Dans ses observations aux experts dont la réunion donne le ton aux sessions ministérielles de la CoM2022 les 16 et 17 mai, la secrétaire générale adjointe de l’Onu et secrétaire exécutive de la Cea, Vera Songwe, déclare que l’Afrique a une occasion unique de faire les
Présentant des données claires de l’ampleur des crises jumelles de la pandémie et de l’Ukraine sur l’Afrique, la secrétaire exécutive adjointe de la Cea, Hanan Morsy, déclare : « nous ne connaissons pas la durée et l’ampleur de la crise ». Elle dit que l’Afrique a besoin que les choses s’améliorent, et « nous devons nous assurer qu’elles n’empirent pas ». La CoM2022 offrirait l’occasion de définir les détails de la manière dont cela pourrait être réalisé, dit-elle.
Adou FAYE
choses différemment. Elle exhorte les délégués à partager leurs expériences et leurs idées pour « rompre le cycle de l’aide apportée uniquement par les donateurs » en Afrique. Mme Songwe déclare que la croissance de l’Afrique doit être « excellente, durable et inclusive », car la croissance intrinsèquement liée aux prix des matières premières « ne peut pas être la croissance de l’avenir ». « Alors que nous examinons les gains que nous avons réalisés au cours de la dernière décennie et les gains qui ont été anéantis par la crise ukrainienne, nous pouvons repenser le type de croissance que l’Afrique peut avoir », déclare-t-elle, ajoutant que « nous devons faire cela en tant que continent, pet non individuellement », a ajouté Mme Songwe. S’exprimant depuis la salle, un membre de la délégation égyptienne présente, à la CoM2022 déclare que toute relance après la pandémie et la crise ukrainienne doit être écologiquement durable. Il dit que lorsque l’Afrique accueillera la CoP27 en novembre, le continent aura une bonne occasion de se concentrer sur la manière de réaliser une relance « verte » et de trouver des solutions durables. Un délégué tanzanien suggère que les recommandations finales de la conférence incluent un appel aux États membres pour qu’ils résolvent tous les problèmes qui font obstacle à une Zone de libre-échange continentale africaine pleinement opérationnelle, la Zlecaf. Il déclare qu’une Zlecaf accomplie stimulerait le commerce et les investissements entre les États membres, aidant les pays membres à « rebondir facilement » après la contraction économique causée par la Covid-19. Présentant des données claires de l’ampleur des crises jumelles de la pandémie et de l’Ukraine sur l’Afrique, la secrétaire exécutive adjointe de la Cea, Hanan Morsy, déclare : « nous ne connaissons pas la durée et l’ampleur de la crise ». Elle dit que l’Afrique a besoin que les choses s’améliorent, et « nous devons nous assurer qu’elles n’empirent pas ». La CoM2022 offrirait l’occasion de définir les détails de la manière dont cela pourrait être réalisé, dit-elle.
Adou FAYE