Au niveau de la DPEE, on avance que « cette augmentation reflète l’effet conjugué de la hausse des dépenses d’investissement (+12,2%) et des dépenses courantes (+ 7,3%) ». Quant aux dépenses en capital, elles sont évaluées globalement à 406 milliards FCFA, tirées, notamment, par les investissements financés sur ressources internes. Ces derniers se sont renforcés de 47,3 milliards (+21,8%) pour s’établir à 263,9 milliards, portant le ratio des investissements sur ressources propres rapportés aux recettes fiscales à 33,4%. Pour leur part, les dépenses en capital sur ressources extérieures, estimées à 142,1 milliards FCFA, se sont inscrites en repli de 2,2%. Concernant les dépenses courantes, elles se sont confortées de 7,3%, s’établissant à 683,3 milliards FCFA. « Cette hausse est imputable essentiellement à la masse salariale (271,9 milliards) et aux intérêts sur la dette publique (76,5 milliards), en progression respectivement de 13,7% et 11,4% », note la DPEE. En termes de ratio, la masse salariale a représenté 34,4% des recettes fiscales au premier semestre 2015 contre 32,1% en 2014. Pour ce qui est des charges de fonctionnement, évaluées à 334,9 milliards, elles ont maintenu leur ralentissement avec une hausse modérée de 1,8% par rapport au premier semestre de 2014.
El Hadj Diakhaté
El Hadj Diakhaté