L'AIEA, en partenariat avec l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), collabore avec l’association à but non lucratif américano-suisse WeRobotics pour développer un mécanisme permettant de larguer des moustiques stériles avec un drone pour lutter contre ces insectes nuisibles. Des tests du système ont été effectués au Brésil le mois dernier, a indiqué l’AIEA dans un communiqué de presse.
La technique de l’insecte stérile est une forme de contrôle des naissances utilisant les rayons pour stériliser des moustiques mâles, qui sont ensuite relâchés pour s'accoupler avec des moustiques femelles sauvages. Comme celles-ci ne produisent aucune progéniture, la population d'insectes diminue avec le temps. « L'utilisation de drones est une percée et ouvre la voie à des lâchers à grande échelle et rentables, y compris dans des zones densément peuplées », a déclaré Jeremy Bouyer, entomologiste médical à la Division conjointe de la FAO/AIEA sur les techniques nucléaires dans l'alimentation et l'agriculture.
La technique de l’insecte stérile nécessite la libération uniforme d'un grand nombre d'insectes en bon état sur une zone donnée. Les moustiques Aedes, responsables de la propagation des maladies, ne se dispersent pas sur plus de 100 mètres au cours de leur vie, ce qui constitue un défi pour l'application efficace de cette technique sur de vastes zones. Ils sont également fragiles, et les largages à haute altitude par des avions - souvent utilisés dans l'application de cette technique à d'autres insectes - peuvent endommager leurs ailes et leurs pattes. « Avec le drone, nous pouvons traiter 20 hectares en cinq minutes », a souligné M. Bouyer.
Pesant moins de 10 kilogrammes, le drone peut transporter 50.000 moustiques stériles par vol. Avec un coût de 10.000 euros par drone, son utilisation réduit le coût du largage de moustiques de moitié.
Le Brésil prévoit de commencer à utiliser cette technique avec des drones dans certaines zones urbaines et rurales à partir de janvier 2019, au plus fort de l'été et de la saison des moustiques dans ce pays.
L'AIEA et ses partenaires s'efforcent maintenant de réduire le poids du drone et d'augmenter sa capacité à transporter jusqu'à 150.000 moustiques par vol.
Un.org
La technique de l’insecte stérile est une forme de contrôle des naissances utilisant les rayons pour stériliser des moustiques mâles, qui sont ensuite relâchés pour s'accoupler avec des moustiques femelles sauvages. Comme celles-ci ne produisent aucune progéniture, la population d'insectes diminue avec le temps. « L'utilisation de drones est une percée et ouvre la voie à des lâchers à grande échelle et rentables, y compris dans des zones densément peuplées », a déclaré Jeremy Bouyer, entomologiste médical à la Division conjointe de la FAO/AIEA sur les techniques nucléaires dans l'alimentation et l'agriculture.
La technique de l’insecte stérile nécessite la libération uniforme d'un grand nombre d'insectes en bon état sur une zone donnée. Les moustiques Aedes, responsables de la propagation des maladies, ne se dispersent pas sur plus de 100 mètres au cours de leur vie, ce qui constitue un défi pour l'application efficace de cette technique sur de vastes zones. Ils sont également fragiles, et les largages à haute altitude par des avions - souvent utilisés dans l'application de cette technique à d'autres insectes - peuvent endommager leurs ailes et leurs pattes. « Avec le drone, nous pouvons traiter 20 hectares en cinq minutes », a souligné M. Bouyer.
Pesant moins de 10 kilogrammes, le drone peut transporter 50.000 moustiques stériles par vol. Avec un coût de 10.000 euros par drone, son utilisation réduit le coût du largage de moustiques de moitié.
Le Brésil prévoit de commencer à utiliser cette technique avec des drones dans certaines zones urbaines et rurales à partir de janvier 2019, au plus fort de l'été et de la saison des moustiques dans ce pays.
L'AIEA et ses partenaires s'efforcent maintenant de réduire le poids du drone et d'augmenter sa capacité à transporter jusqu'à 150.000 moustiques par vol.
Un.org