Le secteur minier occupe une place stratégique et joue un rôle important dans les économies de la sous-région, de par sa contribution au développement économique et social des populations. Cependant, le secteur des mines n’est pas sans écueils dans son développement. C’est fort de ce constat, que les Etats membres de l’Uemoa ont tenu à mettre en place un Programme triennal d’activités 2014-2016, pour la mise en œuvre de la Politique Minière Commune de l’Uemoa, dans laquelle la transparence et la gouvernance minière occupent une place importante. Il s’agira de réfléchir sur comment, « nous pouvons booster ce secteur pour qu’il puisse servir au développement économique et social de nos populations », a soutenu le Commissaire chargé du Département de la Sécurité Alimentaire, de l’Agriculture, des Mines et de l’Environnement (DSAME), Ibrahima Diémé. Il soutient qu’il « faut œuvrer pour que les mines servent à nos populations, pour qu’elles puissent en tirer un maximum de bénéfice, afin d’accroître leur développement économique et social ».
Pour que cela arrive, « il faut qu’il y ait une traçabilité de recettes minières dans la comptabilité nationale valable dans nos Etats comme chez les miniers », déclare Ibrahima Diémé. Selon ce dernier, il serait important de réfléchir, « sur la gouvernance minière principalement en ce qui concerne la transparence ». Pour Ibrahima Diémé, « les industries minières doivent faire un travail transparent pour que tout le monde puisse y gagner ». Conscient du fait que pour construire une mine, il faut entre 250 et 260 milliards de FCFA, une somme que les Etats de l’Uemoa ne sont pas en mesure de faire face, « il faudrait que le peu que nous avons, que nous puissions le gérer », estime le Commissaire chargé du DSAME. Or pour ce dernier, « on ne peut pas gérer un secteur aussi important que les mines, s’il n’y a pas une transparence ». C’est pourquoi, il est important « de réfléchir sur cette question et d’aller vers une législation communautaire pour que tout le monde s’y retrouve », indique Ibrahima Diémé. Il est convaincu qu’il faudrait mettre en place, « une réglementation communautaire dans laquelle tout le monde se retrouve pour faire de ce secteur un véritable levier de développement ». Ainsi, le Commissaire chargé du DSAME compte sur l’engagement des participants, pour que cet atelier puisse déboucher « sur des propositions audacieuses pour booster les secteurs des mines et du pétrole dans nos pays ». Par ailleurs, la Commission de l’Uemoa soutiendra, « toutes les initiatives heureuses en faveur d’une intégration régionale et d’un développement durable et équitable de l’industrie minière » a-t-il fait savoir.
Ainsi, il s’agira, durant ces quatre jours, d’élaborer une feuille de route pour les trois prochaines années, afin de faire des Etats membres de l’Union, un espace compétitif, complémentaire et non concurrentiel, d’une part et de permettre un développement efficient et durable d’une industrie minière extractive au profit des Etats membres et de leurs populations respectives, d’autre part.
Amy Diallo
Pour que cela arrive, « il faut qu’il y ait une traçabilité de recettes minières dans la comptabilité nationale valable dans nos Etats comme chez les miniers », déclare Ibrahima Diémé. Selon ce dernier, il serait important de réfléchir, « sur la gouvernance minière principalement en ce qui concerne la transparence ». Pour Ibrahima Diémé, « les industries minières doivent faire un travail transparent pour que tout le monde puisse y gagner ». Conscient du fait que pour construire une mine, il faut entre 250 et 260 milliards de FCFA, une somme que les Etats de l’Uemoa ne sont pas en mesure de faire face, « il faudrait que le peu que nous avons, que nous puissions le gérer », estime le Commissaire chargé du DSAME. Or pour ce dernier, « on ne peut pas gérer un secteur aussi important que les mines, s’il n’y a pas une transparence ». C’est pourquoi, il est important « de réfléchir sur cette question et d’aller vers une législation communautaire pour que tout le monde s’y retrouve », indique Ibrahima Diémé. Il est convaincu qu’il faudrait mettre en place, « une réglementation communautaire dans laquelle tout le monde se retrouve pour faire de ce secteur un véritable levier de développement ». Ainsi, le Commissaire chargé du DSAME compte sur l’engagement des participants, pour que cet atelier puisse déboucher « sur des propositions audacieuses pour booster les secteurs des mines et du pétrole dans nos pays ». Par ailleurs, la Commission de l’Uemoa soutiendra, « toutes les initiatives heureuses en faveur d’une intégration régionale et d’un développement durable et équitable de l’industrie minière » a-t-il fait savoir.
Ainsi, il s’agira, durant ces quatre jours, d’élaborer une feuille de route pour les trois prochaines années, afin de faire des Etats membres de l’Union, un espace compétitif, complémentaire et non concurrentiel, d’une part et de permettre un développement efficient et durable d’une industrie minière extractive au profit des Etats membres et de leurs populations respectives, d’autre part.
Amy Diallo