Pour développer l’Afrique, il n’y a pas trente-six solutions : il faut une intégration sans équivoque des économies africaines. En tout cas, la Communauté de l'Afrique de l'Est (East African Community), le Marché commun pour l'Afrique de l'Est et Australe (COMESA) et la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), semble avoir bien compris le message. Avec une population totale de 638 millions de personnes et un produit intérieur brut (PIB) total de 1,2 milliards USD, ces accords vont créer la plus grande zone de libre-échange de l'Afrique.
D’ailleurs, des économistes ont même accrédité cette thèse. Les économistes de la CEA, Andrew Mold et Rodgers Mukwaya suggèrent que les accords de libre-échange pourraient stimuler le commerce intra-régional de 8,5 milliards de dollars. Les auteurs supposent également que, si l'élimination des droits de douane est accompagnée de mesures visant à éliminer les obstacles non tarifaires et à pallier aux déficits d'infrastructure, les gains potentiels pourraient être beaucoup plus considérables.
Les accords de libre-échange pourront augmenter le bien-être régional par 2,4 milliards de dollars américains, avec les consommateurs sud-africains étant parmi les principaux bénéficiaires. Les autres bénéficiaires principaux sont l'Angola, RD Congo, la Tanzanie et l'Egypte.
La publication de Mold et Mukwaya évoque également la crainte liée à la production industrielle qui ne se concentrerait que dans les pays avec les plus hauts niveaux de productivité à savoir, l'Egypte et l'Afrique du Sud. Cependant, il est important de noter que les résultats dépendent de la mise en œuvre complète de la zone de libre-échange, et découlent sur la résolution des questions en suspens telles que les règles régionales d'origine.
Pathé TOURE
D’ailleurs, des économistes ont même accrédité cette thèse. Les économistes de la CEA, Andrew Mold et Rodgers Mukwaya suggèrent que les accords de libre-échange pourraient stimuler le commerce intra-régional de 8,5 milliards de dollars. Les auteurs supposent également que, si l'élimination des droits de douane est accompagnée de mesures visant à éliminer les obstacles non tarifaires et à pallier aux déficits d'infrastructure, les gains potentiels pourraient être beaucoup plus considérables.
Les accords de libre-échange pourront augmenter le bien-être régional par 2,4 milliards de dollars américains, avec les consommateurs sud-africains étant parmi les principaux bénéficiaires. Les autres bénéficiaires principaux sont l'Angola, RD Congo, la Tanzanie et l'Egypte.
La publication de Mold et Mukwaya évoque également la crainte liée à la production industrielle qui ne se concentrerait que dans les pays avec les plus hauts niveaux de productivité à savoir, l'Egypte et l'Afrique du Sud. Cependant, il est important de noter que les résultats dépendent de la mise en œuvre complète de la zone de libre-échange, et découlent sur la résolution des questions en suspens telles que les règles régionales d'origine.
Pathé TOURE