A l’ouverture de la deuxième table ronde internationale sur la gouvernance des infrastructures organisée par la Banque africaine de développement et la Banque mondiale, à Grand-Bassam, à 41 km au sud-est d'Abidjan, la capitale économique ivoirienne, M. Oumarou a souligné les cinq priorités stratégiques de la Banque dites High 5.
Devant près de 300 participants, parmi lesquels des décideurs de haut niveau, des représentants du secteur privé et de la société civile venus du monde entier, le directeur de l’Infrastructure et du développement urbain de la Banque a également passé en revue quelques mécanismes et politiques en matière de financement des infrastructures, soulignant l’importance de la gouvernance de l’infrastructure comme condition sine qua none de la croissance effective et durable.
S’appuyant sur des chiffres, il a fait le point des réalisations de la Banque dans le domaine des infrastructures, qui sont, selon lui, le catalyseur de la mise en œuvre effective des High 5.
Pascale Dubois, vice-présidente pour l’Intégrité à la Banque mondiale, s’est félicitée de la bonne collaboration de son institution avec la Banque africaine de développement, expliquant que cela a permis de mobiliser les autres partenaires au développement.
La table ronde de Grand-Bassam, qui a pour thème «Construire la bonne infrastructure pour demain», est importante et urgente, particulièrement pour les pays qui ne disposent pas d’infrastructures susceptibles de booster leurs économies et de sauver des vies humaines. La vice-présidente de la Banque mondiale a justifié pourquoi l’infrastructure demeure une nécessité absolue.
Selon elle, environ un milliard de personnes n’ont pas accès à l’électricité dans le monde ; 4,5 milliards de personnes n’ont pas accès à l’assainissement; et 2 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable. «Chaque année, environ 1,3 trillion est nécessaire pour financer les infrastructures dans les économies émergentes», a-t-elle souligné.
Le directeur des Opérations de la Banque mondiale à Abidjan, Pierre Laporte, a affirmé, pour sa part, que le manque de financement n’est pas ce qui bloque l'investissement dans les infrastructures, mais plutôt l'absence de projets d'infrastructure financièrement, écologiquement et économiquement viables, conçus selon les meilleures pratiques et en consultation avec les parties prenantes.
Pour M. Laporte, le principal défi consiste à trouver les bonnes infrastructures, qui sont des projets durables, abordables et fiables pour les utilisateurs et les citoyens. Il est également prioritaire de faire le meilleur usage du secteur privé et de permettre l'innovation.
Pathé TOURE
Devant près de 300 participants, parmi lesquels des décideurs de haut niveau, des représentants du secteur privé et de la société civile venus du monde entier, le directeur de l’Infrastructure et du développement urbain de la Banque a également passé en revue quelques mécanismes et politiques en matière de financement des infrastructures, soulignant l’importance de la gouvernance de l’infrastructure comme condition sine qua none de la croissance effective et durable.
S’appuyant sur des chiffres, il a fait le point des réalisations de la Banque dans le domaine des infrastructures, qui sont, selon lui, le catalyseur de la mise en œuvre effective des High 5.
Pascale Dubois, vice-présidente pour l’Intégrité à la Banque mondiale, s’est félicitée de la bonne collaboration de son institution avec la Banque africaine de développement, expliquant que cela a permis de mobiliser les autres partenaires au développement.
La table ronde de Grand-Bassam, qui a pour thème «Construire la bonne infrastructure pour demain», est importante et urgente, particulièrement pour les pays qui ne disposent pas d’infrastructures susceptibles de booster leurs économies et de sauver des vies humaines. La vice-présidente de la Banque mondiale a justifié pourquoi l’infrastructure demeure une nécessité absolue.
Selon elle, environ un milliard de personnes n’ont pas accès à l’électricité dans le monde ; 4,5 milliards de personnes n’ont pas accès à l’assainissement; et 2 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable. «Chaque année, environ 1,3 trillion est nécessaire pour financer les infrastructures dans les économies émergentes», a-t-elle souligné.
Le directeur des Opérations de la Banque mondiale à Abidjan, Pierre Laporte, a affirmé, pour sa part, que le manque de financement n’est pas ce qui bloque l'investissement dans les infrastructures, mais plutôt l'absence de projets d'infrastructure financièrement, écologiquement et économiquement viables, conçus selon les meilleures pratiques et en consultation avec les parties prenantes.
Pour M. Laporte, le principal défi consiste à trouver les bonnes infrastructures, qui sont des projets durables, abordables et fiables pour les utilisateurs et les citoyens. Il est également prioritaire de faire le meilleur usage du secteur privé et de permettre l'innovation.
Pathé TOURE