Énième coup de pression sur Athènes. Selon un article de l'agence Bloomberg, publié mardi 21 avril, la Banque centrale européenne (BCE) compte serrer la vis pour l'accession à la fourniture de liquidités aux banques helléniques.
Le média explique que les services de la BCE avaient rédigé une proposition visant à accroître la décote appliquée aux titres que les banques grecques apportent en collatéral pour les opérations de fourniture de liquidité d'urgence.
Une telle mesure reviendrait à réduire la valeur effective des titres que les banques peuvent apporter en garantie, donc les liquidités auxquelles elles ont accès dans le cadre de la procédure de fourniture de liquidité d'urgence (ELA) de la BCE. Bloomberg précise que la mesure n'a pas encore été formellement débattue par le Conseil des gouverneurs de la banque centrale.
La Grèce, qui risque de retrouver rapidement à bout de ressources, et la zone euro ont convenu en février qu'elle-même et ses créanciers de la zone euro s'entendent sur une liste globale de réformes afin qu'elle puisse récupérer 7,2 milliards d'euros restant à tirer sur son programme de renflouement. Des responsables de la zone euro espéraient qu'Athènes cèdent sur les réformes voulues par les créanciers avant la réunion de l'Eurogroupe vendredi 24 avril à Riga, mais ce ne sera pas le cas.
La BCE souffle le chaud et le froid. Elle a également rajouté de nouvelles sommes d'argent dans le cadre de la procédure de fourniture de liquidité d'urgence. Mercredi 15 avril, la BCE a relevé le plafond de ce financement d'urgence à 71 milliards d'euros, contre 69,8 milliards précédemment.
Latribune.fr (Avec Reu
Le média explique que les services de la BCE avaient rédigé une proposition visant à accroître la décote appliquée aux titres que les banques grecques apportent en collatéral pour les opérations de fourniture de liquidité d'urgence.
Une telle mesure reviendrait à réduire la valeur effective des titres que les banques peuvent apporter en garantie, donc les liquidités auxquelles elles ont accès dans le cadre de la procédure de fourniture de liquidité d'urgence (ELA) de la BCE. Bloomberg précise que la mesure n'a pas encore été formellement débattue par le Conseil des gouverneurs de la banque centrale.
Toujours pas de liste globale de réformes
Cette révélation de Bloomberg intervient alors que les négociations entre Athènes et ses créanciers internationaux, qui visent à débloquer la dernière tranche d'aide à la Grèce en échange de réformes économiques, piétinent. Et le temps presse pour éviter un défaut de paiement.La Grèce, qui risque de retrouver rapidement à bout de ressources, et la zone euro ont convenu en février qu'elle-même et ses créanciers de la zone euro s'entendent sur une liste globale de réformes afin qu'elle puisse récupérer 7,2 milliards d'euros restant à tirer sur son programme de renflouement. Des responsables de la zone euro espéraient qu'Athènes cèdent sur les réformes voulues par les créanciers avant la réunion de l'Eurogroupe vendredi 24 avril à Riga, mais ce ne sera pas le cas.
La BCE souffle le chaud et le froid. Elle a également rajouté de nouvelles sommes d'argent dans le cadre de la procédure de fourniture de liquidité d'urgence. Mercredi 15 avril, la BCE a relevé le plafond de ce financement d'urgence à 71 milliards d'euros, contre 69,8 milliards précédemment.
Latribune.fr (Avec Reu