D’après ce document, « le secrétariat général de la Ceeac traverse une période très critique de son existence, caractérisée d'une part, par la volonté des dirigeants de sauvegarder quelques acquis des réalisations engrangées dans les différents domaines de concentrations (Paix, sécurité et stabilité, eau, énergie, et grandes infrastructures, sans oublier l'environnement et les TIC) et d'autre part, par une chute vertigineuse des contributions des Etats membres, due pour la plupart au non versement par plus de la moitié des Etats membres des arriérés et cotisations ».
Les conséquences de cet état des lieux peu reluisant, pour dire le moins, selon l’institution communautaire inclus « l'arrêt total ou partiel des projets et programmes, la menace du non versement des salaires des personnels ou pratiquement la mise au paillasson de la clé de l'institution, si la situation ne trouve pas d'issue ».
L'amenuisement des finances de l'institution est dû, d’après le secrétariat général, au non versement des contributions et au non-respect des engagements des différents Etats membres à liquider leurs arriérés, conduit inéluctablement l'institution dans un état de récession. « La chute sensible des prévisions budgétaires de l'institution: 42 milliards en 2015 contre 49,9 en 2014 ; soit une baisse de 3.2%, le très faible niveau de mobilisation des contributions des Etats membres (seuls 3 Etats sont à jour: Congo, Gabon et Tchad) et le lourd fardeau des arriérés (31 milliards de FCFA en fin 2015 contre 8, 5 milliards en 2006) sont autant des raisons à la base de la situation actuelle », peut lire dans le compte-rendu.
Pour tenter de remédier à la situation, plusieurs initiatives sont prises par le secrétariat général, à savoir, la réduction des dépenses de fonctionnement, la suspension des missions à l'extérieur du siège de la communauté, à l'exception de celles jugées prioritaires et celles prises en charge par les projets des partenaires de la Ceeac, la suspension de l'assurance maladie des ayants droit en dehors du pays du siège de la communauté, la suspension des recrutements et avancements des fonctionnaires et agents, la suspension de certains séminaires et ateliers et la suspension des acomptes et avances des salaires.
« La caducité et l'inadaptation des textes statutaires régissant le fonctionnement de l'institution recommandent également la nécessité de procéder à une réforme organisationnelle et fonctionnelle de la Ceeac » enfonce le document.
Face à cette situation préoccupante, le Secrétaire général de la Ceeac, Ahmad Allam-Mi , a décidé d'inviter les ambassadeurs des Etats membres à une réunion de leur comité en vue de leur présenter le tableau de l'institution, afin que ceux-ci soient au même niveau d'information que les experts de la Ceeac et qu'ils servent de relais entre la Ceeac et leur pays dans la perspective d'une solution rapide et durable.
Pour leur part, les ambassadeurs ou leurs représentants ont recommandé au secrétariat général la rigueur dans la gestion des fonds alloués à l'institution et la mise en place des mécanismes de mobilisation des ressources plus fiables, afin d'éviter à la Ceeac une nouvelle période d'hibernation.
Ecofin
Les conséquences de cet état des lieux peu reluisant, pour dire le moins, selon l’institution communautaire inclus « l'arrêt total ou partiel des projets et programmes, la menace du non versement des salaires des personnels ou pratiquement la mise au paillasson de la clé de l'institution, si la situation ne trouve pas d'issue ».
L'amenuisement des finances de l'institution est dû, d’après le secrétariat général, au non versement des contributions et au non-respect des engagements des différents Etats membres à liquider leurs arriérés, conduit inéluctablement l'institution dans un état de récession. « La chute sensible des prévisions budgétaires de l'institution: 42 milliards en 2015 contre 49,9 en 2014 ; soit une baisse de 3.2%, le très faible niveau de mobilisation des contributions des Etats membres (seuls 3 Etats sont à jour: Congo, Gabon et Tchad) et le lourd fardeau des arriérés (31 milliards de FCFA en fin 2015 contre 8, 5 milliards en 2006) sont autant des raisons à la base de la situation actuelle », peut lire dans le compte-rendu.
Pour tenter de remédier à la situation, plusieurs initiatives sont prises par le secrétariat général, à savoir, la réduction des dépenses de fonctionnement, la suspension des missions à l'extérieur du siège de la communauté, à l'exception de celles jugées prioritaires et celles prises en charge par les projets des partenaires de la Ceeac, la suspension de l'assurance maladie des ayants droit en dehors du pays du siège de la communauté, la suspension des recrutements et avancements des fonctionnaires et agents, la suspension de certains séminaires et ateliers et la suspension des acomptes et avances des salaires.
« La caducité et l'inadaptation des textes statutaires régissant le fonctionnement de l'institution recommandent également la nécessité de procéder à une réforme organisationnelle et fonctionnelle de la Ceeac » enfonce le document.
Face à cette situation préoccupante, le Secrétaire général de la Ceeac, Ahmad Allam-Mi , a décidé d'inviter les ambassadeurs des Etats membres à une réunion de leur comité en vue de leur présenter le tableau de l'institution, afin que ceux-ci soient au même niveau d'information que les experts de la Ceeac et qu'ils servent de relais entre la Ceeac et leur pays dans la perspective d'une solution rapide et durable.
Pour leur part, les ambassadeurs ou leurs représentants ont recommandé au secrétariat général la rigueur dans la gestion des fonds alloués à l'institution et la mise en place des mécanismes de mobilisation des ressources plus fiables, afin d'éviter à la Ceeac une nouvelle période d'hibernation.
Ecofin