<< La hausse du passif s’explique principalement par l’augmentation de 6 354 milliards GNF (23,5%) des ressources hors trésorerie, notamment les dépôts de la clientèle, en hausse de 20,7% (4 484 milliards GNF), les autres ressources à court terme, en hausse de 69% (1 576 milliards GNF) et les fonds propres, en hausse de 9,5% (293 milliards GNF)>>, souligne la DSB dans son rapport d’activités 2020.
Par contre, les ressources de trésorerie ont baissé de 234 milliards GNF (-21,7%) en raison de la baisse des avances contractées auprès des Correspondants étrangers et des Banques et Institutions locales respectivement de 392 milliards GNF et 47 milliards GNF. Selon toujours la DSB, les ressources du secteur bancaire guinéen sont constituées à hauteur de 97,5% de ressources hors trésorerie et 2,5% de ressources de trésorerie.
Les ressources hors trésorerie sont constituées par les dépôts de la clientèle (78,2%), les fonds propres (10,2%) et les autres ressources à court terme (11,6%).
Les dépôts de la clientèle s’élèvent à 26 113 milliards GNF à fin 2020 et sont constitués par les dépôts de la clientèle privée (98%) et les dépôts du secteur public (2%). <<Les dépôts de la clientèle privée sont essentiellement transférables : 14 580 milliards GNF (57%) de comptes ordinaires et 6 008 milliards GNF (23%) de comptes d’épargne>>, souligne la DSB.
Les comptes à terme représentent 13% des dépôts de la clientèle privée.
Par nature de monnaie, les dépôts bancaires sont constitués à hauteur de 69,9% en GNF et 30,1% en devises.
Par agent économique, les dépôts proviennent essentiellement des privés résidents, notamment les sociétés privées (42%), les particuliers (45%) et les entrepreneurs individuels (9,5%). Le secteur public et les non-résidents totalisent moins de 3%.
Concernant les fonds propres du secteur bancaire guinéen, ils ont connu une augmentation de 293 milliards GNF (9,5%) pour se porter à 3 400 milliards GNF à fin 2020. La DSB explique cette hausse pour l’essentiel par <<la consolidation des réserves des banques, en hausse de 168 milliards GNF (21,1%) et l’augmentation de 163 milliards GNF (51,4%) des reports à nouveau.>>.
En revanche, le capital social cumulé des banques n’a pas augmenté courant 2020.
Pour ce qui est des autres ressources à court terme, elles se sont établies à 3 859 milliards GNF, soit une hausse de 69%. Elles sont essentiellement constituées par les comptes de régularisation (34,4%), le résultat intermédiaire (25%), les valeurs à l’encaissement (14,1%), les opérations sur titres (13,9%) et les créditeurs divers (12,3%).
Quant aux ressources de trésorerie, elles ont enregistré une baisse de 21,7%, passant de 1 080 milliards GNF à fin 2019 à 846 milliards GNF à fin 2020. <<Profitant des mesures exceptionnelles d’injection de liquidités liées à la pandémie de COVID-19, les banques guinéennes ont essentiellement emprunter auprès de l’institut d’émission (+205 milliards GNF) et diminuer leurs engagements auprès des Correspondants étrangers (-392 milliards GNF) ainsi que des Banques et Institutions locales (-47 milliards GNF)>>, souligne la DSB.
Oumar Nourou
Par contre, les ressources de trésorerie ont baissé de 234 milliards GNF (-21,7%) en raison de la baisse des avances contractées auprès des Correspondants étrangers et des Banques et Institutions locales respectivement de 392 milliards GNF et 47 milliards GNF. Selon toujours la DSB, les ressources du secteur bancaire guinéen sont constituées à hauteur de 97,5% de ressources hors trésorerie et 2,5% de ressources de trésorerie.
Les ressources hors trésorerie sont constituées par les dépôts de la clientèle (78,2%), les fonds propres (10,2%) et les autres ressources à court terme (11,6%).
Les dépôts de la clientèle s’élèvent à 26 113 milliards GNF à fin 2020 et sont constitués par les dépôts de la clientèle privée (98%) et les dépôts du secteur public (2%). <<Les dépôts de la clientèle privée sont essentiellement transférables : 14 580 milliards GNF (57%) de comptes ordinaires et 6 008 milliards GNF (23%) de comptes d’épargne>>, souligne la DSB.
Les comptes à terme représentent 13% des dépôts de la clientèle privée.
Par nature de monnaie, les dépôts bancaires sont constitués à hauteur de 69,9% en GNF et 30,1% en devises.
Par agent économique, les dépôts proviennent essentiellement des privés résidents, notamment les sociétés privées (42%), les particuliers (45%) et les entrepreneurs individuels (9,5%). Le secteur public et les non-résidents totalisent moins de 3%.
Concernant les fonds propres du secteur bancaire guinéen, ils ont connu une augmentation de 293 milliards GNF (9,5%) pour se porter à 3 400 milliards GNF à fin 2020. La DSB explique cette hausse pour l’essentiel par <<la consolidation des réserves des banques, en hausse de 168 milliards GNF (21,1%) et l’augmentation de 163 milliards GNF (51,4%) des reports à nouveau.>>.
En revanche, le capital social cumulé des banques n’a pas augmenté courant 2020.
Pour ce qui est des autres ressources à court terme, elles se sont établies à 3 859 milliards GNF, soit une hausse de 69%. Elles sont essentiellement constituées par les comptes de régularisation (34,4%), le résultat intermédiaire (25%), les valeurs à l’encaissement (14,1%), les opérations sur titres (13,9%) et les créditeurs divers (12,3%).
Quant aux ressources de trésorerie, elles ont enregistré une baisse de 21,7%, passant de 1 080 milliards GNF à fin 2019 à 846 milliards GNF à fin 2020. <<Profitant des mesures exceptionnelles d’injection de liquidités liées à la pandémie de COVID-19, les banques guinéennes ont essentiellement emprunter auprès de l’institut d’émission (+205 milliards GNF) et diminuer leurs engagements auprès des Correspondants étrangers (-392 milliards GNF) ainsi que des Banques et Institutions locales (-47 milliards GNF)>>, souligne la DSB.
Oumar Nourou