M. Riad Naour expert en crédit bureau à la SFI estime, prenant le cas du Maroc que dans ce pays « le système financier et les analyses ont démontré que ce ne sont pas les plus riches qui sont les meilleurs payeurs mais plutôt les gens moyens ». Dans ce pays, selon toujours M. Riad Naour il y a au moins plus 2 millions de profils de paiement à travers les BIC. Ce qui a permis d’améliorer le taux et le volume des crédits alloués aux individus et surtout les PME.
Cet exemple ainsi que celui des pays d’Amérique Latine ont sans doute fini de convaincre les dirigeants de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à conclure en septembre 2013 avec la SFI un accord pour la promotion des BIC dans la zone UEMOA. Dans l’entendement des responsables de la Banque centrale, la création de BIC participe des actions d’amélioration du climat des affaires dans les Etats de l’UEMOA. Dans cette zone, le rationnement du crédit découlant notamment de l’asymétrie d’information entre les prêteurs et les emprunteurs ne permet pas souvent aux premiers de procéder à une évaluation adéquate des risques devant fonder leur décision.
Les BIC qui seront choisi après appel d’offre par la BCEAO, seront des structures autonomes chargées de collecter auprès des organismes financiers (banques, mutuelles d’épargne et de crédit etc.) et des grands facturiers (comme les sociétés d’électricité, d’eau ou de téléphone) des données sur les antécédents de crédit ou de paiement d’un client. Ces données seront par la suite traitées sous forme de rapport de solvabilité.
L’appui de la SFI a permis notamment à la BCEAO de procéder à la revue du cadre légal existant. A ce titre, il faut signaler que les orientations et projet de loi uniforme portant réglementation de ces structures ont été approuvés par le conseil des ministres de l’UEMOA le 28 juin 2013. Le Sénégal a fait adopter cette loi uniforme par son Assemblée Nationale le 30 décembre 2013.
L’appui de la SFI va consister également à la mise à disposition d’experts internationaux spécialisés dans les BIC ainsi que l’organisation de missions d’études dans des pays disposant de bureaux similaires.
Ismaila BA
Cet exemple ainsi que celui des pays d’Amérique Latine ont sans doute fini de convaincre les dirigeants de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à conclure en septembre 2013 avec la SFI un accord pour la promotion des BIC dans la zone UEMOA. Dans l’entendement des responsables de la Banque centrale, la création de BIC participe des actions d’amélioration du climat des affaires dans les Etats de l’UEMOA. Dans cette zone, le rationnement du crédit découlant notamment de l’asymétrie d’information entre les prêteurs et les emprunteurs ne permet pas souvent aux premiers de procéder à une évaluation adéquate des risques devant fonder leur décision.
Les BIC qui seront choisi après appel d’offre par la BCEAO, seront des structures autonomes chargées de collecter auprès des organismes financiers (banques, mutuelles d’épargne et de crédit etc.) et des grands facturiers (comme les sociétés d’électricité, d’eau ou de téléphone) des données sur les antécédents de crédit ou de paiement d’un client. Ces données seront par la suite traitées sous forme de rapport de solvabilité.
L’appui de la SFI a permis notamment à la BCEAO de procéder à la revue du cadre légal existant. A ce titre, il faut signaler que les orientations et projet de loi uniforme portant réglementation de ces structures ont été approuvés par le conseil des ministres de l’UEMOA le 28 juin 2013. Le Sénégal a fait adopter cette loi uniforme par son Assemblée Nationale le 30 décembre 2013.
L’appui de la SFI va consister également à la mise à disposition d’experts internationaux spécialisés dans les BIC ainsi que l’organisation de missions d’études dans des pays disposant de bureaux similaires.
Ismaila BA