Moustapha Cissé est désormais responsable du Google AI Research Center Accra, le tout premier centre de recherche en intelligence artificielle qui ouvrira ses portes dans les prochains mois dans la capitale ghanéenne, Accra.
Né au Sénégal, c'est après des études en mathématiques et physique à l'université Gaston Berger de Saint-Louis, que le jeune étudiant d'alors rejoint la France. Dans l'Hexagone, il décroche un master en intelligence à l'Université Pierre et Marie Curie, puis, en 2014, un doctorat en Computer Science de la même université.
En 2016, il est repéré par Facebook qui lui propose de devenir chercheur scientifique au sein de l'équipe parisienne de Facebook Artificial Intelligence Research (FAIR), son centre de recherche dédié à l'intelligence artificielle. L'aventure aura donc duré deux ans et deux mois, avant que Google ne le débauche.
A Accra, les deux collaborateurs promettent de réunir «les meilleurs chercheurs et ingénieurs en "machine learning"». Ils ont déjà lancé un appel à candidatures ouvert aux chercheurs scientifiques et aux chercheurs ingénieurs en logiciel.
«Nous sommes ravis de conjuguer notre intérêt pour la recherche sur l'IA et l'apprentissage automatique, avec notre expérience personnelle en Afrique. Nous voulons ainsi repousser les limites de l'IA et contribuer à relever des défis dans des domaines tels que la santé, l'agriculture et l'éducation [...] Nous nous engageons à travailler en collaboration avec les universités et les centres de recherche locaux, ainsi qu'avec les décideurs, sur les applications possibles de l'IA en Afrique», déclarent-ils dans un communiqué conjoint.
Outre le siège de Google AI à San Francisco, Accra devient ainsi la onzième ville au monde à accueillir un centre de recherche en intelligence artificielle de Google, après Paris, Zurich, Tokyo, Beijing, Montréal, Toronto, Seattle, Boston, Tel-Aviv et New York.
Afrique.latribune.fr
Né au Sénégal, c'est après des études en mathématiques et physique à l'université Gaston Berger de Saint-Louis, que le jeune étudiant d'alors rejoint la France. Dans l'Hexagone, il décroche un master en intelligence à l'Université Pierre et Marie Curie, puis, en 2014, un doctorat en Computer Science de la même université.
En 2016, il est repéré par Facebook qui lui propose de devenir chercheur scientifique au sein de l'équipe parisienne de Facebook Artificial Intelligence Research (FAIR), son centre de recherche dédié à l'intelligence artificielle. L'aventure aura donc duré deux ans et deux mois, avant que Google ne le débauche.
Il promet la crème des chercheurs à Accra
A la tête du Google AI Research Center Accra, Moustapha Cissé sera accompagné par le célèbre scientifique et ingénieur informaticien américain Jeff Dean, associé principal chez Google AI et qui se dit attaché à l'Afrique pour avoir passé une partie de son enfance en Ouganda et en Somalie.A Accra, les deux collaborateurs promettent de réunir «les meilleurs chercheurs et ingénieurs en "machine learning"». Ils ont déjà lancé un appel à candidatures ouvert aux chercheurs scientifiques et aux chercheurs ingénieurs en logiciel.
«Nous sommes ravis de conjuguer notre intérêt pour la recherche sur l'IA et l'apprentissage automatique, avec notre expérience personnelle en Afrique. Nous voulons ainsi repousser les limites de l'IA et contribuer à relever des défis dans des domaines tels que la santé, l'agriculture et l'éducation [...] Nous nous engageons à travailler en collaboration avec les universités et les centres de recherche locaux, ainsi qu'avec les décideurs, sur les applications possibles de l'IA en Afrique», déclarent-ils dans un communiqué conjoint.
Outre le siège de Google AI à San Francisco, Accra devient ainsi la onzième ville au monde à accueillir un centre de recherche en intelligence artificielle de Google, après Paris, Zurich, Tokyo, Beijing, Montréal, Toronto, Seattle, Boston, Tel-Aviv et New York.
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