L’annonce a été faite le 1er mars dernier à Abidjan par Tiémoko Meyliet Koné. Le gouverneur de la Bceao était l’invité du « Petit déjeuner du patronat ivoirien ». Selon M. Koné, pour ce qui concerne la finance participative, en particulier la finance islamique, les instructions sont en cours d'élaboration pour préciser les conditions et modalités d'exercice de cette activité par les établissements de
crédit et les Systèmes financiers décentralisés.
S'agissant du crédit-bail, poursuit-il, l'analyse de l’environnement économique et
financier de l'Umoa a montré que cet instrument de financement est peu utilisé. «En effet, le crédit-bail et les opérations assimilées représentent en moyenne 0,6% des actifs des établissements de crédit dans l'Umoa. En Côte d'Ivoire, la part du crédit-bail s'élève en moyenne à 1,1% du total des actifs bancaires », a souligné le gouverneur de la Bceao. Il a rappelé que pour favoriser le développement du crédit-bail, un projet de Loi uniforme a été élaboré et est en cours d'examen par les Parlements nationaux. Selon lui, sur un autre registre, les études menées ont montré qu'une des principales contraintes au développement du crédit bancaire dans l'UMOA réside dans les difficultés que les banques ont à disposer d'informations fiables et cohérentes sur les demandeurs de crédit. «En
vue de réduire cette asymétrie d'information entre les prêteurs et les emprunteurs sur le marché du crédit, un projet de promotion des Bureaux d'information sur le crédit (Bic) a été mis en œuvre », a confié Tiémoko Meyliet Koné. Le Bic, explique-t-il, a, en effet, pour rôle de collecter principalement auprès des organismes financiers et des grands facturiers (eau, électricité, téléphone), des données disponibles sur les antécédents de crédit ou de paiement des emprunteurs.
Mariama Diallo
crédit et les Systèmes financiers décentralisés.
S'agissant du crédit-bail, poursuit-il, l'analyse de l’environnement économique et
financier de l'Umoa a montré que cet instrument de financement est peu utilisé. «En effet, le crédit-bail et les opérations assimilées représentent en moyenne 0,6% des actifs des établissements de crédit dans l'Umoa. En Côte d'Ivoire, la part du crédit-bail s'élève en moyenne à 1,1% du total des actifs bancaires », a souligné le gouverneur de la Bceao. Il a rappelé que pour favoriser le développement du crédit-bail, un projet de Loi uniforme a été élaboré et est en cours d'examen par les Parlements nationaux. Selon lui, sur un autre registre, les études menées ont montré qu'une des principales contraintes au développement du crédit bancaire dans l'UMOA réside dans les difficultés que les banques ont à disposer d'informations fiables et cohérentes sur les demandeurs de crédit. «En
vue de réduire cette asymétrie d'information entre les prêteurs et les emprunteurs sur le marché du crédit, un projet de promotion des Bureaux d'information sur le crédit (Bic) a été mis en œuvre », a confié Tiémoko Meyliet Koné. Le Bic, explique-t-il, a, en effet, pour rôle de collecter principalement auprès des organismes financiers et des grands facturiers (eau, électricité, téléphone), des données disponibles sur les antécédents de crédit ou de paiement des emprunteurs.
Mariama Diallo