Selon Mukhisa Kituyi, Secrétaire Général de la CNUCED : «La tendance à la baisse des investissements étrangers directs et le ralentissement des chaînes de valeurs mondiales sont une source importante d’inquiétude pour les décideurs politiques, particulièrement ceux des pays en voie en développement ». « Il sera nécessaire d’investir dans des actifs de production pour atteindre le développement durable dans les pays les plus pauvres».
Ce déclin général est en partie attribuable à une baisse de 22% de la valeur des fusions et acquisitions transfrontières. Cependant, même en faisant abstraction des transactions d’ampleur exceptionnelle et des reconfigurations qui ont pu exacerber les IED en 2016, le déclin observé en 2017 reste significatif. La valeur annoncée des investissements nouveaux–un indicateur de la tendance future – était également en baisse de 14% à 720 milliards de dollars.
En conséquence, les perspectives pour 2018 sont modestes. Les flux mondiaux devraient augmenter de manière marginale. Ils resteront largement inférieurs à ceux de la moyenne observée des dix dernières années. Une escalade des tensions commerciales pourrait affecter négativement l’investissement dans les chaînes de valeur mondiales. Par ailleurs, la réforme fiscale aux États-Unis affectera probablement de manière significative les investissements dans le monde.
La CNUCED observe que la baisse des investissements étrangers directs a pour origine une diminution des taux de rendement. Le taux de rendement moyen sur les investissements étrangers est aujourd’hui de 6,7% à comparer avec 8.1% en 2012. Le rendement sur les investissements est en baisse dans toutes les régions. Le déclin le plus important étant enregistré en Afrique, en Amérique Latine et aux Caraïbes. Des rendements plus faibles sur les actifs étrangers pourraient également influer sur les perspectives de l’IED à plus long terme.
Conséquence de cette baisse des investissements, le rythme d’expansion de la production internationale se ralentit. Ses modalités et les échanges transfrontières de facteurs de production évoluent de formes tangibles vers des formes intangibles. Les ventes des filiales étrangères continuent de croître (en hausse de 6% en 2017) mais leurs actifs de production et le nombre de leurs employés augmentent à un rythme inférieur. Ceci pourrait affecter négativement des perspectives en pays en développement cherchant à attirer des investissements dans les capacités productives.
Les IED demeurent la plus importante source de financement externe des pays en développement. Ils comptent pour près de 39% du financement de ces pays dans leur ensemble, mais les IED représentent aujourd’hui moins du quart du financement des pays les moins avancés, une proportion en baisse depuis 2012.
Pathé TOURE
Ce déclin général est en partie attribuable à une baisse de 22% de la valeur des fusions et acquisitions transfrontières. Cependant, même en faisant abstraction des transactions d’ampleur exceptionnelle et des reconfigurations qui ont pu exacerber les IED en 2016, le déclin observé en 2017 reste significatif. La valeur annoncée des investissements nouveaux–un indicateur de la tendance future – était également en baisse de 14% à 720 milliards de dollars.
En conséquence, les perspectives pour 2018 sont modestes. Les flux mondiaux devraient augmenter de manière marginale. Ils resteront largement inférieurs à ceux de la moyenne observée des dix dernières années. Une escalade des tensions commerciales pourrait affecter négativement l’investissement dans les chaînes de valeur mondiales. Par ailleurs, la réforme fiscale aux États-Unis affectera probablement de manière significative les investissements dans le monde.
La CNUCED observe que la baisse des investissements étrangers directs a pour origine une diminution des taux de rendement. Le taux de rendement moyen sur les investissements étrangers est aujourd’hui de 6,7% à comparer avec 8.1% en 2012. Le rendement sur les investissements est en baisse dans toutes les régions. Le déclin le plus important étant enregistré en Afrique, en Amérique Latine et aux Caraïbes. Des rendements plus faibles sur les actifs étrangers pourraient également influer sur les perspectives de l’IED à plus long terme.
Conséquence de cette baisse des investissements, le rythme d’expansion de la production internationale se ralentit. Ses modalités et les échanges transfrontières de facteurs de production évoluent de formes tangibles vers des formes intangibles. Les ventes des filiales étrangères continuent de croître (en hausse de 6% en 2017) mais leurs actifs de production et le nombre de leurs employés augmentent à un rythme inférieur. Ceci pourrait affecter négativement des perspectives en pays en développement cherchant à attirer des investissements dans les capacités productives.
Les IED demeurent la plus importante source de financement externe des pays en développement. Ils comptent pour près de 39% du financement de ces pays dans leur ensemble, mais les IED représentent aujourd’hui moins du quart du financement des pays les moins avancés, une proportion en baisse depuis 2012.
Pathé TOURE