De gauche à droite, Aliou Kane Ndiaye coordonnateur du COJES, Abdou Karim Diaw docteur en finance islamique et Madame Oulimata Diop , directrice de la monnaie et du crédit
Cet atelier était organisé par le ministère de l’économie, des finances et du plan à l’intention du Collectif des journalistes économiques (COJES). Selon M. Diaw, en vertu du droit musulman, le waqf est tout bien dont la nue-propriété est immobilisée à perpétuité ou à temps et dont la jouissance est affectée à une œuvre de charité et de bienfaisance publique ou privée. « Le Waqf est un outil puissant de lutte contre la pauvreté à travers la redistribution de richesses », affirme-t-il. De plus, ajoute M. Diaw il peut appuyer le secteur éducatif à travers notamment la construction d’écoles ou de résidences universitaires pour les étudiants. Selon toujours, ce consultant en finance islamique, le Waqf peut être aussi bénéfique au secteur de la santé à travers la construction d’hôpitaux.
Dans l’optique de mieux tirer profit du Waqf, M. Diaw estime que le Sénégal se doit de relever un certain nombre de défis. Parmi ceux-ci, il y a le cadre juridique adéquat et « le Sénégal a franchi cette étape avec l’adoption de la loi du 24 avril 2015 relative au Waqf », affirme M. Diaw. Les autres défis à relever sont notamment une communication efficace envers la population et les pays étrangers afin de vulgariser le Waqf au Sénégal, sans compter les considérations fiscales prévues dans la loi.
Ismaila BA
Dans l’optique de mieux tirer profit du Waqf, M. Diaw estime que le Sénégal se doit de relever un certain nombre de défis. Parmi ceux-ci, il y a le cadre juridique adéquat et « le Sénégal a franchi cette étape avec l’adoption de la loi du 24 avril 2015 relative au Waqf », affirme M. Diaw. Les autres défis à relever sont notamment une communication efficace envers la population et les pays étrangers afin de vulgariser le Waqf au Sénégal, sans compter les considérations fiscales prévues dans la loi.
Ismaila BA