C’est ce qui ressort globalement de la visite de quelques bénéficiaires du projet par M. Joaquín GONZALEZ-DUCAY, ambassadeur, Chef de la délégation de l’UE au Sénégal le vendredi 19 Mars 2016.
« Avant le projet, mes vaches produisaient 5 litres de lait par jour. Avec le projet on a environ 20 litres de lait par jour », affirme M. Théophile Sarr un retraité qui dirige sa ferme située à Sibassor dans le département de Kaolack. Il dispose d’un cheptel de 15 bovins (vaches, bœufs, métisses et veaux). Selon lui, le projet AMPROLAIT qui le suit depuis 4 ans, lui a permis d’acquérir des connaissances précieuses en matière de stabulation, de production laitière, de récolte et de conservation du fourrage sans compter l’alimentation du bétail. Le vieux Sarr dispose à cet effet d’un magasin de stockage du fourrage pour faire face à la période de soudure. Sur un autre registre, la belle-fille de M. Sarr fait pasteuriser une partie de la production laitière. Ce qui procure des revenus appréciables.
De son coté, M. Birame Fall 48 ans, un ancien émigré en Italie, s’est lancé dans l’activité d’élevage de bovins il y a six ans sur fonds propres. Actuellement sa ferme d’une superficie de 600 mètres carrés, située aux abords de l’aérodrome de Kaolack, comprend une quarantaine de bovins, des pintades, des chevaux, des dindes, des canards, des poules et une autruche qui capte l’attention de tout visiteur de par sa grandeur. « Le projet AMPROLAIT m’a apporté que des bienfaits » affirme M. Fall. Selon lui, les conseils reçus, comme la façon de couper l’herbe, lui ont permis de contourner beaucoup de contraintes. De plus, souligne M. Fall, sa ferme connait de moins en moins de pertes concernant la production laitière. C’est ainsi, qu’il a actuellement une production de 70 à 80 litres de lait par jour. Sur cette production, il vend les 60 à 65 litres au prix de 600 FCFA et le reste sert à son auto-consommation. Superstitieux comme tout Sénégalais, M. Fall n’a pas voulu donner le montant de son investissement de départ ainsi que les revenus que génère sa ferme. Ce qui est évident, et au vu de la dimension de cette ferme, M. Fall tire des revenus conséquents de son activité. A l’endroit de ses pairs éleveurs ainsi que des jeunes qui voudraient embrasser cette activité, il recommande d’être patients car « disposer et gérer un cheptel de bovins n’est pas aisé. Il faut y aller petit à petit ».
Tirant les enseignements de sa visite de terrain, M. Joaquín GONZALEZ-DUCAY estime que le projet AMPROLAIT valorise le travail des éleveurs dans la localité de Kaolack. Pour lui, c’est une chaine efficace qui favorise la création d’emplois. « C’est un modèle de succès à reproduire », affirme GONZALEZ-DUCAY.
Le projet Amprolait a bénéficié du financement de 800.000 dollars de l’UE et du Canada. A travers une plateforme d’innovations, il permet aux éleveurs de travailleurs avec les dernières techniques en matière de production laitière.
El Hadj Diakhaté
« Avant le projet, mes vaches produisaient 5 litres de lait par jour. Avec le projet on a environ 20 litres de lait par jour », affirme M. Théophile Sarr un retraité qui dirige sa ferme située à Sibassor dans le département de Kaolack. Il dispose d’un cheptel de 15 bovins (vaches, bœufs, métisses et veaux). Selon lui, le projet AMPROLAIT qui le suit depuis 4 ans, lui a permis d’acquérir des connaissances précieuses en matière de stabulation, de production laitière, de récolte et de conservation du fourrage sans compter l’alimentation du bétail. Le vieux Sarr dispose à cet effet d’un magasin de stockage du fourrage pour faire face à la période de soudure. Sur un autre registre, la belle-fille de M. Sarr fait pasteuriser une partie de la production laitière. Ce qui procure des revenus appréciables.
De son coté, M. Birame Fall 48 ans, un ancien émigré en Italie, s’est lancé dans l’activité d’élevage de bovins il y a six ans sur fonds propres. Actuellement sa ferme d’une superficie de 600 mètres carrés, située aux abords de l’aérodrome de Kaolack, comprend une quarantaine de bovins, des pintades, des chevaux, des dindes, des canards, des poules et une autruche qui capte l’attention de tout visiteur de par sa grandeur. « Le projet AMPROLAIT m’a apporté que des bienfaits » affirme M. Fall. Selon lui, les conseils reçus, comme la façon de couper l’herbe, lui ont permis de contourner beaucoup de contraintes. De plus, souligne M. Fall, sa ferme connait de moins en moins de pertes concernant la production laitière. C’est ainsi, qu’il a actuellement une production de 70 à 80 litres de lait par jour. Sur cette production, il vend les 60 à 65 litres au prix de 600 FCFA et le reste sert à son auto-consommation. Superstitieux comme tout Sénégalais, M. Fall n’a pas voulu donner le montant de son investissement de départ ainsi que les revenus que génère sa ferme. Ce qui est évident, et au vu de la dimension de cette ferme, M. Fall tire des revenus conséquents de son activité. A l’endroit de ses pairs éleveurs ainsi que des jeunes qui voudraient embrasser cette activité, il recommande d’être patients car « disposer et gérer un cheptel de bovins n’est pas aisé. Il faut y aller petit à petit ».
Tirant les enseignements de sa visite de terrain, M. Joaquín GONZALEZ-DUCAY estime que le projet AMPROLAIT valorise le travail des éleveurs dans la localité de Kaolack. Pour lui, c’est une chaine efficace qui favorise la création d’emplois. « C’est un modèle de succès à reproduire », affirme GONZALEZ-DUCAY.
Le projet Amprolait a bénéficié du financement de 800.000 dollars de l’UE et du Canada. A travers une plateforme d’innovations, il permet aux éleveurs de travailleurs avec les dernières techniques en matière de production laitière.
El Hadj Diakhaté