«Les crédits servis par les banques opérant au sud du Sahara sont appelés à croître au regard de la forte demande en matière de financement des infrastructures et d’un secteur privé dynamique. Ces facteurs sont susceptibles de compenser la faiblesse des cours des matières premières et les incertitudes liées aux risques politiques», a-t-elle ajouté.
Fitch s’attend aussi à ce que la demande de crédits reste forte même dans les pays exportateurs de pétrole. Au Nigeria, premier producteur de brut sur le continent, le secteur non-pétrolier bouillonnant et la hausse de la consommation des ménages devraient maintenir une demande forte de crédits, selon Fitch qui rappelle que la croissance des prêts dans le pays le plus peuplé du continent a atteint 25% en 2014. En Angola, les investissements publics devraient tirer la croissance du portefeuille des prêts des banques cette année.
L’Afrique du Sud reste une exception dans ce chapitre. Fitch prévoit, en effet, une croissance «modeste» du portefeuille des prêts des banques sud-africaines en raison d’une croissance économique atone, du gel de plusieurs investissements publics, des menaces de mouvements sociaux semblables à ceux ayant plombé le secteur minier l’an passé, et de la réticence des établissements des crédits à prêter aux PME et aux particuliers. Fitch relève, cependant, les stratégies d’expansion de certaines grandes banques sud-africaines sur le reste du continent devraient les aider à maintenir un rythme de croissance appréciable.
Dans ses Indicateurs de risque macro-prudentiel (MPI) des banques, l’agence londonienne classe trois pays d’Afrique subsaharienne seulement dans la catégorie «3 », correspondant au niveau du risque le plus élevé, en l’occurrence l'Angola, l'Ethiopie et le Ghana.
La Côte d'Ivoire, le Congo, le Kenya, le Lesotho et le Mozambique sont classés dans la catégorie «2» (risque modéré) du MPI.
L'Afrique du Sud et le Nigeria sont figurent dans la catégorie «1» du MPI (risque faible).
Ecofin
Fitch s’attend aussi à ce que la demande de crédits reste forte même dans les pays exportateurs de pétrole. Au Nigeria, premier producteur de brut sur le continent, le secteur non-pétrolier bouillonnant et la hausse de la consommation des ménages devraient maintenir une demande forte de crédits, selon Fitch qui rappelle que la croissance des prêts dans le pays le plus peuplé du continent a atteint 25% en 2014. En Angola, les investissements publics devraient tirer la croissance du portefeuille des prêts des banques cette année.
L’Afrique du Sud reste une exception dans ce chapitre. Fitch prévoit, en effet, une croissance «modeste» du portefeuille des prêts des banques sud-africaines en raison d’une croissance économique atone, du gel de plusieurs investissements publics, des menaces de mouvements sociaux semblables à ceux ayant plombé le secteur minier l’an passé, et de la réticence des établissements des crédits à prêter aux PME et aux particuliers. Fitch relève, cependant, les stratégies d’expansion de certaines grandes banques sud-africaines sur le reste du continent devraient les aider à maintenir un rythme de croissance appréciable.
Dans ses Indicateurs de risque macro-prudentiel (MPI) des banques, l’agence londonienne classe trois pays d’Afrique subsaharienne seulement dans la catégorie «3 », correspondant au niveau du risque le plus élevé, en l’occurrence l'Angola, l'Ethiopie et le Ghana.
La Côte d'Ivoire, le Congo, le Kenya, le Lesotho et le Mozambique sont classés dans la catégorie «2» (risque modéré) du MPI.
L'Afrique du Sud et le Nigeria sont figurent dans la catégorie «1» du MPI (risque faible).
Ecofin