En effet, les ressources mobilisées à fin octobre 2020 (2146,9 milliards) se sont contractées de 1,1% tandis que les dépenses totales (3344,3 milliards) ont progressé de 22,4%, en glissement annuel.
Selon la Dpee, les ressources sont composées de recettes budgétaires (1921 milliards), de dons (205,7 milliards) et de recettes exceptionnelles (20,2 milliards). S’agissant de la baisse des ressources, elle est liée un repli des recettes budgétaires (-4,9%), atténuée par une hausse des dons (+37,5%).
Pour sa part, la diminution des recettes budgétaires est imputable aussi bien aux recettes fiscales qu’aux recettes non fiscales qui ont affiché des baisses respectives de 4,7% et 8,2% pour s’établir à 1814,3 milliards et 106,7 milliards.
Concernant les dépenses budgétaires, elles sont évaluées à 3344,3 milliards à fin octobre 2020 contre un montant de 2732,6 milliards un an auparavant, soit une hausse de 611,7 milliards (+22,4%). Cette situation reflète une progression des dépenses courantes, notamment, la masse salariale (+13,6) et les autres dépenses de fonctionnement et des investissements (+38,9%) qui se sont respectivement établies à 686,1 milliards et à 1151,7 milliards.
Toutefois, cette orientation est atténuée par la réduction des intérêts sur la dette qui se sont repliés de 13,3 milliards (5,1%) pour s’établir à 249,4 milliards. Concernant les dépenses d’investissement, elles sont estimées à 1257,1 milliards, en hausse de 21,3%, à la faveur des investissements financés sur ressources intérieures (687,6 milliards) et ceux sur ressources extérieures (569,5 milliards).
Adou FAYE
Selon la Dpee, les ressources sont composées de recettes budgétaires (1921 milliards), de dons (205,7 milliards) et de recettes exceptionnelles (20,2 milliards). S’agissant de la baisse des ressources, elle est liée un repli des recettes budgétaires (-4,9%), atténuée par une hausse des dons (+37,5%).
Pour sa part, la diminution des recettes budgétaires est imputable aussi bien aux recettes fiscales qu’aux recettes non fiscales qui ont affiché des baisses respectives de 4,7% et 8,2% pour s’établir à 1814,3 milliards et 106,7 milliards.
Concernant les dépenses budgétaires, elles sont évaluées à 3344,3 milliards à fin octobre 2020 contre un montant de 2732,6 milliards un an auparavant, soit une hausse de 611,7 milliards (+22,4%). Cette situation reflète une progression des dépenses courantes, notamment, la masse salariale (+13,6) et les autres dépenses de fonctionnement et des investissements (+38,9%) qui se sont respectivement établies à 686,1 milliards et à 1151,7 milliards.
Toutefois, cette orientation est atténuée par la réduction des intérêts sur la dette qui se sont repliés de 13,3 milliards (5,1%) pour s’établir à 249,4 milliards. Concernant les dépenses d’investissement, elles sont estimées à 1257,1 milliards, en hausse de 21,3%, à la faveur des investissements financés sur ressources intérieures (687,6 milliards) et ceux sur ressources extérieures (569,5 milliards).
Adou FAYE