une agence vers un FONGIP SA, établissement financier sera en cohérence avec l’écosystème actuel (FONSIS-BNDE-CNCAS-BHS-CDC, autres banques privées, etc…) et sera complété par une nouvelle offre de crédits d'une demande sociale de financements toujours très forte et souvent non "bancable" prise en charge par la Délégation à l'Entreprenariat Rapide (DER) car souvent non éligible aux produits de garanties du FONGIP. Il va aussi concilier la mission de service public unique d'offre de produits financiers de garantie que l’Etat a dévolué au FONGIP avec les réalités structurelles de l’écosystème du financement de l'économie nationale par les institutions financières.
Avec l’Etat actionnaire unique ou avec la participation de la Caisse de Dépôts et de Consignations (CDC) dans le capital, le Fongip serait à l’issue de ce processus d'environ douze à dix huit mois, un établissement financier de cautionnement et de prêt (aux SFD) agréé par la BCEAO et sera sous forme juridique d’une société anonyme à participation publique majoritaire régie par l’Acte Uniforme OHADA et la loi n°90-07 du 26 juin 1990 relative à l'organisation et au contrôle des entreprises du secteur parapublic et au contrôle des personnes morales de droit privé bénéficiant du concours financier de la puissance publique.
Ce nouveau statut devrait permettre à l’Etat de se doter d’un instrument financier plus performant et autonome tout en s’assurant en permanence de l’orientation de la société dans les secteurs prioritaires du PSE dans le cadre d’une gouvernance adaptée.
Sur le plan opérationnel, le FONGIP SA pourrait offrir principalement 7 grands fonds : un premier fonds de garantie des PME (FOGADEV) pour résorber au moins 40% du gap de financement estimé en 2015 à 500 milliards FCFA; un deuxième fonds de garantie destiné à faciliter l’accès aux crédits à long terme pour l’acquisition de logements (FOGALOG) aux profit des personnes à revenus irréguliers et des sénégalais de la diaspora qui assurent plus de 60% de notre tissu économique; un troisième fonds de garantie destiné au refinancement des marchés publics pour assurer la trésorerie des PME (FOGAMAR); un quatrième fonds de garantie destiné aux entreprises exportatrices (FOGAREX) qui n'ont aucun soutien financier pour leur développement alors qu'elles s'exposent à une forte concurrence mondiale; un cinquième fonds de garantie pour le financement du développement économique local à travers un accompagnement soutenu des activités génératrices de revenus et des projets d’investissement des collectivités territoriales (FOGAVILLE) afin de parachever le financement de l'acte 3 de la décentralisation; un sixième fonds de garantie pour le financement des investissements productifs portés par les sénégalais de l'extérieur (FOGARISE), et un septième fonds de garantie pour la bonification des prêts des SFD (FONBONI). D'autres fonds thématiques et sectoriels pourraient être développés en fonction de l'évolution de l'economie nationale.
Plusieurs de ces fonds spécifiques ont déjà été mis en place depuis 2015 par l'Administrateur général du FONGIP, M. Doudou KA, mais leur mise en œuvre se voit confrontée à des contraintes de mobilisations des ressources pour la trésorerie nécessaire et surtout des contraintes réglementaires liées au statut actuel du fonds.
La prise en charge de la problématique du financement de la PME doit amener le gouvernement du Sénégal à poursuivre la construction d'un puissant levier public de garantie en phase avec l'ambition définie par le Conseil d'administration du FONGIP. Les interventions du FONGIP depuis 2014 ont directement et considérablement impacté le financement de la PME sénégalaise à l'instar du Maroc avec sa Caisse Centrale de Garantie, du Canada avec Investissement Québec, de la France avec sa Banque Publique d'Investissement et la Côte d'Ivoire qui va lancer en 2018 son Fonds National de Garantie avec une dotation initiale de 100 milliards francs CFA au moment où le FONGIP affiche modestement une dotation de 23 milliards après quatre années d'activités. Fort heureusement, le plan d'affaires post-mutation institutionnelle du FONGIP SA se donne comme objectifs d'abord d'assurer l'équilibre financier à partir de 2022, avec un capital initial de 50 milliards FCFA), de respecter les dispositions prudentielles Bâle II/III qui le conforteront comme indiqué dans son plan d'affaires dans l'écosystème réglementé de la BCEAO et enfin surtout de combler sur un horizon de 5 ans en 2024, 25% du gap de financement des PME estimé à 500 milliards de F CFA.
Aussi, il s’agira, en 2018 et 2019, années de transition de cet important projet majeur, pour l'ingénieur des ponts et chaussées et patron du FONGIP de continuer le processus de montage technique et de partage des fonds thématiques, sectoriels phares déjà créés, de les consolider et de mettre en œuvre un plan de transformation interne afin de prendre en charge les changements organisationnels et opérationnels nécessaires.
Le nouveau modèle économique ainsi qualifié de FONGIP SA va, à coup sûr, doper les performances du futur établissement financier qui, a déjà pris ses marques dans l'écosystème financier avec le sentiment d'un outil indispensable pour l'économie du pays confirmé par les études récentes mais qui reste encore un outil non abouti selon les différents bénéficiaires interrogés. En 4 ans d’existence, le Fonds de garantie des investissements prioritaires a joué un rôle appréciable dans l’atteinte des objectifs assignés par l’Etat, en octroyant à 900 PME des garanties et en permettant le financement de 1405 GIE de jeunes et de femmes entre autres, pour un financement global de 47,09 milliards FCFA dans 43 des 45 départements du Sénégal. Le Fonds a ainsi largement contribué à la politique d’emplois définie par le président de la République Macky SALL en permettant la création et la consolidation de plus de 30 399 emplois. Ces résultats ont été obtenus grâce à un important dispositif d’intervention territorialisé de ses services à Dakar, à St Louis, à Tambacounda, à Kaolack et à Ziguinchor.
Enfin pour donner le bon ton de cette nouvelle étape lancée pour l'institution, le management accompagné de son conseil d'administration et du ministère de tutelle de l'économie, des finances et du plan ont voulu faire de l'acquisition du nouveau siège social sis au Point E en fin 2017, le point de départ du "Fongip New Look" vers la mutation institutionnelle en socièté anonyme en vue de l'obtention de son agrément d'établissement financier, de cautionnement et de prêt de refinancement.
Les réflexions sur le financement des différents fonds spécifiques phares qui vont de paire avec le choix du modèle économique, ont été également discutées et étudiées par les consultants retenus par le management du fonds et des propositions se sont dégagées avec, par exemple : une taxe parafiscale sur la tonne de ciment pour abonder le FOGALOG à l'instar du FOGARIM au Maroc, des participations des organisations de la diaspora comme le FONGAD pour mobliser une partie des ressources du FOGARISE, des contributions des collectivités territoriales pour le FOGAVILLE, d'une quote part des rémunérations de dépôts de certains comptes épargne etc...
Alors, bon vent à ce dispositif financier important de la politique économique définie par le Président de la République Monsieur Macky SALL dans son programme Yoonu Yokutte et qui donnera certainement une solution structurelle au financement des PME au Sénégal et contribuera significativement à construire un climat de confiance entre les PME qui représente 99% du tissu économique national et les institutions financières de crédits.
Avec l’Etat actionnaire unique ou avec la participation de la Caisse de Dépôts et de Consignations (CDC) dans le capital, le Fongip serait à l’issue de ce processus d'environ douze à dix huit mois, un établissement financier de cautionnement et de prêt (aux SFD) agréé par la BCEAO et sera sous forme juridique d’une société anonyme à participation publique majoritaire régie par l’Acte Uniforme OHADA et la loi n°90-07 du 26 juin 1990 relative à l'organisation et au contrôle des entreprises du secteur parapublic et au contrôle des personnes morales de droit privé bénéficiant du concours financier de la puissance publique.
Ce nouveau statut devrait permettre à l’Etat de se doter d’un instrument financier plus performant et autonome tout en s’assurant en permanence de l’orientation de la société dans les secteurs prioritaires du PSE dans le cadre d’une gouvernance adaptée.
Sur le plan opérationnel, le FONGIP SA pourrait offrir principalement 7 grands fonds : un premier fonds de garantie des PME (FOGADEV) pour résorber au moins 40% du gap de financement estimé en 2015 à 500 milliards FCFA; un deuxième fonds de garantie destiné à faciliter l’accès aux crédits à long terme pour l’acquisition de logements (FOGALOG) aux profit des personnes à revenus irréguliers et des sénégalais de la diaspora qui assurent plus de 60% de notre tissu économique; un troisième fonds de garantie destiné au refinancement des marchés publics pour assurer la trésorerie des PME (FOGAMAR); un quatrième fonds de garantie destiné aux entreprises exportatrices (FOGAREX) qui n'ont aucun soutien financier pour leur développement alors qu'elles s'exposent à une forte concurrence mondiale; un cinquième fonds de garantie pour le financement du développement économique local à travers un accompagnement soutenu des activités génératrices de revenus et des projets d’investissement des collectivités territoriales (FOGAVILLE) afin de parachever le financement de l'acte 3 de la décentralisation; un sixième fonds de garantie pour le financement des investissements productifs portés par les sénégalais de l'extérieur (FOGARISE), et un septième fonds de garantie pour la bonification des prêts des SFD (FONBONI). D'autres fonds thématiques et sectoriels pourraient être développés en fonction de l'évolution de l'economie nationale.
Plusieurs de ces fonds spécifiques ont déjà été mis en place depuis 2015 par l'Administrateur général du FONGIP, M. Doudou KA, mais leur mise en œuvre se voit confrontée à des contraintes de mobilisations des ressources pour la trésorerie nécessaire et surtout des contraintes réglementaires liées au statut actuel du fonds.
La prise en charge de la problématique du financement de la PME doit amener le gouvernement du Sénégal à poursuivre la construction d'un puissant levier public de garantie en phase avec l'ambition définie par le Conseil d'administration du FONGIP. Les interventions du FONGIP depuis 2014 ont directement et considérablement impacté le financement de la PME sénégalaise à l'instar du Maroc avec sa Caisse Centrale de Garantie, du Canada avec Investissement Québec, de la France avec sa Banque Publique d'Investissement et la Côte d'Ivoire qui va lancer en 2018 son Fonds National de Garantie avec une dotation initiale de 100 milliards francs CFA au moment où le FONGIP affiche modestement une dotation de 23 milliards après quatre années d'activités. Fort heureusement, le plan d'affaires post-mutation institutionnelle du FONGIP SA se donne comme objectifs d'abord d'assurer l'équilibre financier à partir de 2022, avec un capital initial de 50 milliards FCFA), de respecter les dispositions prudentielles Bâle II/III qui le conforteront comme indiqué dans son plan d'affaires dans l'écosystème réglementé de la BCEAO et enfin surtout de combler sur un horizon de 5 ans en 2024, 25% du gap de financement des PME estimé à 500 milliards de F CFA.
Aussi, il s’agira, en 2018 et 2019, années de transition de cet important projet majeur, pour l'ingénieur des ponts et chaussées et patron du FONGIP de continuer le processus de montage technique et de partage des fonds thématiques, sectoriels phares déjà créés, de les consolider et de mettre en œuvre un plan de transformation interne afin de prendre en charge les changements organisationnels et opérationnels nécessaires.
Le nouveau modèle économique ainsi qualifié de FONGIP SA va, à coup sûr, doper les performances du futur établissement financier qui, a déjà pris ses marques dans l'écosystème financier avec le sentiment d'un outil indispensable pour l'économie du pays confirmé par les études récentes mais qui reste encore un outil non abouti selon les différents bénéficiaires interrogés. En 4 ans d’existence, le Fonds de garantie des investissements prioritaires a joué un rôle appréciable dans l’atteinte des objectifs assignés par l’Etat, en octroyant à 900 PME des garanties et en permettant le financement de 1405 GIE de jeunes et de femmes entre autres, pour un financement global de 47,09 milliards FCFA dans 43 des 45 départements du Sénégal. Le Fonds a ainsi largement contribué à la politique d’emplois définie par le président de la République Macky SALL en permettant la création et la consolidation de plus de 30 399 emplois. Ces résultats ont été obtenus grâce à un important dispositif d’intervention territorialisé de ses services à Dakar, à St Louis, à Tambacounda, à Kaolack et à Ziguinchor.
Enfin pour donner le bon ton de cette nouvelle étape lancée pour l'institution, le management accompagné de son conseil d'administration et du ministère de tutelle de l'économie, des finances et du plan ont voulu faire de l'acquisition du nouveau siège social sis au Point E en fin 2017, le point de départ du "Fongip New Look" vers la mutation institutionnelle en socièté anonyme en vue de l'obtention de son agrément d'établissement financier, de cautionnement et de prêt de refinancement.
Les réflexions sur le financement des différents fonds spécifiques phares qui vont de paire avec le choix du modèle économique, ont été également discutées et étudiées par les consultants retenus par le management du fonds et des propositions se sont dégagées avec, par exemple : une taxe parafiscale sur la tonne de ciment pour abonder le FOGALOG à l'instar du FOGARIM au Maroc, des participations des organisations de la diaspora comme le FONGAD pour mobliser une partie des ressources du FOGARISE, des contributions des collectivités territoriales pour le FOGAVILLE, d'une quote part des rémunérations de dépôts de certains comptes épargne etc...
Alors, bon vent à ce dispositif financier important de la politique économique définie par le Président de la République Monsieur Macky SALL dans son programme Yoonu Yokutte et qui donnera certainement une solution structurelle au financement des PME au Sénégal et contribuera significativement à construire un climat de confiance entre les PME qui représente 99% du tissu économique national et les institutions financières de crédits.