Lors de la rencontre, il a rappelé qu’il a fait un déplacement en Russie et en Ukraine, deux pays en guerre depuis quelques mois et dont l’impact sur l’économie mondiale a déjà commencé à se sentir dans certains pays. Il informe avoir mis en place un groupe mondial de réponse portant sur cette crise et ses ramifications dans le domaine de l’alimentation, de l’énergie et des finances. Il a expliqué que cette structure contribue à mobiliser les agences des Nations unies, des banques de développement et d’autres organisations internationales pour atténuer les effets de la crise notamment sur l’Afrique.
«Nous devons garantir un flux régulier de denrées alimentaires et d’énergie sur les marchés ouverts en levant toutes les restrictions inutiles à l’exportation, en affectant les excédents et les réserver à ceux qui en ont besoin et en contrôlant les prix des denrées alimentaires pour calmer la volatilité des marchés », a recommandé Antonio Guterres. Selon lui, il n’y aura pas de véritable solution aux problèmes de sécurité alimentaire sans réintégrer la production agricole de l’Ukraine, ainsi que la production alimentaire et d’engrais de la Russie et de la Biélorussie dans les marchés mondiaux et cela en dépit de la guerre. Concernant l’énergie, il est d’avis que les pays doivent libérer les stocks stratégiques et les réserves supplémentaires pour les pays qui en ont besoin en accélérant la promotion des énergies renouvelables. M. Guterres a indiqué par ailleurs que les institutions financières internationales doivent de toute urgence mettre en place des mécanismes d’allégement de la dette en augmentant les liquidités et la marge de manœuvre budgétaire des pays en développement.
Adou FAYE
«Nous devons garantir un flux régulier de denrées alimentaires et d’énergie sur les marchés ouverts en levant toutes les restrictions inutiles à l’exportation, en affectant les excédents et les réserver à ceux qui en ont besoin et en contrôlant les prix des denrées alimentaires pour calmer la volatilité des marchés », a recommandé Antonio Guterres. Selon lui, il n’y aura pas de véritable solution aux problèmes de sécurité alimentaire sans réintégrer la production agricole de l’Ukraine, ainsi que la production alimentaire et d’engrais de la Russie et de la Biélorussie dans les marchés mondiaux et cela en dépit de la guerre. Concernant l’énergie, il est d’avis que les pays doivent libérer les stocks stratégiques et les réserves supplémentaires pour les pays qui en ont besoin en accélérant la promotion des énergies renouvelables. M. Guterres a indiqué par ailleurs que les institutions financières internationales doivent de toute urgence mettre en place des mécanismes d’allégement de la dette en augmentant les liquidités et la marge de manœuvre budgétaire des pays en développement.
Adou FAYE