Si les projections de la FAO et de l’OCDE se confirment, les dix prochaines années l’humanité ne s’en porterait que mieux. En effet, les prix réels des produits agricoles devraient diminuer graduellement au cours de la décennie qui vient, sous l’effet du rendement élevé des cultures, d’une augmentation de la productivité et d’un ralentissement de la hausse de la demande mondiale. Toutefois, ils resteront probablement au-dessus des niveaux observés au début des années 2000, d’après la dernière édition en date des Perspectives agricoles établies par l’OCDE et la FAO.
En faisant baisser le coût de l’énergie et des engrais, et en limitant les incitations à la production de biocarburants de première génération, fabriqués avec des plantes alimentaires, le recul des prix du pétrole contribuera aussi à faire diminuer les prix alimentaires.
D’après le rapport, les échanges agricoles croîtront moins vite qu’au cours de la décennie écoulée, et que leur part de la production et de la consommation mondiales sera stable. Les exportations de produits agricoles de base devraient être concentrées dans un groupe de pays de plus en plus restreint et les importations, au contraire, dispersées entre des pays de plus en plus nombreux. Il est donc crucial de veiller à ce que les marchés internationaux fonctionnent sans heurts.
Lors de la présentation du rapport à Paris, Angel Gurría, Secrétaire général de l’OCDE, a déclaré : « Les perspectives de l’agriculture mondiale sont plus calmes que ces dernières années, mais il faut de se garder de pavoiser. Le risque de nouvelles flambées des prix dans les années à venir n’est pas exclu ». Pour sa part, José Graziano da Silva, Directeur général de la FAO a souligné que les projections des Perspectives des pays en développement sont susceptibles de continuer à augmenter leurs apports caloriques. Ce qui constitue une bonne nouvelle. Il a également ajouté que les pays les moins avancés restent loin derrière les économies avancées, ce qui est source de préoccupation car cela signifie que la faim pourrait persister dans ces pays.
Pathé TOURE
En faisant baisser le coût de l’énergie et des engrais, et en limitant les incitations à la production de biocarburants de première génération, fabriqués avec des plantes alimentaires, le recul des prix du pétrole contribuera aussi à faire diminuer les prix alimentaires.
D’après le rapport, les échanges agricoles croîtront moins vite qu’au cours de la décennie écoulée, et que leur part de la production et de la consommation mondiales sera stable. Les exportations de produits agricoles de base devraient être concentrées dans un groupe de pays de plus en plus restreint et les importations, au contraire, dispersées entre des pays de plus en plus nombreux. Il est donc crucial de veiller à ce que les marchés internationaux fonctionnent sans heurts.
Lors de la présentation du rapport à Paris, Angel Gurría, Secrétaire général de l’OCDE, a déclaré : « Les perspectives de l’agriculture mondiale sont plus calmes que ces dernières années, mais il faut de se garder de pavoiser. Le risque de nouvelles flambées des prix dans les années à venir n’est pas exclu ». Pour sa part, José Graziano da Silva, Directeur général de la FAO a souligné que les projections des Perspectives des pays en développement sont susceptibles de continuer à augmenter leurs apports caloriques. Ce qui constitue une bonne nouvelle. Il a également ajouté que les pays les moins avancés restent loin derrière les économies avancées, ce qui est source de préoccupation car cela signifie que la faim pourrait persister dans ces pays.
Pathé TOURE