Le département de l’évaluation indépendante du développement (Idev) de la Banque africaine de développement a donné le coup d’envoi de la nouvelle édition de sa Semaine de l’évaluation du développement.
C’était le 6 septembre dernier à à Abidjan. Selon un communiqué reçu à notre rédaction, la Semaine de l’évaluation 2018, se penche sur ce que peut apporter l’évaluation pour obtenir un plus grand impact sur le développement en Afrique en tirant les leçons du passé. L’événement s’est ouvert le 6 septembre sur un Café des connaissances, axé sur l’évaluation au service d’un plus grand impact des opérations de la Banque, un atelier de perfectionnement professionnel sur le genre et à l’évaluation, et un débat sur les critères d’évaluation du Comité d’aide au développement de l’Ocde.
« Tirant, de façon constructive, des enseignements de ses réussites antérieures, la Banque africaine de développement ausculte l’expérience acquise et les erreurs commises, comme des composantes et des outils essentiels pour promouvoir la reddition de comptes dans le domaine du développement, et comme un élément crucial pour renforcer l’impact sur le développement », a déclaré le vice-président de la Banque chargé du secteur privé, des infrastructures et de l’industrialisation Pierre Guislain, dans l’allocution de bienvenue qu’il a prononcée au nom du président Akinwumi Adesina, à l’ouverture de l’événement.
« La force de la Banque réside dans sa capacité à assister les pays dans la mise en place d’un cadre propice à l’évaluation », a déclaré Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, ministre de la Planification, du suivi et de l’évaluation en Afrique du Sud, dans un discours liminaire. Selon le document, Idev a procédé à des évaluations groupées de projets et une évaluation thématique de neuf projets de la Banque sur les chaînes de valeur agricoles – qui ont mobilisé environ 4,3 milliards de dollars américains entre 2005 et 2016 –, examinant ainsi leur pertinence, leur inclusivité, leur efficacité et leur durabilité.
Qu’est-ce qui a fonctionné ou n’a pas fonctionné et pourquoi ? «Les résultats desdites évaluations sont édifiants. L’agriculture est au cœur de l’initiative de la Banque pour Nourrir l’Afrique. Aussi est-il important de créer des systèmes agricoles durables, qui relient les agriculteurs aux économies émergentes tout en favorisant l’inclusion financière », lit-on dans le document.
Selon les rapports d’évaluation, les projets de développement de chaînes de valeur agricoles se sont avérés des plus pertinents pour les pays membres, les stratégies de la Banque et les populations cibles. Toutefois, y est-il relevé, dans de nombreux cas, la conception des projets et les approches adoptées n’ont pas fait l’objet d’analyses suffisamment approfondies. D’autres difficultés ont été constatées en matière d’inclusivité, outre une prise en compte insuffisante de la chaîne de valeur dans son ensemble.
S’agissant des Ppp, un moteur de la croissance économique pour industrialiser l’Afrique – l’une des cinq grandes priorités de la Banque –, d’autres enseignements ont été mis en lumière grâce aux évaluations menées, comme l’insuffisance des cadres juridiques et réglementaires pour le secteur privé, qui peine à se développer faute d’accès suffisant aux financements à moyen et long terme, et l’importance d’établir des relations de confiance entre les secteurs public et privé. Parmi les avantages qu’offrent les PPP, figurent toutefois des possibilités de financement en général plus souples dans le secteur de l’agro-industrie, plus de valeur et l’exportation de produits semi-transformés ou transformés – entre autres.
Adou Faye
C’était le 6 septembre dernier à à Abidjan. Selon un communiqué reçu à notre rédaction, la Semaine de l’évaluation 2018, se penche sur ce que peut apporter l’évaluation pour obtenir un plus grand impact sur le développement en Afrique en tirant les leçons du passé. L’événement s’est ouvert le 6 septembre sur un Café des connaissances, axé sur l’évaluation au service d’un plus grand impact des opérations de la Banque, un atelier de perfectionnement professionnel sur le genre et à l’évaluation, et un débat sur les critères d’évaluation du Comité d’aide au développement de l’Ocde.
« Tirant, de façon constructive, des enseignements de ses réussites antérieures, la Banque africaine de développement ausculte l’expérience acquise et les erreurs commises, comme des composantes et des outils essentiels pour promouvoir la reddition de comptes dans le domaine du développement, et comme un élément crucial pour renforcer l’impact sur le développement », a déclaré le vice-président de la Banque chargé du secteur privé, des infrastructures et de l’industrialisation Pierre Guislain, dans l’allocution de bienvenue qu’il a prononcée au nom du président Akinwumi Adesina, à l’ouverture de l’événement.
« La force de la Banque réside dans sa capacité à assister les pays dans la mise en place d’un cadre propice à l’évaluation », a déclaré Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, ministre de la Planification, du suivi et de l’évaluation en Afrique du Sud, dans un discours liminaire. Selon le document, Idev a procédé à des évaluations groupées de projets et une évaluation thématique de neuf projets de la Banque sur les chaînes de valeur agricoles – qui ont mobilisé environ 4,3 milliards de dollars américains entre 2005 et 2016 –, examinant ainsi leur pertinence, leur inclusivité, leur efficacité et leur durabilité.
Qu’est-ce qui a fonctionné ou n’a pas fonctionné et pourquoi ? «Les résultats desdites évaluations sont édifiants. L’agriculture est au cœur de l’initiative de la Banque pour Nourrir l’Afrique. Aussi est-il important de créer des systèmes agricoles durables, qui relient les agriculteurs aux économies émergentes tout en favorisant l’inclusion financière », lit-on dans le document.
Selon les rapports d’évaluation, les projets de développement de chaînes de valeur agricoles se sont avérés des plus pertinents pour les pays membres, les stratégies de la Banque et les populations cibles. Toutefois, y est-il relevé, dans de nombreux cas, la conception des projets et les approches adoptées n’ont pas fait l’objet d’analyses suffisamment approfondies. D’autres difficultés ont été constatées en matière d’inclusivité, outre une prise en compte insuffisante de la chaîne de valeur dans son ensemble.
S’agissant des Ppp, un moteur de la croissance économique pour industrialiser l’Afrique – l’une des cinq grandes priorités de la Banque –, d’autres enseignements ont été mis en lumière grâce aux évaluations menées, comme l’insuffisance des cadres juridiques et réglementaires pour le secteur privé, qui peine à se développer faute d’accès suffisant aux financements à moyen et long terme, et l’importance d’établir des relations de confiance entre les secteurs public et privé. Parmi les avantages qu’offrent les PPP, figurent toutefois des possibilités de financement en général plus souples dans le secteur de l’agro-industrie, plus de valeur et l’exportation de produits semi-transformés ou transformés – entre autres.
Adou Faye