Dans ses remarques de bienvenue, souligne un communiqué, Ellen Johnson Sirleaf, ancienne Présidente du Libéria et Présidente du HLPM, note que bien que beaucoup de travail ait été fait sur la migration en Afrique et prenant en compte toutes les analyses et les preuves empiriques, « la vérité est que nous avons laissé la perception l’emporter sur la réalité et n’avons pas intégré les avantages de la migration dans nos propres politiques ». Ellen Sirleaf déclare que l’un des messages clés émergeant du travail du Panel concerne la nécessité pour les États africains « de suivre un plan d’action et une mise en œuvre rigoureuse en vue d’exploiter la contribution positive des migrants à la croissance inclusive et au développement durable ».
Faisant référence aux projections de la Banque africaine de développement (BAD) selon lesquelles le PIB réel de l’Afrique passera de 3,6% en 2017 à 4,1% en 2018, Ellen Sirleaf fait remarquer les opportunités économiques créées par l’adoption récente de la ZLECA, la qualifiant de «bloc commercial le plus vaste réunissant le plus grand nombre de pays depuis la création du World Trade Center», avec un marché potentiel de 1,2 milliard de personnes et un PIB de 2 500 milliards de dollars. Dans la même optique, la Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Vera Songwe, indique qu’avec la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), le continent « atteint le sommet d’une réalisation essentielle au cours des dernières années».
Vera Songwe souligne la nécessité de sensibiliser les dirigeants africains «afin que la migration devienne une partie de l’agenda politique national» et ne mine pas la démocratie et la gouvernance. Elle fait allusion à la collaboration étroite entre la CEA et l’OIM dont l’objectif est de produire des données de haute qualité à cette fin.
Décrivant les efforts en cours pour « un nouveau panafricanisme économique », le Chef de la CEA met en lumière les liens étroits entre la ZLECA et le Protocole sur la libre circulation des personnes se fondant sur le principe selon lequel il faut une libre circulation des personnes et non seulement des biens et services, pour réaliser la transformation économique du continent.
Le Directeur général de l’OIM, William Lacy Swing, dit qu’un milliard d’individus sont actuellement en mouvement à l’échelle mondiale, «plus qu’à aucun autre moment de l’histoire». Il décrit les réactions négatives à la crise migratoire comme « une tempête parfaite ». Swing déplore le fait que certains pays «essaient de protéger une réalité qui n’y est plus » et attire l’attention sur les «contributions historiques et significatives que les migrants font».
Pathé TOURE
Faisant référence aux projections de la Banque africaine de développement (BAD) selon lesquelles le PIB réel de l’Afrique passera de 3,6% en 2017 à 4,1% en 2018, Ellen Sirleaf fait remarquer les opportunités économiques créées par l’adoption récente de la ZLECA, la qualifiant de «bloc commercial le plus vaste réunissant le plus grand nombre de pays depuis la création du World Trade Center», avec un marché potentiel de 1,2 milliard de personnes et un PIB de 2 500 milliards de dollars. Dans la même optique, la Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Vera Songwe, indique qu’avec la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), le continent « atteint le sommet d’une réalisation essentielle au cours des dernières années».
Vera Songwe souligne la nécessité de sensibiliser les dirigeants africains «afin que la migration devienne une partie de l’agenda politique national» et ne mine pas la démocratie et la gouvernance. Elle fait allusion à la collaboration étroite entre la CEA et l’OIM dont l’objectif est de produire des données de haute qualité à cette fin.
Décrivant les efforts en cours pour « un nouveau panafricanisme économique », le Chef de la CEA met en lumière les liens étroits entre la ZLECA et le Protocole sur la libre circulation des personnes se fondant sur le principe selon lequel il faut une libre circulation des personnes et non seulement des biens et services, pour réaliser la transformation économique du continent.
Le Directeur général de l’OIM, William Lacy Swing, dit qu’un milliard d’individus sont actuellement en mouvement à l’échelle mondiale, «plus qu’à aucun autre moment de l’histoire». Il décrit les réactions négatives à la crise migratoire comme « une tempête parfaite ». Swing déplore le fait que certains pays «essaient de protéger une réalité qui n’y est plus » et attire l’attention sur les «contributions historiques et significatives que les migrants font».
Pathé TOURE