JP Morgan avait averti depuis janvier dernier le gouvernement nigérian contre les effets néfastes de sa politique de contrôle des changes sur le marché des obligations souveraines. Suite à la chute des recettes pétrolières consécutive à une baisse des cours de pétrole sur le marché international, les autorités nigérianes avaient imposé des restrictions sur le marché des changes pour tenter de défendre le naira qui ne cesse de plonger face au dollar.
La radiation de la première économie africaine de l’indice conduira plusieurs fonds d’investissement à vendre des obligations souveraines nigérianes, déclenchant ainsi des sorties de capitaux potentiellement importantes et une hausse des coûts d'emprunt pour l’Etat. L’indice GBI-EM est suivi par des fonds détenant plus de 210 milliards de dollars d'actifs sous gestion.
JP Morgan a précisé, dans son communiqué, que certaines obligations nigérianes seront retirées de l'indice à la fin du mois de septembre et le reste d'ici fin d'octobre.
La banque d’investissement a également clairement signifié aux autorités nigérianes qu’elle devraient restaurer la liquidité du marché des changes d'une manière qui permette aux investisseurs étrangers d'effectuer des transactions sans trop d’obstacles, pour éviter une radiation de l’indice GBI-EM.
Le Nigeria est devenu le deuxième pays africain à intégrer cet indice en octobre 2012, après l’Afrique du Sud.
Réagissant au communiqué de JP Morgan, le ministère nigérian des Finances ainsi que la Banque centrale et l’office de gestion de la dette ont exprimé leur «désaccord» avec la décision de la banque américaine, notant que la liquidité du marché des changes a été améliorée.
«Alors que nous continuerons à veiller à ce que le marché des changes demeure liquide et transparent, nous tenons à souligner que le marché des obligations souveraines reste solide et actif grâce à la diversité de la base d'investisseurs domestiques», indique le communiqué.
Ecofin
La radiation de la première économie africaine de l’indice conduira plusieurs fonds d’investissement à vendre des obligations souveraines nigérianes, déclenchant ainsi des sorties de capitaux potentiellement importantes et une hausse des coûts d'emprunt pour l’Etat. L’indice GBI-EM est suivi par des fonds détenant plus de 210 milliards de dollars d'actifs sous gestion.
JP Morgan a précisé, dans son communiqué, que certaines obligations nigérianes seront retirées de l'indice à la fin du mois de septembre et le reste d'ici fin d'octobre.
La banque d’investissement a également clairement signifié aux autorités nigérianes qu’elle devraient restaurer la liquidité du marché des changes d'une manière qui permette aux investisseurs étrangers d'effectuer des transactions sans trop d’obstacles, pour éviter une radiation de l’indice GBI-EM.
Le Nigeria est devenu le deuxième pays africain à intégrer cet indice en octobre 2012, après l’Afrique du Sud.
Réagissant au communiqué de JP Morgan, le ministère nigérian des Finances ainsi que la Banque centrale et l’office de gestion de la dette ont exprimé leur «désaccord» avec la décision de la banque américaine, notant que la liquidité du marché des changes a été améliorée.
«Alors que nous continuerons à veiller à ce que le marché des changes demeure liquide et transparent, nous tenons à souligner que le marché des obligations souveraines reste solide et actif grâce à la diversité de la base d'investisseurs domestiques», indique le communiqué.
Ecofin