Elles s’indignent de voir le Comité régional des semences et des plants d’Afrique de l’Ouest (Cedeao-Cilss-Uemoa) se réunir à Dakar, du 9 au 11 juillet 2018, avec des acteurs semenciers de dix-sept pays sans les organisations paysannes et la société civile souveraine, pour évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre du règlement semencier régional harmonisé. «Ce manque de transparence et d’exclusivité nous laisse fortement croire que c’est un complot qui est en train d’être monté contre les paysans et la souveraineté alimentaire », dénoncent ces deux organisations. Elles estiment que la biodiversité cultivée
est la matière première de l’industrie semencière. «L’entretien de cette biodiversité cultivée est principalement l’œuvre des paysan-ne-s et de l’agriculture paysanne. Cependant, en interdisant les semences paysannes, leurs lois les menacent de disparition. C’est pourquoi les
États, dans leur rôle régalien et de protection sociale, doivent organiser la collecte de ces semences avant qu’elles ne disparaissent et en faire un patrimoine commun national », expliquent ces deux structures. Elles affirment que l'agriculture industrielle développe
la monoculture d'une seule variété de semences avec l'utilisation intensive d'engrais artificiels, d’herbicides et de pesticides toxiques ; veut nous imposer à remplacer nos semences reproductibles, idéales pour la souveraineté alimentaire par des semences hybrides.
Génétiquement Modifiées (GM), trop chères, incertaines et qui menacent la santé de la biodiversité de façon générale. Le Coasp et la Cpagen ajoutent également que celle-ci veut remplacer l’agriculture familiale par l’agrobusiness pour des spéculations commerciales destinées aux marchés internationaux au détriment des marchés locaux.
Adou Faye
est la matière première de l’industrie semencière. «L’entretien de cette biodiversité cultivée est principalement l’œuvre des paysan-ne-s et de l’agriculture paysanne. Cependant, en interdisant les semences paysannes, leurs lois les menacent de disparition. C’est pourquoi les
États, dans leur rôle régalien et de protection sociale, doivent organiser la collecte de ces semences avant qu’elles ne disparaissent et en faire un patrimoine commun national », expliquent ces deux structures. Elles affirment que l'agriculture industrielle développe
la monoculture d'une seule variété de semences avec l'utilisation intensive d'engrais artificiels, d’herbicides et de pesticides toxiques ; veut nous imposer à remplacer nos semences reproductibles, idéales pour la souveraineté alimentaire par des semences hybrides.
Génétiquement Modifiées (GM), trop chères, incertaines et qui menacent la santé de la biodiversité de façon générale. Le Coasp et la Cpagen ajoutent également que celle-ci veut remplacer l’agriculture familiale par l’agrobusiness pour des spéculations commerciales destinées aux marchés internationaux au détriment des marchés locaux.
Adou Faye