Le littoral ouest-africain qui s'étend de la Mauritanie à la Sierra Léone, sur environ 2600 km, représente une zone importante de concentration des établissements humains et des activités économiques. Malgré ses fortes potentialités, cette zone fait face depuis des années à des agressions dues à des phénomènes naturels mais surtout à des actions souvent irréfléchies de l'homme. Face à cette situation, plusieurs experts du secteur de l'environnement et de la pêche des pays membres du Programme régional marin et côtier (PRCM) se réunissent pour réfléchir sur comment : ’’Investir dans la conservation marine et côtière pour le bien-être des populations’’ à travers, la 7ème édition du forum régional. Selon Racine Kane chef de mission du PRCM, « il s’agit de réunir l’ensemble des acteurs » car « la question environnemental ne peut pas être l’apanage d’un seul acteur ». « Elle doit être élargie » affirme-t-il. « C’est dans cette démarche participative et inclusive que sortiront les solutions » indique M. Kane. Pour ce dernier, « il faut créer les conditions d’un dialogue, d’une appropriation de cette problématique pourqu’ ensemble nous puissions aller vers sa résolution ».
Par ailleurs, Racine Kane estime que pour faire face à la problématique qui menace la zone côtière, « il faut trouver des solutions basées sur l’écosystème ». Selon lui, « il faut renforcer les écosystèmes pour que, sous la menace de contrainte tels que l’érosion et les changements climatiques, ils puissent permettre aux infrastructures de résister ». Dans son intervention, madame le premier ministre Aminata Touré souligne qu’ « il faut construire et consolider avec constance et détermination, l'unité, la solidarité, la tolérance et la responsabilité partagées dans le traitement adéquat de la problématique de la conservation marine et côtière ». C'est grâce à cette démarche qu’ « on obtiendra une vision commune du futur de notre espace et créera des solidarités dynamiques » estime Mme Touré. Car, « nos différents pays sont frappés par la pauvreté mais nous avons l'avantage de vivre dans une zone dotée de richesses diverses tant naturelles qu'humaines » souligne-t-elle. Par conséquent, « ces opportunités doivent pouvoir être utilisées pour impulser le développement économique, social et culturel de la région ouest-africaine ». Cependant, « nous devons le faire avec résolution mais également avec prudence et précaution, dans la transparence et dans l'équité », précise madame Aminata Touré.
Amy Diallo
Par ailleurs, Racine Kane estime que pour faire face à la problématique qui menace la zone côtière, « il faut trouver des solutions basées sur l’écosystème ». Selon lui, « il faut renforcer les écosystèmes pour que, sous la menace de contrainte tels que l’érosion et les changements climatiques, ils puissent permettre aux infrastructures de résister ». Dans son intervention, madame le premier ministre Aminata Touré souligne qu’ « il faut construire et consolider avec constance et détermination, l'unité, la solidarité, la tolérance et la responsabilité partagées dans le traitement adéquat de la problématique de la conservation marine et côtière ». C'est grâce à cette démarche qu’ « on obtiendra une vision commune du futur de notre espace et créera des solidarités dynamiques » estime Mme Touré. Car, « nos différents pays sont frappés par la pauvreté mais nous avons l'avantage de vivre dans une zone dotée de richesses diverses tant naturelles qu'humaines » souligne-t-elle. Par conséquent, « ces opportunités doivent pouvoir être utilisées pour impulser le développement économique, social et culturel de la région ouest-africaine ». Cependant, « nous devons le faire avec résolution mais également avec prudence et précaution, dans la transparence et dans l'équité », précise madame Aminata Touré.
Amy Diallo